FEN

« en tendances, représentant diverses orientations.

La -ten­ dance majoritaire est la tendance autonome (A), qui a pour principe l'indépendance du syndicalisme et dont les diri­ geants sont surtout soucieux de préserver leur syndicat de la pression de l'actuelle CGT.

En second rang vient la tendance dite B, dont les adhérents désirent au con­ traire la reconstruction de l'unité syndicale.

La tendance de l' " Ëcole émancipée ..

subsiste, mais elle est très minoritaire.

5 Outre la défense des revendications des diverses caté­ gories d'enseignants, qu'il est parfois difficile d'harmoniser , la FEN se préoccupe des problème& pédagogiques et mène un combat permanent pour la défense de la laïcité.

Occupant une position charnière entre les centrales ouvrières, elle a joué, ces dernières décennies, un rôle politique important, prenant l'initiative d'actions communes contre la guerre d'Algérie, contre I'OAS et pour les réformes qui ont immédiatement suivi Mai 1968, se mon­ trant nettement hostile au régime actuel.

6 A la rentrée scolaire de 1977, la FEN condamne .la réforme de l'enseignement de René Haby et ses militants menacent parfois de ne pas l'appliquer .

André Henri, secrétaire général, ne prévoit pas de trêve à l'action syndicale , même avant les élections de 1978 pour les­ quelles la FEN décide de soutenir l'Union de la gauche, tout en critiquant ses imprécisions, ses dérobades , ses divergences et ses silences.

L'échec électoral provoque un profond ma laise parmi les militants .. »