Estonie.
Publié le 15/04/2013
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estoniennes comprennent la Ligue de défense, une organisation militaire volontaire.
En 2003, les dépenses militaires représentaient 2 p.
100 du PIB.
L’Estonie participe aux missions de l’ONU et de l’OTAN en Bosnie-Herzégovine, au Kosovo, en Afghanistan et en Irak.
Plusieurs structures de coopération en matière dedéfense sont mises en place entre l’Estonie, la Lettonie et la Lituanie.
Invitée à ouvrir des pourparlers d’adhésion avec l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN)en 2002, l’Estonie en est devenue membre en mars 2004.
3.4 Langues et religions
L’estonien est une langue finno-ougrienne et non indo-européenne.
L’alphabet utilisé est l’alphabet latin.
Le russe était la langue officielle de l’Estonie à l’époque où celle-ciconstituait une République socialiste soviétique.
L’estonien est redevenu langue officielle en 1989.
La religion principale est le luthéranisme.
D’autres religions chrétiennes sont également pratiquées dans le pays.
3.5 Éducation
Le système éducatif estonien comprend trois niveaux : l’enseignement de base, l’enseignement secondaire et l’enseignement supérieur.
La scolarité est obligatoire de 7 à15 ans.
Le certificat d’études secondaires sanctionne la fin des études secondaires qui constituent un cycle de trois ans.
L’université de Tartu, la plus ancienne d’Estonie, aété fondée en 1632.
Elle a longtemps été le principal foyer de diffusion de la culture estonienne.
Au début des années 2000, on dénombre une quarantaine d’établissementsd’enseignement supérieur en Estonie.
L’enseignement périscolaire, financé par l’État, tient également une place importante dans l’éducation des jeunes Estoniens (sport,musique, art…).
3.6 Arts et vie culturelle
Les Estoniens se définissent comme un « peuple chantant » pour qui la musique tient une place prépondérante.
Des festivals de chant rassemblent ainsi régulièrementplusieurs dizaines de milliers de chanteurs et musiciens.
Le compositeur estonien le plus célèbre est certainement Arvo Pärt.
La littérature nationale estonienne, forte d’une longue tradition orale, prend son essor au XIXe siècle, en réaction à la russification.
Ce sont ces récits populaires que rassemble Friedrich Kreutzwald dans une épopée nationale, le Fils de Kalev (1857-1861).
La période réaliste est incarnée par Juhan Liiv (1864-1913) et Eduard Vilde (1865- 1933).
Au moment de l’indépendance en 1918, la vie littéraire connaît un rapide développement.
Anton Tammsaare (1878-1940) en est le plus illustre représentant.
Après1944 et l’occupation soviétique, de nombreux écrivains choisissent l’exil, notamment en Suède, mais la littérature estonienne manifeste à nouveau sa vitalité depuisl’indépendance retrouvée en 1991, à la suite notamment de Jaan Kross.
Deux théâtres sont particulièrement renommés : le théâtre Estonia à Tallinn et le théâtre Vanemuine à Tartu, tous deux fondés à la fin du XIXe siècle.
Le genre cinématographique est surtout illustré par les films d’animation.
Quant à l’artisanat populaire, il met en avant le travail du bois.
4 ÉCONOMIE
4.1 Généralités
En 2006, le produit intérieur brut (PIB) s’élevait à 16,4 milliards de dollars, soit un revenu annuel moyen de 12 225,10 dollars par habitant.
L’Estonie a mis en place dèsl’indépendance une vigoureuse politique de réformes et de privatisations, qui a rapidement produit ses effets.
Elle a renoué dès 1995 avec une croissance positive (qui amême atteint 10,9 p.
100 en 1997 contre - 5,1 p.
100 sur la période 1989-1996), tandis que l’inflation était en forte baisse (12,5 p.
100 en 1997 contre près de 30 p.
100en 1995 et près de 1000 p.
100 en 1992).
En 1997, l’Estonie est le seul des trois États baltes invités par l’Union européenne à ouvrir des négociations d’adhésion à moyenterme.
Si les contrecoups de la crise financière russe de l’été 1998 se font sentir en 1999, la croissance dépasse à partir de cette date les 6 p.
100 par an, tandis que l’inflation estramenée à moins de 4 p.
100.
L’Estonie apparaît aujourd’hui comme l’un des pays les plus développés du point de vue économique parmi les pays connaissant la transitionentre économie socialiste et économie de marché.
Elle rejoint l’UE le 1 er mai 2004, à l’instar de 9 autres pays, dont la Lituanie et la Lettonie.
Devant faire face à un risque de surchauffe (11,5 p.
100 de croissance en 2006), elle ne peut rejoindre la zone euro dès 2007 en raison de son taux d’inflation trop élevé, ce qui apparaît comme uneapplication particulièrement sévère des critères de Maastricht.
4.2 Agriculture, forêts, pêche
L’agriculture employait 5,3 p.
100 de la population active et représentait 3,2 p.
100 du PIB en 2006.
Les surfaces boisées représentent 50 p.
100 de la superficie totale dupays, soit 2,28 millions d’hectares.
La sylviculture est un secteur développé avec une production en 2006 de 5,8 millions de m 3.
Les élevages d’ovins (49 600 têtes) et de porcins (346 500 têtes) et les activités laitières sont les principaux secteurs d’activité.
Les cultures les plus importantes sont le blé (219 590 t), l’orge (302 699 t), le seigle(17 830 t), la pomme de terre (152 632 t), l’avoine et le lin.
Le secteur de la pêche est très développé en Estonie.
Les principales espèces capturées sont le hareng, le sprat, la morue, le merlan bleu, le sébaste du large, le maquereaude l’Atlantique, le chinchard et la crevette.
En 2005, la production s’élevait à 100 136 t de poissons pêchés en mer Baltique et dans l’Atlantique Nord.
4.3 Mines et industrie
L’industrie, principal secteur d’activité de l’Estonie jusqu’en 1991, a connu d’importantes restructurations et concourt moins que par le passé à l’élaboration du PIB.
Laperturbation des échanges commerciaux avec les anciennes républiques soviétiques a ainsi conduit à une diminution de 30 p.
100 de la production industrielle dès 1992.
Lesgrosses unités de production de l’époque soviétique ont été divisées en petites entreprises puis elles ont été privatisées.
L’industrie employait 34 p.
100 des actifs et contribuait à 29,10 p.
100 du PIB en 2006.
La mécanique et la métallurgie figurent parmi les industries les plus importantes, demême que l’extraction du schiste bitumineux utilisé pour la production de gaz de synthèse et de produits chimiques.
Les autres secteurs sont le ciment, les textiles (coton,lin et laine), les pièces pour automobiles et les articles en cuir.
Le pays compte également des industries du bois : production de papier, de bois d’œuvre, de contreplaqué etde meubles.
L’industrie de la pêche estonienne se situait en 1998 à la deuxième place parmi les pays candidats à l’élargissement de l’Union européenne (UE).
4.4 Secteur tertiaire
Le secteur des services employait 60,7 p.
100 de la population active et contribuait à près de 67,8 p.
100 du PIB en 2006.
L’Estonie a été la première des anciennes républiques soviétiques à créer sa propre monnaie, la kroon, couronne estonienne (divisible en 100 senti), mise en circulation en1992.
Elle est depuis 2002 à parité fixe avec l’euro..
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