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Fidji.

Publié le 15/04/2013

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Fidji. 1 PRÉSENTATION Fidji, en fidjien Viti et en anglais (langue officielle) Fiji, pays insulaire d'Océanie, faisant partie de la Mélanésie, situé dans le Pacifique Sud. Sa capitale est Suva. L'archipel des îles Fidji se situe au nord de la Nouvelle-Zélande ; il est traversé par le méridien 180° (antipode de celui de Greenwich). Il est formé de 800 îles, îlots et atolls, dont une centaine seulement sont habités. Les deux îles principales sont Viti Levu (10 429 km²) et Vanua Levu (5 556 km²). Elles représentent, à elles seules, 87 % de la superficie totale du pays (18 376 km²). Les autres îles sont Taveuni (435 km²), Kandavu (409 km²), Ovalau (104 km²), Ngau (140 km²), Koro (104 km²) et Rotuma, située au nord-ouest. L'archipel comporte également plusieurs groupes d'îlots : le groupe de Yasawa constitue, à l'ouest, un chapelet de seize îles ; le groupe de Lau, à l'est, entoure la mer de Koro. 2 MILIEU NATUREL 2.1 Relief Les plus grandes îles de l'archipel, d'origine volcanique, sont montagneuses et accidentées. Elles culminent à 1 324 m d'altitude au mont Tomanivi (Viti Levu). Des plaines côtières alluviales, fertiles mais discontinues, les frangent sur leur pourtour. Les petites îles sont des îlots volcaniques ou des atolls coralliens. 2.2 Climat Le climat des Fidji est tropical. Il est très humide dans les zones exposées aux alizés du sud-est (côtes « au vent «), plus sec sur les côtes « sous le vent «, abritées. Une partie de l'archipel est régulièrement frappée par des cyclones. Les précipitations moyennes sont comprises entre 135 mm et 220 mm par mois de juin à octobre, et entre 250 mm et 375 mm le reste de l'année. Les températures moyennes sont comprises entre 25 °C et 27 °C de novembre à mai, et entre 23 °C et 24 °C de juin à octobre. 2.3 Ressources naturelles Les bois et forêts couvrent environ 54,7 % de la superficie totale des terres émergées. L'archipel dispose d'importantes ressources halieutiques, ainsi que de notables gisements d'or (sur l'île de Viti Levu) et de manganèse. 2.4 Végétation et faune Les Fidji sont caractérisées par une très grande richesse en espèces vivantes, tant dans l'environnement terrestre que dans le milieu sous-marin. L'archipel abrite les types d'écosystèmes présentant la biodiversité la plus élevée : sur terre, des forêts tropicales qui comptent parmi les plus riches de l'océan Pacifique, sous l'eau, un nombre élevé de récifs coralliens (un millier, dont la troisième plus longue barrière de corail au monde [200 km]). 2.4.1 Végétation La flore des Fidji est caractérisée par une grande diversité et, comme dans tous les milieux insulaires, par un taux d'endémisme élevé. Les plantes vasculaires, par exemple, sont représentées par près de 1 800 espèces indigènes, pour lesquelles le taux d'endémisme « national « (espèces que l'on ne rencontre qu'aux Fidji, et souvent sur une seule île de l'archipel) est de 23 %. Par ailleurs, un certain nombre d'espèces est endémique de la région Fidji-Samoa-Tonga-Vanuatu. La végétation des Fidji se répartit en quatre grands types de peuplement. Dans les zones « au vent « se trouvent des forêts tropicales humides, dominées par plusieurs espèces de grande taille, dont le kauri (Agathis macrophylla), qui peut dépasser 50 m de haut ; les fougères arborescentes sont répandues dans les strates inférieures. Dans les zones humides côtières poussent des mangroves. Le long des plages se dressent des rangées de cocotiers -- probablement arrivés dans l'île, par le biais de noix de coco flottant sur la mer, il y a 4 500 ans. Les Fidji sont également riches en espèces uniques de palmiers : on y dénombre 24 espèces endémiques (et 6 espèces importées par l'homme). Enfin, les zones « sous le vent «, abritées des alizés, sont plantées de cultures tropicales, en particulier la canne à sucre. 2.4.2 Faune Les Fidji représentent la limite orientale de l'aire de répartition des amphibiens de la zone intertropicale pacifique. La faune reptilienne comprend notamment deux espèces d'iguanes (l'iguane à crête des Fidji et l'iguane à bandes des Fidji), un gecko (le Gecko de Mann) et trois espèces de serpents. Deux de ces dernières sont venimeuses : Laticauda colubrina, marin, et Ogmodon vitianus, terrestre et fouisseur, qui se rencontre rarement. Contrairement à une idée répandue, cette quasi-absence de serpents venimeux dans les îles de l'archipel est originelle, et non imputable à l'introduction de la mangouste à la fin du XIXe siècle -- importée pour lutter contre les rats. En ...

