Extrême-Orient & URSS
Publié le 06/03/2012
                            
                        
Extrait du document
L'Extrême-Orient soviétique s'étend sur 3100 000 km2 le long de la côte du Pacifique, du détroit de Béring à la frontière coréenne. Il comprend les territoires de Khabarovsk et de Primorié, les régions de l'Amour, de Magadan, du Kamtchatka, Sakhaline et les îles Kouriles (obtenues du Japon en 1945, mais que celui-ci revendique à nouveau)...
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                                                                                                siècle.	 Sous	 le	 tsarisme, l'Extrême-Orient, relié	 au	 cœur 
de	 la	 Russie	 par le	 Transsibérien depuis 1906, était surtout 
un réservoir	 de	 matières premières	 (or,	 fourrures)	 et une 	base stratégique.	 Une	 forte immigration russe, biélorusse 
et aussi juive (région autonome	 des	 Juifs	 du	 Birobidjan) 
est	 venue	 depuis	 la	 Révolution s'ajouter	 aux	 autochtones 
(Tchouktches, Koriaks,	 etc.) qui ne	 forment plus aujour
d'hui	 que 3 p.	 100	 de la	 population.
                                                            
                                                                                Concentrée	 à 90	 p.
                                                            
                                                                                100 
dans	 le Sud,	 cette population	 est	 essentiellement urbaine 
(six villes	 ont	 plus	 de	 100000	 habitants contre	 deux	 en 	1939).	 Seule	 à	 avoir fêté	 son	 centenaire, Vladivostok 	(380	 000	 habitants), terminus	 du	 Transsibérien, principal 
port	 sur le	 Pacifique,	 est	 aujourd'hui concurrencée	 par 	le développement rapide	 des	 nouveaux	 centres indus	triels	 :	 Khabarovsk	 (393	 000	 habitants), Petropavlosk, 
Komsomolsk, Nikolaevsk	 sur	 l'Amour.
                                                            
                                                                                	
5 La	 production globale	 de ces	 régions	 s'est	 multipliée 
par	 93 de	 1913	 à 1975.	 Le	 régime soviétique	 a réorganisé 
l'industrie aurifère, augmenté l'extraction	 de la	 houille, 
développé	 la	 sidérurgie	 à Komsomolsk	 et	 l'industrie pétro
lière	 de	 Sakhaline	 à	 Khabarovsk.	 Les	 chantiers navals, 
la pêche	 (un	 quart	 des	 captures soviétiques, mais	 le 	traitement	 du	 poisson	 sur	 place	 est	 handicapé	 par 	l'absence	 de sel et	 d'entrepôts frigorifiques dans	 la 	région),	 l'industrie forestière	 et les	 activités	 annexes	 ont 	pris	 de	 leur côté	 une	 grande extension.
                                                            
                                                                                Cependant, 	l'avenir	 de ces	 confins orientaux	 de l'URSS	 dépend pour 
une bonne part	 du	 développement	 des	 transports, surtout 
des transports maritimes	 (avec	 la	 mise	 en	 exploitation	 de 	la ligne	 du	 Nord), ferroviaires	 (avec	 l'électrification	 et le 	doublement	 de la	 ligne	 du	 Transsibérien)	 et	 aériens..
                                                                                            »
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