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Géographie L' EUROPE

Publié le 09/02/2019

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À partir de 1799, Napoléon Bonaparte édifie un vaste empire, constitué d’un certain nombre d’États satellites. Le traité de Vienne (1815) y met un terme et modifie profondément la carte politique de l’Europe. Le mouvement des nationalités, qui agitent le continent de 1850 à 1914, est à l’origine notamment de l’unification de l’Italie et de l’Allemagne. La révolution industrielle prend son essor en Grande-Bretagne, et se répand sur le continent, générant une forte croissance économique. La plupart des pays européens forment alors de grands empires coloniaux. Ces empires témoignent d’une prééminence qui repose sur une suprématie technique et industrielle du vieux continent.

 

En moins d’un demi-siècle (1914-1945), l’Europe cesse de dominer le monde. En effet, la montée des tensions nationalistes débouche sur deux conflits mondiaux meurtriers dont l’Europe est le principal théâtre. À l’issue de la Première Guerre mondiale, les traités de Saint-Germain (1919) entre les puissances victorieuses et l’Em-pire austro-hongrois, ceux de Sèvres (1921) avec l’Empire ottoman marquent la dislocation de ces

 

LA CONSTRUCTION EUROPÉENNE

 

Le processus qui doit conduire à terme à l’unification de l’Europe s'engage au lendemain de la Seconde Guerre mondiale sous l’impulsion de la France, la République fédérale d’Allemagne (RFA), la Belgique, l’Italie, le Luxembourg et les Pays-Bas.

 

En 1951, la signature du traité de Coopération européenne du charbon et de l'acier (CECA) entre les pays du Bénélux, la France, l'Italie et la RFA marque le début de la construction européenne au travers d’une coopération économique accrue. Le traité de Rome précise dans son article 237 que «tout État européen peut en devenir membre». Cinq ans plus tard, ils signent le traité de Rome qui crée la Communauté économique européenne (CEE), avec comme but affiché la formation d’un marché unique. De 1957 à 1986, la CEE s’agrandit avec l'intégration de la Grande-Bretagne, de l’Irlande et du Danemark en 1972, de la Grèce en 1981, de l'Espagne et du Portugal en 1986; la signature de l’Acte unique en 1987 marque un tournant dans l’histoire de la construction européenne avec la perspective d’une union politique: libre circulation des personnes, des biens et des marchandises à l'intérieur des pays membres (1993).

 

Le traité de Maastricht s’est engagé au début des années 1990 sur la voie d’une coopération accrue, tant en matière économique et monétaire que sur le plan de la politique étrangère et sociale. De nouveaux pays comme l’Autriche, la Finlande et la Suède rejoignent l’Union européenne, qui a remplacé la CEE. Le prochain élargissement est prévu pour les années 2004-2005. La Pologne, la Hongrie, la République tchèque, la Slovénie (qui jouxtent l’Autriche et l’Allemagne), Chypre et l'Estonie sont pressentis pour participer à cette vague. En juillet 1997, la Commission européenne lance «Agenda 2000» afin d'examiner les demandes d'adhésion à l'UE, de mettre au point les procédures d’élargissement aux pays de l’Europe de l'Est et de prévoir le développement futur de la Communauté - Politique agricole commune (PAC), politiques régionales - et le cadre de la future monnaie unique. L'union monétaire doit entrer en vigueur en janvier 1999, avec la mise en circulation de l’Euro.

 Le Parthénon, situé sur /'Acropole à Athènes, était un temple dédié à Athéna, déesse de la raison. Entre autres choses, la civilisation grecque nous a légué la philosophie, c'est-à-dire la connaissance par la raison.

Après la mort de Franco en 1975, l’Espagne a connu une période de libéralisation dans tous les domaines et de renouveau culturel appelée Movida.