« 3.1 Caractéristiques démographiques En 2008, la population fidjienne est estimée à 931 545 habitants, soit une densité de 51 habitants au km².

Pour la période 1995-2005, le taux de croissance de lapopulation s’élève à 15,1 % ; il est de 1,4 % en 2008.

Le taux de natalité s’élève à 22,2 ‰, avec une moyenne de 2,7 enfants par femme.

La population est relativementjeune : les moins de 25 ans représentent environ 50 % de la population, mais ce chiffre est en baisse (près de 59 % en 1985). Cosmopolite, la population fidjienne se caractérise par des clivages importants entre les Fidjiens autochtones, d’origine mélanésienne, et les descendants des émigrésindiens établis au XIXe siècle.

Elle se répartit comme suit selon des estimations de 2005 : 54,8 % de Mélano-Fidjiens et 37,4 % d’Indo-Fidjiens (d’origine indienne).

Le reste de la population est originaire d’Europe, d’autres îles du Pacifique et de Chine. 3.2 Divisions administratives et villes principales Les Fidji sont constituées de quatre entités administratives appelées divisions (Centre, Est, Ouest, Nord) et d’une dépendance (Rotuma). Outre la capitale Suva (75 225 habitants en 2007), principal port et centre commercial du pays, les autres centres urbains sur l’île Viti Levu sont Lautoka, Nadi et Ba et, surl’île Vanua Levu, Lambasa.

La part de la population rurale était estimée à 47 % en 2005 (contre environ 60 % en 1985). 3.3 Langues et religions La population des Fidji est à 53 % chrétienne (essentiellement des Mélano-Fidjiens) — dont 34 % de méthodistes et 7% de catholiques — et à 34 % hindoue (des Indo-Fidjiens).

La minorité musulmane (également des Indo-Fidjiens) représente 7 % de la population.

La langue officielle est l’anglais.

Le fidjien (langue malayo-polynésienne)et l’hindi sont couramment pratiqués. 3.4 Éducation Le taux d’alphabétisation est estimé à 94,4 % de la population (2005).

Suva abrite le siège de l’université du Pacifique Sud (University of the South Pacific), institutionrégionale de premier plan fondée en 1968 et ouverte à l’ensemble des étudiants océaniens. 4 INSTITUTIONS ET VIE POLITIQUE Ancienne colonie de la Couronne britannique, les îles Fidji obtiennent leur indépendance en 1970.

La Constitution en vigueur date de 1997 ; elle succède à celle de 1990 etgarantit une représentation plus équitable des Indo-Fidjiens au sein des institutions politiques.

La république des Fidji est une démocratie parlementaire. Le pouvoir exécutif est exercé par le président de la République, qui est le chef de l’État.

Le président de la République (qui doit être un Mélanésien de souche) est élu pourun mandat de cinq ans (renouvelable une fois) par le Grand Conseil des chefs (un organe institué pendant la période coloniale et constitué principalement de conseillersprovinciaux).

