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Géographie : Soudan, Tchad, LA RÉPUBLIQUE CENTRAFRICAINE

Publié le 03/11/2011

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tchad

La population est très inégalement répartie. Le Sud, longtemps considéré comme un réservoir d'esclaves, est tellement vide que dans la province d'Equatoria, où 87 % des terres pourraient être utilisées, 2 % seulement sont mis en culture. La moitié de la population occupe à peine 1/7e du territoire; les secteurs les plus peuplés se répartissent en trois ensembles : la vallée du Nil, les grands périmètres d'irrigation, enfin, de Gédaref à El Fasher, une bande Est-Ouest, axée en gros sur le 14e parallèle et correspondant au principal secteur d'agriculture non irriguée.

tchad

« ans.

Quel que puisse être l'intérêt des terres irriguée s, il reste que 4/5 des surfaces cultivée s sont consacrées aux cultures sous pluie .

La moitié des terres effectivement cultivéf' r sont consacrées aux céréales qui, toutes, 01.

récemment réalisé d'importants progrès.

Le riz ne couvre cependant que 6 000 ha (0,07 Mqx) et le maïs 50 000 · (0,4 Mqx).

En 20 ans, les éten­ dues consacrées au blé ont décuplé (19 · 71 124 00(} h:: : 1,3·5 Mqx), mai s des gains encore plus importants ·ont été réalisés par les millets passés de 352 000 ha (1,81 Mqx) en 1948-5'2 à 700000 ha (4 Mqx) en 1971 et plus encore le sorgho (1946-52 : 820· 00(} ha et 6 Mqx; 1971 : 1 950 000· ha et 15 Mqx).

Par contre, les tuber ­ cules, cultivés dans le Sud, occupent une place très réduite (manioc 18 000 ha et 140•000 t).

Divers légumes et surtout les légumes secs jouent un rôle appréciable dans l'alimentation locale.

La canne à sucre, introduite grâce à l'irriga­ tion, aurait actuellement tendance à reculer (1971 : 12 00(} 'ha et 78 000 t de sucre).

La pro­ duction agricole se caractérise enfin par l'impor­ tance de cultures dont les récoltes sont en grande partie exportées; à ce groupe appartien­ nent les oléagineux, le coton et même la gomme arabique.

Celle-ci est très souvent fournie par des arbres qui ont été plantés , la gomme constitue le 2" poste des exportations (50 000 t par an soit de 80 à 9() % du comr -erce mon­ dial et 10·,1 % des exportations soudanaises ).

Importance des oléagineux.

Le coton Les oléagineux méritent une mention parti­ culière et par les progrès considérables qu'ils ont r alisés, et par la place occupée par certains à l'ét-.telle mondiale, et par le rôle qu'ils font jouer au Soudan dans le commerce mondial des corps gras.

Bien que les récoltes de ricin (13 0()0 t) aient sextuplé en 20 ans et que le Soudan (1•• expùrtateur africain) assure 7 % du commerce mondial, cette culture occupe peu de place.

Par contre, l'arachide est passée de 38 (}00 ha en 1948-52 (19 000 t) à 378 000> en 1971 (353 000 t) et fournit 7 % des exportations .

Le sésame déjà important en 1948-52 (158 OOQ ha et 98 800 t) a réali s é de tel s progrès (1971 : 11,5 M d'ha et 2,01 M t : 4• rang mondial) que seuls milliets et sorghos occupent plus de place.

Le Soudan assure J4 % du commerce mondial du sésame et celui -ci vient au 3• rang des expor­ t ations soudanaises (9,3 % du total).

La graine de coton fournit seulement 3,1 % des exportations du pays (2/- 5 sous forme d'huile) bien que le Soudan soit le 2• exporta­ teur mondial pour les graines et le 3• pour l'huile.

La fibre de coton fournit 57,7 % des exportations et le Soudan, &> vendeur, assure 5,7 % du commerce mondial (variétés à longues fibres particulièrement recherchées) .

Les pro­ grès du coton ont été spectaculaires : en 1948-52, il ~'étendait sur 187 000 ha (121 000 t de grai­ nes, 67 QOO t de fibres), en 1971 , il avait atteint 491 000 ha (420 000 t de graines, 225 000 t de fibres).

Les autres cultures restent nettement moins importantes.

Les dattes produites dans le Nord (oasis et surtout vallée du Nil : 1948-52 31 000 • t; 1971 : 72 000 t) sont en quasi-totalité consomméf's au Soudan.

Les régions subéquato­ riales pourraient cultiver le palmier à huile et le bananier, on voudrait y développer le café , le thé ou le tabac, mais ce Soudan méridional sort à peine d'une longue guerre civile et, de toutes façons, son éloignement entravc:-a le développement de cultures destinées à l'expor­ tation.

De temps à autre, la région de Juba exporte du poivre de Cayenne.

L'élevaga Les glossines ipterdisent l'élevage bovin dans les secteurs les plus méridionaux, par contr e il constitue, jusque vers le 13°:1', l'activité essen­ tielle des grandes plaines inondables; vers le Nord, au fur et à mesure que la sécheresse s'affirme, les ovins et les · caprins prennent de l'importance, enfin le Soudan septentrional est le domaine des nomades, éleveurs de chameaux .. »

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