 

En 1986, le pays est entré dans la CEE, ce qui fut très bénéfique pour son économie.

empires et l’émergence de nouveaux États. Un peu plus de deux décennies ont passé et avec elles un nouveau conflit qui laisse l’Europe encore un peu plus affaiblie. En février 1945, avant même la défaite définitive des puissances de l’Axe (Allemagne, Italie), les dirigeants alliés se réunissent et se mettent d’accord sur un découpage de l’Europe en zones d’influence américaine et soviétique (conférence de Yalta). L’année suivante, Winston Churchill, Premier ministre anglais, dénonce « le rideau de fer descendu sur le continent, depuis Szczecin sur la Baltique jusqu’à Trieste sur l’Adriatique ». Jusqu’en 1989, l’Europe reste scindée en deux avec, d’un côté, les pays sous le contrôle de l’URSS et, de l’autre, les pays de l’Europe occidentale.

 

Ces derniers s’organisent et entament un long processus d’unification. L’aide américaine (plan Marshall) aux États européens ravagés par la guerre est d’abord dispensée dans le cadre de l’Organisation européenne de coopération économique (OECE), qui devient en 1961, l’Organi-sation de coopération et de développement économique (OCDE). En 1951, la signature du traité

 

de Coopération européenne du charbon et de l’acier (CECA) entre les pays du Bénélux, la France, l’Italie et la République fédérale d’Allemagne (RFA) marque le début de la construction européenne à travers une coopération économique accrue. L’OTAN, quant à elle, réunit les pays de l’Europe occidentale autour des États-Unis, dans le but d’opposer à l’autre grande puissance, l’URSS, une cohérence politique et militaire. Pendant ce temps, à l’est, les démocraties populaires resserrent leur lien avec l’URSS en participant à des organisations économique (Comecon en 1949) ou militaire, le Pacte de Varsovie (1955).

 

Une carte politique en mutation : de l’éclatement à l’union

 

En 1989, l’effondrement du communisme en Union soviétique et dans ses pays satellites a profondément modifié la carte politique du vieux continent. Elle a mis fin d’abord à la division du continent en deux blocs. Après la chute du mur de Berlin, l’Allemagne est réunifiée de façon pacifique. Puis, entre 1991 et 1992, avec le démantèlement de l’URSS, quinze nouvelles

 

républiques indépendantes sont constituées. Enfin, la Yougoslavie éclate au prix d’un conflit sanglant, qui va durer quatre longues années (1991-1995), en cinq républiques indépendantes entre 1991 et 1994 (Bosnie-Herzégovine, Croatie, Macédoine, Slovénie et République fédérale de Yougoslavie, qui comprend la Serbie et le Monténégro). La Tchécoslovaquie se scinde sans heurts en deux États en 1993 - la République tchèque, avec Prague pour capitale, et la Slovaquie, avec Bratislava. Les démocraties populaires d’Europe de l’Est se convertissent au libéralisme.

 

Au même moment, les États de l’Europe occidentale tentent de s’unir. Le traité de Maastricht (1992) consacre la construction d’une Europe monétaire et politique. Entré en vigueur en novembre 1993, ce traité a transformé la Communauté économique européenne (CEE) en Union européenne (UE), avec l’entrée en 1995 de l’Autriche, de la Finlande et de la Suède. De son côté, l’Europe centrale (entre l’Europe occidentale et la Russie d’Europe) est à la recherche de garanties de sécurité, afin de signifier à la Russie l’irréversibilité des changements géopolitiques

La Hongrie, la Bologne, la République tchèque, la Slovénie ainsi que les trois Républiques baltes (Estonie, Lettonie, Lituanie) réclament leur intégration dans le système de sécurité de l’OTAN. L’idée de l’élargissement de l’alliance a connu en 1997 une accélération spectaculaire, la Russie en reconnaissant le principe.

 

Vers plus de démocratie?

