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Géographie LE CANADA

Publié le 04/02/2019

Extrait du document

canada

LES GRANDES DATES

 

1497:

 

Découverte officielle du Canada par Jean Cabot (au nom de l’Angleterre)

 

1524:

 

Nouvelle expédition pour le compte de la France. Conquête de la « Nouvelle-France »

 

1534:

 

Expédition de Jacques Cartier

 

1608:

 

Fondation de Québec

 

1642:

 

Fondation de Montréal

 

1663:

 

Le Canada devient province française

 

1689-1713 :

 

Guerre entre les colons français et anglais

 

1754-1761:

 

Guerre entre les colons français et anglais

 

1763:

 

Traité de Paris : la France renonce à la Nouvelle-France au profit de l’Angleterre

 

1774:

 

Signature de l’Acte de Québec (les Français conservent leur religion et leurs institutions)

 

1840:

 

Acte d’union : le Haut et le Bas-Canada forment la nouvelle province du Canada uni

 

1867:

 

Création de la Confédération canadienne 1914-1918:

 

Le Canada participe à la Première Guerre mondiale aux côtés des Alliés.

 

1931:

 

Statut de Westminter: le Canada est un dominion indépendant

 

1939:

 

Le Canada déclare la guerre à l’Allemagne

 

1982:

 

Rapatriement de la Constitution canadienne depuis Londres : le Canada est totalement indépendant

 

1987:

 

Accord du lac Meech

 

1992:

 

Accord de Charlottetown

 

1994:

 

Entrée en vigueur de l’ALENA

 

Mais les effets d’une relance se font sentir depuis 1995: le taux de croissance annuel (3,5% en 1997), la réduction des déficits publics, la stagnation de l’inflation, la baisse des taux d’intérêt en sont une confirmation.

 

De la colonie à la Confédération

 

Le Canada doit son origine à la réunion, en 1763, sous la domination britannique, des colonies anglaises et françaises qui existaient déjà dans cette région depuis les xvie et xvue siècles. Par le traité de Paris, la France est contrainte de céder ses deux possessions (Québec et rive gauche du Mississippi) à la puissance rivale, l’Angleterre. Cependant, le Québec, majoritairement français, conserve des droits propres: maintien de la religion catholique et adoption d’institutions propres.

 

Un acte constitutionnel, émis par le gouvernement anglais, partage en 1791 cette province fran-

Bois de coupe, pâte à papier, papier journal: à de nombreuses industries vivent du bois, A ressource naturelle couvrant 2 000 000 km2.

çaise en deux: le Bas-Canada (Québec) et le Haut-Canada (futur Ontario) où s’installent des Anglais. Le pouvoir réel est aux mains d’un gouverneur général nommé par le gouvernement anglais, mais on garantit aux deux provinces une autonomie linguistique et législative. L’Acte d’union de 1840 réunit à nouveau les deux provinces.

 

En 1867, entre en vigueur l’Acte de l’Amérique du Nord britannique. Il consacre la naissance de l’État fédéral du Canada, formé par les provinces de l’Ontario, du Québec, de la Nouvelle-Écosse et du Nouveau-Brunswick. Entre 1870 et 1905, d’autres provinces et territoires entrent dans la Fédération (Terre-Neuve n’intégrera l’État qu’en 1949, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale). Mais la politique extérieure du dominion anglais reste sous le contrôle de Londres. En 1926, le Canada choisit d’intégrer le Common-wealth, dans le cadre duquel il obtient en 1931 une totale indépendance politique. En 1982, l’État fédéral du Canada a adopté une nouvelle Constitution (succédant à celle votée en 1867), laquelle consacre l’indépendance totale du Canada par rapport à la Grande-Bretagne.

 

Bien que le souverain britannique soit toujours le chef de l’État fédéral, son pouvoir est seulement honorifique. 11 est représenté sur place par un gouverneur général nommé pour une durée de cinq à sept ans. La quasi-totalité du pouvoir exécutif appartient en fait au Premier ministre, qui choisit lui-même son propre cabinet; le Sénat et la Chambre des communes assurent le pouvoir législatif. Chacune des dix provinces fédérées est gouvernée par un lieutenant-gouverneur en conseil (représentant de l’État), qui assure le pouvoir exécutif, et un Parlement constitué d’une seule Chambre.

