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François Ier et les splendeurs de Fontainebleau

Publié le 19/08/2013

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peu plus tard, feront florès dans les châteaux français. Elle s'ouvre à l'est, du côté des appartements du roi, et déploie jusqu'à l'ouest une série de compositions. Fresques et cartouches célèbrent les grands principes de la monarchie et les vicissitudes du règne, panégyrique de François r, cycle complexe inspiré de la mythologie et d'auteurs de l'Antiquité. Y sont développés, entre autres thèmes : «La Guerre«, symbolisée par le combat des Centaures et des Lapithes ; «L'Ignorance chassée«, représentant le roi, l'épée et un livre à la main, aux côtés d'hommes et de femmes aux yeux bandés, «L'Unité de l'État«, où François Ier, vêtu tel un empereur romain, est entouré de son peuple. Ce type de programme symbolique est repris dans la chambre de la duchesse d'Étampes, favorite du roi. L'histoire d'Alexandre le Grand y est illustrée par des tableaux tels que «Alexandre domptant Bucéphale« ou «Le Mariage d'Alexandre et de Roxane«.

« Une demeure d' avant~garde François le ' pense surtout au décor intérieur de son nou­ veau palais, dans lequel il ac­ cueillera et éblouira tous les grands de ce monde - ainsi Charles Quint, en 1540 .

La conception d'un programme iconographique dans son en­ semble et la réunion de la col­ lection royale de curiosités et d 'œuvres des grands maîtres italiens font de Fontainebleau un creuset inégalable .

La réus­ site est incontestable .

L'écri­ vain Brantôme ne manque pas de le souligner dans ses mé­ moires : « La table du roi était une vraie école , car il s'y trai­ tait de toutes matières , autant de la guerre que des sciences hautes et basses ».

François l e' est rentré ébloui par tout ce qu'il a vu en Italie.

Aussi, pour réaliser son projet, organise+ il, sur le chantier royal, la ren­ contre de deux artistes italiens : Le Rosso, peintre originaire de Florence , et Le Primatice, formé au métier de décora­ teur-stucateur à Mantoue et également peintre .

Le roi leur accorde tous les moyens né­ cessaires à la mise en place d'un système décoratif sur le modèle italien, alliant le stuc­ enduit imitant le marbre- et la fresque dans des cycles allé­ goriques et mythologiques sans précédent en France .

Les merveilles du palais La galerie dite «Fran ç ois le'» illustre à merveille la volon ­ té du roi d'associer , dans une leçon d'humanisme des ­ tinée à ses contemporains, art et gouvernement pour la gloire de son royaume .

Cette pièce a une forme nouvelle .

C'est le premier exempl e sub­ sistant de ces galeries qui, un peu plus tard, feront florès dans les châteaux français.

El­ le s'ouvre à l'est, du côté des appartements du roi, et dé­ ploie jusqu'à l'ouest une série de compositions .

Fresques et cartouches célèbrent les grands principes de la monar ­ chie et les vicissitudes du règne, panégyrique de Fran ­ çois l e', cycle complexe inspiré de la mythologie et d'auteurs de l'Antiquité .

Y sont dévelop ­ pés, entre autre s thèmes : «La Guerre » , symbolisée par le combat des Centaures et des Lapithes ; «L 'Ignorance chas­ sée » , représentant le roi, l'épée et un livre à la main , aux côtés d'hommes et de femmes aux yeux bandés , «L'Unité de l'État », où Fran­ çois le ', vêtu tel un empereur romain, est entouré de son peuple .

Ce type de program­ me symbolique est repris dans la chambre de la duches­ se d'Étampes , favorite du roi.

L ' histoire d 'Alexandre le Grand y est illustrée par des tableaux tels que «Alexandre domptant Bucéphale » ou «Le Mariage d 'Alexandre et de Roxane ».

L 'ensemble des décors et la formule des stucs, qui enca ­ drent les fresques dans des fi- DES TRAVAUX INACHEVÉS À LA MORT DU ROI Mort en 1547, François 1"' n'a pas eu le temps de contempler son œuvre et l'achèvement de sa demeure favorite ainsi embellie.

Séduit par l'attrait de ce projet, ses successeurs , Henri Il puis Charles IX, continuèrent les travaux.

Achevé sous la direction d'artistes italiens puis français, ce châ teau de Fontainebleau constitue une œuvre exemplaire, tant au plan des arts qu 'au plan de la manière de gouverner.

Les grands rois qui suivirent ne l'oublièrent pas .

gures féminines aux formes al­ longées ou des motifs de «cuirs découpés », intègrent par ailleurs un style nouveau et délicat , le maniéri sme , qui imprime sa marque à ce que l'on appelle désormais la «Première École de Fontaine ­ bleau » .

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