Fidji.
Publié le 15/04/2013
Extrait du document
«
3.1 Caractéristiques démographiques
En 2008, la population fidjienne est estimée à 931 545 habitants, soit une densité de 51 habitants au km².
Pour la période 1995-2005, le taux de croissance de lapopulation s’élève à 15,1 % ; il est de 1,4 % en 2008.
Le taux de natalité s’élève à 22,2 ‰, avec une moyenne de 2,7 enfants par femme.
La population est relativementjeune : les moins de 25 ans représentent environ 50 % de la population, mais ce chiffre est en baisse (près de 59 % en 1985).
Cosmopolite, la population fidjienne se caractérise par des clivages importants entre les Fidjiens autochtones, d’origine mélanésienne, et les descendants des émigrésindiens établis au XIXe siècle.
Elle se répartit comme suit selon des estimations de 2005 : 54,8 % de Mélano-Fidjiens et 37,4 % d’Indo-Fidjiens (d’origine indienne).
Le reste de la population est originaire d’Europe, d’autres îles du Pacifique et de Chine.
3.2 Divisions administratives et villes principales
Les Fidji sont constituées de quatre entités administratives appelées divisions (Centre, Est, Ouest, Nord) et d’une dépendance (Rotuma).
Outre la capitale Suva (75 225 habitants en 2007), principal port et centre commercial du pays, les autres centres urbains sur l’île Viti Levu sont Lautoka, Nadi et Ba et, surl’île Vanua Levu, Lambasa.
La part de la population rurale était estimée à 47 % en 2005 (contre environ 60 % en 1985).
3.3 Langues et religions
La population des Fidji est à 53 % chrétienne (essentiellement des Mélano-Fidjiens) — dont 34 % de méthodistes et 7% de catholiques — et à 34 % hindoue (des Indo-Fidjiens).
La minorité musulmane (également des Indo-Fidjiens) représente 7 % de la population.
La langue officielle est l’anglais.
Le fidjien (langue malayo-polynésienne)et l’hindi sont couramment pratiqués.
3.4 Éducation
Le taux d’alphabétisation est estimé à 94,4 % de la population (2005).
Suva abrite le siège de l’université du Pacifique Sud (University of the South Pacific), institutionrégionale de premier plan fondée en 1968 et ouverte à l’ensemble des étudiants océaniens.
4 INSTITUTIONS ET VIE POLITIQUE
Ancienne colonie de la Couronne britannique, les îles Fidji obtiennent leur indépendance en 1970.
La Constitution en vigueur date de 1997 ; elle succède à celle de 1990 etgarantit une représentation plus équitable des Indo-Fidjiens au sein des institutions politiques.
La république des Fidji est une démocratie parlementaire.
Le pouvoir exécutif est exercé par le président de la République, qui est le chef de l’État.
Le président de la République (qui doit être un Mélanésien de souche) est élu pourun mandat de cinq ans (renouvelable une fois) par le Grand Conseil des chefs (un organe institué pendant la période coloniale et constitué principalement de conseillersprovinciaux).
Le président nomme le Premier ministre, qui est le chef du gouvernement ; celui-ci nomme son cabinet parmi les membres du Parlement, devant lequel il estresponsable.
Le pouvoir législatif est détenu par un Parlement bicaméral.
La Chambre haute est constituée du Sénat, composé de 32 membres nommés par le président — 14 surproposition du Grand Conseil des chefs, 9 sur celle du Premier ministre et 8 sur celle du leader de l’opposition.
La Chambre basse est la Chambre des représentants,composée de 71 membres élus pour cinq ans — dont 25 au suffrage universel, 23 par les Mélano-Fidjiens et 19 par les Indo-Fidjiens.
En dépit de ce cadre constitutionnel, la vie politique a été marquée par plusieurs coups d’État (en 1987, 2000 et 2006) visant notamment à empêcher de manièreanticonstitutionnelle l’exercice du pouvoir par le Fiji Labour Party (FLP, travailliste), soutenu par la minorité d’origine indienne et victorieux aux élections législatives de1987 et 1999).
Dans ce contexte, le chef des armées (le Commodore) joue un rôle clé.
5 ÉCONOMIE
L’économie des îles Fidji est l’une des plus développées parmi les îles du Pacifique.
Elle repose essentiellement sur l’agriculture, le tourisme et l’industrie textile.
L’instabilitépolitique nuit toutefois à la situation économique du pays.
Celui-ci est en outre largement dépendant de son industrie sucrière, qui pâtit des discriminations contre laminorité indienne — qui assure une grande partie de la production de sucre —, de la vétusté des infrastructures et de l’arrêt des subventions à la production de l’Unioneuropéenne dans les années 2000.
Le taux de croissance du produit intérieur brut (PIB) s’est élevé à 2,7 % pour la période 1990-2003 ; il atteint 3,6 % en 2006.
5.1 Secteur primaire : agriculture, forêts et pêche
L’agriculture, qui représente 15 % du PIB mais emploie environ 60 % de la population active, est dominée par la culture de la canne à sucre.
Les autres culturescommerciales sont le cacao, la noix de coco, le coprah, la banane, le café, l’ananas, le tabac.
Elles coexistent avec des cultures vivrières (riz, maïs, taro, tubercules,haricots, potirons, manioc).
L’élevage (bovins, porcs, chèvres) se développe.
L’exploitation forestière et la pêche sont des secteurs actifs.
5.2 Secteur secondaire : mines et industries
Les industries, qui constituent 26 % du PIB, dérivent pour la plupart de la transformation des matières premières agricoles (industrie sucrière, industrie du bois, traitementdu coprah, manufacture de cigarettes).
Les exonérations fiscales ont encouragé le développement d’une industrie textile (vêtements).
Les gisements d’or et de manganèsesont aussi exploités.
5.3 Secteur tertiaire : services, finance et commerce
Le secteur tertiaire constitue 59 % du PIB.
Le tourisme est en plein essor (plus de 500 000 touristes au milieu des années 2000) et représente un cinquième du PIB ; lepays dispose d’un très bon réseau aérien notamment lié à ce secteur ; outre l’aéroport de Suva, l’aéroport international de Nadi, sur la côte ouest de Viti Levu, est l’une desprincipales plateformes de la région.
L’unité monétaire du pays est le dollar fidjien, divisé en 100 cents.
Le tourisme, les exportations de sucre ainsi que les revenus provenant de la diaspora fidjienneconstituent les principales sources de devises.
Les principaux produits d’exportation sont le sucre, l’or, le poisson, le bois de construction, les vêtements et l’huile de coco(coprah), avec pour principaux clients l’Australie, les États-Unis et le Royaume-Uni.
Les Fidji importent essentiellement des biens manufacturés, des biens d’équipement etde transport, du pétrole, des produits chimiques et des denrées alimentaires ; ses principaux fournisseurs sont l’Australie, la Nouvelle-Zélande et Singapour.
Fidji est notamment le siège du Forum des îles du Pacifique, principale organisation politique et économique régionale fondée en 1971..
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Fidji (îles).
- Fidji (fiche pays).
- Suva. 1 PRÉSENTATION Suva, capitale des Fidji, située sur la côte sud-est de
- ILES FIDJI (géographie).
- ILES FIDJI (géographie).