Forces armées turques
Publié le 27/02/2008
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Les moyens de la neutralité. Les Turcs entrèrent tard dans la Seconde Guerre mondiale, si tard que leur prise de position en faveur des Alliés, le 1er mars 1945, n'eut qu'une valeur symbolique. Leur participation à la guerre s'imposait si peu, vu la situation désespérée dans laquelle se trouvait alors l'Allemagne, qu'un préavis de huit jours précéda leur décision. En fait, les Turcs voulaient surtout prétendre à une invitation à la conférence des Nations Unies à San Francisco. Mais les années de guerre avaient été difficiles pour eux. Voisine de l'Union soviétique au nord, et de l'Europe nazie à l'ouest, la Turquie parut souvent manifester des sympathies trop marquées pour l'Axe et, en plusieurs occasions, sa neutralité ne tint qu'à un fil. Dans cette situation confuse, dont un des éléments fut la signature d'un pacte de non-agression avec l'Allemagne, quatre jours avant l'invasion de l'Union soviétique en 1941, la Turquie entretint une armée peu nombreuse, mais bien équipée et très bien entraînée. Héritière de plus de six siècles de traditions militaires, la Turquie, modernisée par Kemal Ataturk et le président Inonu, passait, au Proche-Orient, pour une puissance militaire de premier plan.
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