Génocide juis
Publié le 06/12/2014
Extrait du document
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Ce tableau témoigne des horreurs vécues par les déportés dans les camps d'exterminations.David Olère
ayant fait partie d'un sonderkommando est à même d'illustrer les conditions d’exécutions atroces et
barbares auxquelles étaient soumis les déportés.
Tout d'abords,ce tableau aux teintes ternes et grises présente un espace plein, sans vide, dans lequel on
observe des hommes , des femmes , des enfants , ainsi que des bébés( et même un fœtus dans le ventre
de sa mère ), squelettiques et nus dans une pièce dans laquelle ils sont imbriqués les uns dans les autres.
Leurs maigreur s'explique par les conditions difficiles de travail forcé et de sous-alimentions qu'ils
subissairnt.En effet , les populations juives déportés issue de toute l'Europe étaient pour la plus part
transférées dans des camps d'exterminations situés en Pologne, cela impliquait pour eux de longs trajets
en train , durant lesquels ils étaient privés d'eau , de nourritures et de dispositions sanitaires
convenables.Dès leurs arrivés dans les différents camps , dont le plus important était Auschwitz-
Birkenau, ces juifs étaient soumis à un tri qui les divisaient en deux groupes: les plus aptes devaient
travailler jusqu'à leurs mort , tandis que les jugés inaptes étaient transférés directement dans des
chambres à gaz déguisées en douches où ils étaient exécutés par asphyxie au gaz Zyklon B.
Cette toile présente un aspect important de l’extermination des juifs et de tziganes, en effet assassinats
de masse par gazage a été le plus dévastateur des sentences nazi infligé aux Juifs, il a causé plus de 3 000
000 morts Juifs et Tziganes.
Les souffrances atroces qui accompagnaient ces hommes et ces femmes,
sont ainsi illustré dans cette toile par l’expression que dégagent les personnages: bouches ouvertes criant
de désespoir, les yeux vides et blancs.
De retour en France en 1945 , David Olère trouve dans le dessin , un moyen d'exprimer sa souffrance et
de supporter ce qu'il a vécu et d'éviter de sombrer dans la folie.Il veut faire de son œuvre un témoignage
afin que l'on n'oublie pas se qui s'est passé durant cette guerre d’anéantissement..
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