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Géographie POITOU-CHARENTES

Publié le 06/02/2019

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Une secteur industriel varié

 

Si le Poitou-Charentes n’a bénéficié ni de la première, ni de la deuxième révolution industrielle, en raison de l’absence de matières premières dans son soussol, la région a su développer quelques beaux fleurons, car elle dispose d’un tissu de PME-PMI familiales extrêmement innovantes. Aussi, s’il lui a été difficile d’échapper à la crise économique des années 1980-1990: la région a perdu 17% de ses emplois industriels en vingt ans. Elle a profité des restructurations pour renforcer ses anciennes industries du textile, du papier, du cuir et du bois. C’est ainsi que la filière imprimerie-papeterie (Bachelier-Billaud) demeure l’un des plus gros investisseurs régionaux.

 

Mais ce qui fait la richesse industrielle de la région, ce sont les équipementiers automobiles (Valéo, Michelin), l’agro-alimentaire (Rémy Martin), et les activités à haute valeur ajoutée telles que l’aéronautique (Snecma, Aérospatiale), la chimie (Rhône-Poulenc à La Rochelle), l’armement, la construction nautique Gris Catamaran) et électrique (Alcatel-Alsthom) et les télécommunications (TDR à Jaunay-Clan).

 

En conséquence, si le PIB industriel demeure encore inférieur à la moyenne nationale, le Poitou-Charentes fait preuve d’un réel dynamisme, à l’instar du Futuroscope et de l’industrie éminemment exportatrice du cognac, dont bénéficie toute la région.

 

Un tertiaire en pleine expansion

 

Si le secteur tertiaire n’emploie encore que 59,6% des actifs régionaux (contre 67,8% pour l’ensemble national), il rattrape rapidement son retard.

 

La région s’est dotée d’une deuxième université à La Rochelle et de plusieurs formations supérieures qui lui ont permis d’accroître le nombre de ses étudiants (39 500 en 1993). Le secteur des assu-

Construit en

 

1988, un pont de trois kilomètres relie l’ile de Ré, dans l’Atlantique, à La Rochelle. L’ostréiculture, la pêche, les marais salants et la viticulture constituent les principales ressources de l’ile. Pendant l’été, s’y ajoutent les revenus liés au tourisme.

Ouvert en 1987 et situé près de Poitiers, le Futuroscope abrite un important centre de recherches scientifiques, un centre de congrès et un parc d’attractions qui présente les techniques les plus modernes de l’image.

écrans géants, cinéma en relief, cinéma circulaire, simulateurs. Aujourd’hui, dix ans après sa création, c’est un réel succès, qui a permis d’accueillir 2,8 millions de visiteurs en 1996 et de donner une image plus moderne de la région.

 

A proximité du Parc européen de l’image qu’abrite le Futuroscope, s’est créé un pôle technologique de 200 ha, qui regroupe des établissements de formation, des laboratoires de recherche, des entreprises, un centre de congrès, mais également des logements, des services hôteliers et de restauration. Autrement dit, le Futuroscope a suscité une vaste synergie d’activités tertiaires. Il préfigure en quelque sorte la cité du XXIe siècle.

« Poitou-Charentes comte de Poitiers.

À la mort de ce dernier, son apanage revient à la Couronne.

Mais les rivalités entre Français et Anglais ne tardent pas à reprendre.

C'est le début de la guerre de Cent Ans (1337-1453) qui une nouvelle fois ravage la pro­ vince.

En 1360, le traité de Brétigny concède aux Anglais le Poitou, qui est reconquis en 1369 par Du Guesclin, le connétable de Charles V Les institutions royales se renforcent dans la province jusqu'au XVI' siècle.

La progression du pouvoir monarchique se poursuit lorsque sur­ viennent en 1562 les hostilités entre catholiques et protestants.

Les guerres de Religion ravagent le Poitou, car la Réforme y a fait de nombreux adeptes, notamment à La Rochelle.

La paix n'est rétablie qu'en 1598 , avec la signature de l'édit de Nantes.

Les protestants obtiennent plusieurs places de sûreté dans la région.

Quelques � révoltes surviennent à nouveau durant le xvn• � siècle, à la faveur de la Fronde paysanne, de la � révocation en 168 5 de l'édit de Nantes, mais elles :c sont vite réprimées par le pouvoir royal.

Cela va � favoriser une forte émigration de la population.

� Durant les xvn• et XVIII' siècles, la région connaît une belle réussite économique, car le commerce est prospère entre La Rochelle et l'Amérique tan­ dis qu'à l'intérieur des terres la production de cognac s'intensifie.

En 1790, après la Révolution, la Constituante crée les départements de la Charente-Inférieure O'actuelle Charente-Maritime), de la Vienne, de la Vendée, des Deux-Sèvres et de la Charente.

Mais dès 1793, la Vendée est secouée par des guerres qui vont opposer durant près de deux ans les royalistes à l'armée républicaine.

Ces guerres d'usure consacrent, en 1795, la victoire des répu- blicains.

Le département de Vendée ne sera ratta­ ché à la région Pays-de-la-Loire qu'au XX' siècle.

Un peuplement hétérogène La région Poitou.Charentes, malgré une superficie de 25809 km2, n'abrite que 2,82% de la popula­ tion française; c'est donc une région peu peuplée (62 hab./km2).

Elle connaît toutefois une augmentation lente de population puisqu'elle a gagné 26 851 habitants de 1982 à 1990.

Cet accroissement naturel n'est cependant pas le fait La bataille � de Poitiers (25 octobre 732) fut remportée par Charles Martel sur les Sarrasins venus d'Espagne.

Cette victoire marqua la fin de l'offensive musulmane en Occident.

En 1356, la ville de Poitiers fut le théâtre d'une autre bata ille : la défaite du roi de France Jean le Bon face aux Anglais.

' Situé sur le littoral atlantique, le marals poitevin est un ancien golfe marin qui a été peu à peu colmaté par les alluvions des rivières et assaini au Moyen Âge.

Couvrant environ 200000 ha, un parc naturel régional du Marais poitevin-Val de Sèvre-Vendée a été créé en 1979.

En été, des touristes naviguent en barque sur ce site surnommé la • Venise verte •.

de la natalité, puisque la région enregistre un taux de naissance (10,2%o) bien inférieur à la moyenne nationale (13,4%o).

Il est imputable au solde migratoire positif (0,22 %) enregistré pen­ dant la période 1990-1995.

Toutefois, ce faible taux de natalité a pour conséquence un vieillisse­ ment accru de la population.

Ainsi, les plus de soixante ans représentent 24,5% des régionaux contre 24,2% pour les moins de vingt ans.

Ce vieillissement est davantage perceptible dans les campagnes ou le long du littoral, lieu de résidence des personnes âgées.

Le peuplement régional. »

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