Fortifications de Leningrad

Protection de la seconde ville russe. «L'ennemi est à nos portes, annonça Jdanov, chef du parti communiste de Leningrad, aux habitants de la prestigieuse cité, en août 1941, il s'agit de vivre ou de mourir!». En fait, le sort de Leningrad, la plus grande ville de Russie après Moscou, resta incertain pendant trois ans. Au cours d'un des sièges les plus horribles et les plus cruels de la Seconde Guerre mondiale, trois millions de civils devinrent vraiment, totalement, des soldats de première ligne. On leur apprit à se battre, à transmettre des messages, à porter des munitions et, surtout, à renforcer le périmètre défensif tenu par l'Armée rouge. Pour cette dernière tâche, il fallait du temps. Les contre-attaques russes d'août 1941 leur en donnèrent.