 

Courants séparatistes

 

Le fédéralisme est remis en question. La situation économique et linguistique a nourri chez les Canadiens francophones un mouvement sépara

 

tiste, essentiellement dans la province du Québec, qui revendique son indépendance. Une première tentative de sécession a lieu en 1980, lors d’un référendum proposé par René Lévesque, Premier ministre de la « Belle Province » et leader du Parti québécois. Mais à l’issue de cette consultation, la majorité des Québécois a décidé le maintien de la province dans l’État fédéral.

 

Malgré ce premier échec, la forte minorité séparatiste, loin d’avoir renoncé, tente d’obtenir l’adoption de nouvelles lois définissant le Québec comme «une société distincte» jouissant d’une plus grande indépendance. D’où la signature de l’accord du lac Meech, le 3 juin 1987, sur l’initiative du Premier ministre québécois Brian Mulroney Cet accord permet à la province francophone d’adhérer à la Constitution canadienne, en adoptant ce fameux statut de «société distincte». Mais cet accord n’entre pas en vigueur car Terre-Neuve et Manitoba refusent de le ratifier. Le 28 août 1992, un nouveau projet de révision constitutionnelle, celui de Charlottetown, est élaboré. Bien qu’il semble satisfaire toutes les provinces et les communautés autochtones, 54,4% des Canadiens le rejettent lors du référendum du 26 octobre 1992. Face à son impopularité croissante, Mulroney démissionne le 24 février 1993. La jeune ministre Kim Campbell, du Parti conservateur lui succède en juin. C’est la première femme Premier ministre du pays. Mais les élections fédérales d’octobre 1993 sont remportées par le Parti libéral. Son chef, Jean Chrétien, est nommé Premier ministre. Il demande aux Canadiens de délaisser les problèmes constitutionnels pour se consacrer à la lutte prioritaire contre le chômage.

 

Cependant, l’abandon de cette question semble d’autant plus improbable qu’au Parlement l’opposition fait apparaître, d’une part, le nouveau Bloc québécois, qui prône l’autonomie, et, d’autre part, le Reform Party, ultra conservateur et bien déterminé à ne faire aucune concession au Québec. La souveraineté du Québec est une nouvelle fois soumise à référendum le 30 octobre 1995: elle est rejetée par 50,5% des Québécois. Depuis lors, la question séparatiste est toujours en suspens.

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« Le Canada 0 500 N l OC ÉAN GLACIAL ARCTI QUE 1000 km MER DE importants étant le lac Winnipeg (24000 km2), dans le Manitoba, le Grand Lac des Esclaves (28 500 km2) et le Grand Lac de l'Ours (31 000 km2), dans les Territoires du Nord-Ouest.

Un climat rude Le Canada est un pays au climat rigoureux où les hivers, qui durent de quatre à six mois, connais­ sent des températures extrêmes pouvant des­ cendre jusqu'à -sooc et sont marqués par des chutes de neige fréquentes (1 à 9m par an).

Les étés sont courts et frais (0 à 10°C).

Un quart du territoire est gelé en permanence.

Dans les îles du Nord et sur la côte arctique, le froid est une constante; la moyenne annuelle des tempéra­ tures ne dépasse pas 0 oc.

Le pays est soumis à une influence arctique, continentale en hiver et maritime en été, amenant sur le pays des températures très basses ainsi que des vents très violents.

L'été, le Québec, l'Ontario et la majorité des provinces des Prairies sont par­ fois balayés par des masses d'air tropicales faisant Groenland MER DU OCÉAN ATLANTIQUE rapidement remonter le thermomètre.

Les bor­ dures océaniques sont plus tempérées.

Sur la côte Pacifique, les hivers sont doux, mais enneigés, et les étés sont frais et peu humides.

Sur la côte Atlantique, les saisons sont plus marquées, avec des hivers froids, des étés chauds et humides.

La nature du tapis végétal est liée à la rigueur du climat.

La flore devient plus riche et plus diversifiée à mesure que l'on se dirige vers le sud.

Le Grand Nord est le domaine de la toun­ dra (plaine constituée de mousse et de lichens, voire de quelques arbres), à laquelle succèdent, vers le sud, une savane subarctique, puis la forêt (forêt boréale, sur le littoral Pacifique, forêt tem­ pérée sur la côte Atlantique).

Le Centre du pays est le domaine de la prairie.

...,..

Deuxième ville francophone du monde, Montréal, d'aspect plutôt nord-américain, a la particularité de posséder un centre-vi/le concentré et un Immense réseau souterrain offrant des services variés.

Ce dernier permet aux habitants de • magasiner • sans avoir à sortir dehors durant le vigoureux hiver.. »

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