Français et Anglais se disputent le duché de Bretagne
Publié le 05/09/2013
Extrait du document
Une issue se dessine enfin grâce aux bons offices des légats du pape Clément VI qui imposent une trêve aux belli¬gérants. A Malestroit, le 19 jan¬vier 1343, Edouard III rencontre le duc de Normandie. Ils conviennent d'un désengage¬ment réciproque. Les deux clans bretons sont ainsi laissés face à face. Libre à eux de pour¬suivre ou non leur guerre fratri¬cide. En février, Edouard III quitte la Bretagne. Puis, c'est au tour de Jeanne de Flandre, dont la raison commence à vaciller. Quant à Charles de Blois, duc de Bretagne quelque peu délaissé par son suzerain, le roi de France Philippe VI, il doit à présent reconquérir seul son duché.
«
CHARLES DE BLOIS LE MALCHANCEUX
Neveu du roi de France
Philippe VI, Charles de Blois a épousé, en 1337, Jeanne de Penthièvre , nièce et héritière du duc de Bretagne Jean Ill.
Bien que profondément croyant -il se confesse et entend la messe tous les jours -, Charles est aussi un féroce guerrier.
Il n'hésite pas à faire décapiter trente prisonniers dont il fait lancer les têtes dans Nantes assiégée .
En 1346 , son destin va basculer.
Capturé à Crécy, Charles de Blois restera prisonnier près de dix ans en Angleterre .
Après quelques années passées à lutter pour la reconquête de son duché, il sera de nouveau otage des Anglais , après le traité de Brétigny de 1360.
De retour en Bretagne, il tombera, le 29 septembre 1364, en tentant de délivrer Auray, tenue par le futur duc Jean IV de Bretagne, fils de son rival Jean de Montfort .
ment les dangers que fait peser
sur l'unité du royaume de Fran
ce la
constitution d'un front
anglo-breton.
Cependant, il ne
souhaite pas encore
prendre les
armes contre
l'impertinent Jean
de Montfort .
li cherche plutôt à
l'attirer vers lui.
Aussi le fait-il
citer
à comparaître devant la
cour des pairs.
Les Valois font
échec
à Montfort
Refusant la dérobade , l'auda
cieux
Montfort se rend à Paris et
constate aussitôt qu'il est naïve
ment tombé dans le piège du
Valois .
Le soir même de sa com
parution,
déguisé en trouba
dour, il quitte la capitale et
regagne la Bretagne.
Quelques jours plus tard, le ver
dict des pairs tombe .
Il est sans surprise
.
Charles
de Blois est
désigné
comme nouveau duc
de Bretagne.
li s'agit dès lors de
reconquérir militairement le
duché .
Cette tâche échoit au
jeune duc de Normandie , le
futur roi de France Jean 11 le Bon.
A la
tête d'une armée soutenue
par trois mille mercenaires
génois,
celui-ci récupère, en
quelques se maines, les forte
resses
perdues.
A l'automne
134 1 , Jean de Montfort est cap
turé.
Plein d'orgueil
et persuadé
du caractère définitif de sa vic
toire , le duc de Normandie
rentre à Paris et accompagne
lui -m ê
me so n prisonnier à la ]
prison du Louvre.
Mais le jeune ""
prince oublie un peu vite
qu 'Edouard Ill d'A ngleterre a
fait alliance avec
Montfort et,
s
urtout , la haine tenace que lui
voue à présent Jeanne de
Flandre, comtesse de Montfort
et épouse du captif.
Les Anglais entrent
en scène
Dès l'é té 1342, Jeanne de
Flandre, qui a « courage d'hom
me
et cœur de lion », s'établit à
Hennebont, port puissamment
défendu .
Fermement décidée à
continuer la lutte, elle reprend
contact avec les Anglais.
Quelques mois
plus tard, à la
Toussaint 1342, l'armée
d'Edouard Ill débarque en Bre
tagne
et s'établit près de
Vannes.
En plein hiver , les
Anglais lancent
de grandes che
vauchées,
pillent le pays sans
cependant conquérir aucune
place décisive.
lis échouent
devant Rennes et Nantes,
tenues
par Charles de Blois, et,
lors
du siège de Vannes, pour
tant méthodiquement organisé,
ils sont pris
au piège , encerclés
par les troupes du duc de Nor
mandie .
Alors qu 'aucun des
deux camps ne paraît pouvoir
l'emporter, le duché est désolé
par une véritable guérilla .
En janvier 1343, la situation est EDITIONS ATLAS
comp lète ment bloquée.
Pen
dant que l'armée royale tient
solidement Nantes et Rennes,
des garnisons anglaises occu
pent de nombreuses cités bre
tonnes .
Tous cherchent un
dénouement rapide .
Les trêves de
Malestroit
Une issue se dessine enfin
grâce aux bons offices des
légats du pape Clément VI qui
imposent une trêve aux belli
gérants.
A Malestroit, le 19 jan
vier 1343, Edouard Ill rencontre
le duc de Normandie .
lis
conviennent d'un désengage
ment réciproque .
Les deux
clans bretons sont ainsi laissés
face
à face .
Libre à eux de pour
suivre ou non
leur guerre fratri
cide.
En février, Edouard Ill
quitte la Bretagne.
Puis, c'est
au tour de Jeanne de Flandre,
dont la raison commence à
vaciller .
Quant à Charles de
Blois, duc de Bretagne quelque
peu délaissé par son suzerain,
le roi de France Philippe VI, il
doit à présent reconquérir seul
son
duché ..
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