Le président nomme le Premier ministre, qui est le chef du gouvernement ; celui-ci nomme son cabinet parmi les membres du Parlement, devant lequel il estresponsable. Le pouvoir législatif est détenu par un Parlement bicaméral.

La Chambre haute est constituée du Sénat, composé de 32 membres nommés par le président — 14 surproposition du Grand Conseil des chefs, 9 sur celle du Premier ministre et 8 sur celle du leader de l’opposition.

La Chambre basse est la Chambre des représentants,composée de 71 membres élus pour cinq ans — dont 25 au suffrage universel, 23 par les Mélano-Fidjiens et 19 par les Indo-Fidjiens. En dépit de ce cadre constitutionnel, la vie politique a été marquée par plusieurs coups d’État (en 1987, 2000 et 2006) visant notamment à empêcher de manièreanticonstitutionnelle l’exercice du pouvoir par le Fiji Labour Party (FLP, travailliste), soutenu par la minorité d’origine indienne et victorieux aux élections législatives de1987 et 1999).

Dans ce contexte, le chef des armées (le Commodore) joue un rôle clé. 5 ÉCONOMIE L’économie des îles Fidji est l’une des plus développées parmi les îles du Pacifique.

Elle repose essentiellement sur l’agriculture, le tourisme et l’industrie textile.

L’instabilitépolitique nuit toutefois à la situation économique du pays.

Celui-ci est en outre largement dépendant de son industrie sucrière, qui pâtit des discriminations contre laminorité indienne — qui assure une grande partie de la production de sucre —, de la vétusté des infrastructures et de l’arrêt des subventions à la production de l’Unioneuropéenne dans les années 2000.

Le taux de croissance du produit intérieur brut (PIB) s’est élevé à 2,7 % pour la période 1990-2003 ; il atteint 3,6 % en 2006. 5.1 Secteur primaire : agriculture, forêts et pêche L’agriculture, qui représente 15 % du PIB mais emploie environ 60 % de la population active, est dominée par la culture de la canne à sucre.

Les autres culturescommerciales sont le cacao, la noix de coco, le coprah, la banane, le café, l’ananas, le tabac.

Elles coexistent avec des cultures vivrières (riz, maïs, taro, tubercules,haricots, potirons, manioc).

L’élevage (bovins, porcs, chèvres) se développe.

L’exploitation forestière et la pêche sont des secteurs actifs. 5.2 Secteur secondaire : mines et industries Les industries, qui constituent 26 % du PIB, dérivent pour la plupart de la transformation des matières premières agricoles (industrie sucrière, industrie du bois, traitementdu coprah, manufacture de cigarettes).

Les exonérations fiscales ont encouragé le développement d’une industrie textile (vêtements).

Les gisements d’or et de manganèsesont aussi exploités. 5.3 Secteur tertiaire : services, finance et commerce Le secteur tertiaire constitue 59 % du PIB.

Le tourisme est en plein essor (plus de 500 000 touristes au milieu des années 2000) et représente un cinquième du PIB ; lepays dispose d’un très bon réseau aérien notamment lié à ce secteur ; outre l’aéroport de Suva, l’aéroport international de Nadi, sur la côte ouest de Viti Levu, est l’une desprincipales plateformes de la région. L’unité monétaire du pays est le dollar fidjien, divisé en 100 cents.

Le tourisme, les exportations de sucre ainsi que les revenus provenant de la diaspora fidjienneconstituent les principales sources de devises.

Les principaux produits d’exportation sont le sucre, l’or, le poisson, le bois de construction, les vêtements et l’huile de coco(coprah), avec pour principaux clients l’Australie, les États-Unis et le Royaume-Uni.

Les Fidji importent essentiellement des biens manufacturés, des biens d’équipement etde transport, du pétrole, des produits chimiques et des denrées alimentaires ; ses principaux fournisseurs sont l’Australie, la Nouvelle-Zélande et Singapour. Fidji est notamment le siège du Forum des îles du Pacifique, principale organisation politique et économique régionale fondée en 1971.. »

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