 

Politiquement, l’Europe a connu une avancée démocratique spectaculaire. Après des années de dictatures militaires, l’Espagne, la Grèce et le Portugal se sont dotés au milieu des années 1970 de régimes démocratiques parlementaires. Avec l’effondrement du monde communiste, les pays d’Europe centrale et orientale ont rejoint, à leur tour, les systèmes politiques démocratiques, caractéristiques des pays de l’Europe occidentale. Ainsi a-t-on pu voir, dans les différentes élections s’instaurer une alternance entre « réformateurs » et anciens communistes, plus ou moins convertis à l’économie de marché. Mais certains Etats européens doivent faire face à des mouvements démocratiques ou terroristes qui remettent en cause leur souveraineté sur une partie de leur territoire. En effet, alors que l’Europe s’engage dans l’Union, certains des pays qui la composent semblent menacés de désintégration sous l’action de forces centrifuges de plus en plus puissantes. La Belgique, composée de deux communautés linguistiques (flamande et wallonne) rivales, est au bord de l’implosion en dépit d’un système politique fédéral. En Espagne, bien que Madrid accorde à ses régions une vaste autonomie, violence politique, attentats et enlèvements commandités par l’organisation séparatiste basque (ETA), endeuillent périodiquement la péninsule. Des tentations indépendantistes agitent des politiciens du nord de l’Italie, la Ligue du Nord prônant la séparation des régions situées entre le Piémont et le Frioul du reste de l’Italie. La Corse fait régulièrement parler d’elle, mais, derrière les revendications nationalistes, se cachent souvent des intérêts économiques crapuleux.

 

Mais le véritable défi à venir sera d’apporter la preuve qu’au-delà de la diversité des langues et des cultures, l’Europe peut devenir une superpuissance économique et un modèle démocratique.

Très frappée par la crise économique dans les années 1970-1980, l’Ecosse (ici, Edimbourg) a trouvé un second souffle grâce à l’aide communautaire.

▼ Candidate à l’UE, La Pologne (ici, la vieille ville de Varsovie) est un des pays de l’ex-bloc soviétique a avoir le mieux réussi sa transition vers l’économie de marché.

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« L'Europe fixé.

Les plaines côtières sont rares (plaine du Languedoc, plaine du Pô), parfois baignées par des mers intérieures (mers Tyrrhénienne, Adria­ tique, Ionienne, Égée).

Climats continental et océanique L'Europe bénéficie d'un climat tempéré mais selon la latitude, la plus ou moins grande proxi­ mité de la mer ou encore l'altitude des diffé­ rences climatiques sensibles entre les régions apparaissent.

Les régions les plus septentrionales (Islande, Laponie) subissent des températures glaciales et les zones montagneuses de haute altitude connaissent également des températures très froides.

À l'extrême nord du continent, la végéta­ tion est rare, la terre est gelée ou recouverte par la neige une bonne partie de l'année.

La végéta­ tion alpine est étagée : forêts de feuillus (chênes, hêtres, bouleaux), puis de conifères (sapins, épi­ céas, mélèzes) et enfin alpages (pâturages) dont la limite supérieure se situe entre 2000 et 3000 m.

L'Europe du nord-ouest et de l'ouest (les îles bri­ tanniques, le Danemark, les Pays-Bas, la Bel­ gique, le Luxembourg, l'Allemagne occidentale et la France du nord et de l'ouest, les côtes espa­ gnoles et portugaises ...

) est dominée par un cli­ mat océanique, caractérisé par des tempéra­ tures annuelles modérées et des précipitations moyennes réparties tout au long de l'année.

Les côtes occidentales balayées par des vents d'ouest sont couvertes de landes (bruyères, ajoncs, genêts) et, vers le nord, de tourbières et de forêts de bouleaux.

Le temps est instable et les précipitations tiennent plus du crachin que de la pluie.

Les influences maritimes s'estom­ pent, au fur et à mesure que l'on progresse à l'intérieur du continent.

