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Gabon

Publié le 20/01/2012

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gabon

Petit pays d'Afrique équatoriale (267 667 km2) peuplé,

selon les statistiques officielles exagérément optimistes, de

900 000 habitants, le Gabon, délaissé par le colonisateur

français, est devenu le pays le plus prospère d'Afrique

noire et le second du continent après la Libye avec un

PNB de 1 560 dollars par habitant. Il connaît un remarquable

essor économique par la mise en exploitation de richesses

minérales exceptionnelles. Sous l'égide d'un parti unique

qui monopolise la politique, il s'est engagé dans de très

ambitieux projets de développement économique en même

temps qu'il se dégageait de l'influence trop exclusivement

française comme en témoigne son retrait de l'OCAM ....

gabon

« depuis 1961, contient des réserves de plus d'un million de tonnes de minerai et celle d'Oklo, exploitée depuis 1971, 1,6 million de tonnes.

Le Gabon a produit 1 762 tonnes de concentré d'uranium à 45/50 p.

100 en 1975.

L'ex­ ploitation du fer de Belinga (565 millions de tonnes de réserves d'un minerai d'une teneur de 65 p.

100) com­ mencera sitôt que le Tranagabonals atteindra Je gisement.

4 Toutefois la mise en valeur du pays connaît certaines difficultés à cause de J'Insuffisance de main-d'œuvre (conséquence de la faiblesse de la population) et de cadres malgré une alphabétisation proche de 100 p.

100.

L'attrait des salaires industriels nuit à la formation d'un paysannat stable et productif et le Gabon doit Importer beaucoup de produits alimentaires.

Par ailleurs, les vastes projets industriels (pétrochimie, industrie du bois, de la pâte à papier, de la cellulose, du traitement du manga­ nèse, etc.) nécessitent l'appel aux capitaux étrangers, ce qui accroit la dette extérieure.

Toutefois la balance com­ merciale est fortement excédentaire (210 milliards de francs CFA d'exportations contre 128 milliards CFA d'lm· portations) et le troisième plan (1976-1980) prévoit près de 600 milliards CFA d'Investissements.

5 Premier président de la République, Léon Mba, parti· san autoritaire d"un régime présidentiel, a peu à peu éli­ miné l'opposition de l'Unité démocratique socialiste gabo· naise (UDSG) de Jean-Hilaire Aubame.

Mba avait dO faire appel à l'armée française en 1964 pour résister à un putsch militaire.

A sa mort, en 1967, le vice-président Albert-Bernard Bongo lui a succédé.

Il réorganise le BDG, devenu Parti démocratique gabonais (PDG) à sa dévotion et se fait élire président en 1973 (avec 99,6 p.

100 des voix).

Converti à l'islam, il a pris le prénom d'Omar .. »

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