La partie méridionale de la Suède et de la Fin­ lande, la Pologne, l'Allemagne orientale, les régions danubiennes, le centre de la péninsule balkanique et la Russie connaissent un climat de type continental, marqué par de fortes ampli­ tudes thermiques (températures froides en hiver et chaudes en été).

Des précipitations régulières tombent sous forme de neige pendant les mois d'hiver .

L'été les pluies tombent sous forme d'orages.

Les forêts de bouleaux et de conifères (sapins, épicéas), appelées par endroit la taïga, sont nombreuses dans ses régions.

Lorsque l'on monte vers le nord, la toundra -végétation dis­ continue formée de lichens, d'arbres nains et de buissons -remplace la taïga.

Au nord de la mer Noire et de la mer Caspienne, l'aridité entraîne une végétation de type steppique, c'est-à-dire constituée d'herbes ou de plantes adaptées à la sécheresse.

C'est au printemps que les fleuves ali­ mentées par la fonte des neiges connaissent leur débit le plus important.

Au contraire, l'été, à cause de la sécheresse, et l'hiver , à cause du gel, les fleuves connaissent leur minimum.

Climat méditerranéen L'Europe méridionale (péninsule Ibérique, sud de la France, Italie, bande côtière de la Dalmatie, Grèce) bénéficie d'un climat méditerranéen : longues périodes d'ensoleillement, étés secs et chauds, hivers doux.

Les pluies, souvent vio­ lentes, sont concentrées dans les saisons intermé­ diaires (printemps et automne).

Les vents (Mis­ tral, Tramontane, Sirocco venu d'Afrique) peu­ vent être redoutables.

Le faible taux annuel des 1: 25 000 000 o...._.....,_..25;;;,0==""SOOkm 4 0' 3 0 ' o.

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s ' ., précipitations favorise une végétation de rési­ neux, d'épineux et d'arbustes (maquis et gar­ rigues).

Les vignes, les forêts de chênes verts, sou­ vent dégradées, et les oliviers font parties des pay­ sages typiques des régions méditerranéennes.

Les fleuves de ces régions connaissent des débits très irréguliers, avec des minima estivaux et des crues souvent catastrophiques en automne et en hiver.

Une forte densité de population L:Europe, avec ses 700 millions d'habitants, a une forte densité de population (moyenne de 64 hab ./km2).

De très fortes concentra tions humaines s'observent le long d'un croissant qui s'étend de Liverpool à Florence.

Il comprend le sud-est de l'Angleterre, les pays du Bénélux (Pays­ Bas, Belgique, Luxembourg), l'Allemagne rhé­ nane, le nord de la France, la majeure partie de la Suisse et l'Italie du Nord, les Alpes marquant une interruption.

Ces régions sont des zones de o· 20 ' d Er9 G���enta\ a Djebel Nefousa "._.

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R - r- o r ,' long.

Est 100 de Greenwich concentration urbaine, avec des activités indus­ trielle et tertiaire très développées.

Le Bassin parisien, les agglomérations de Lyon, de Lis­ bonne de Barcelone et de Berlin constituent également de grands foyers de concentration humaine, mais ils sont entourés de zones moins densément peuplées.

L:organisation urbaine peut être très différente d'un pays à J'autre.

Par exemple, celle de l'Allemagne rhénane avec son grand nombre de villes concurr�ntes, tranche avec Je centralisme français (l'Ile-de-France concentre 18,3% de la population totale du pays).

Les contrastes entre zones rurales et urbaines sont particulièrement sensibles en Europe occidentale.

Le travail de la terre n'occupe cepen­ dant qu'une faible proportion de la population active (en raison de son hypermécanisation).

Tou­ tefois, des disparités existent : par exemple, au Por­ tugal, la population rurale représente 66% de l'ensemble, contre 11% en Grande-Bretagne et 3% en Belgique.

Les campagnes ont tendance à se 10' -v U'E a. »

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