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Georges-Jacques Danton

Publié le 27/02/2008

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danton
Un tribun trop naïf. «Sanson, tu montreras ma tête au peuple, elle en vaut la peine», lança Danton au bourreau au moment de se laisser lier sur l'échafaud. La figure énergique du tribun, sa stature athlétique, sa voix tonnante, tout révélait en lui un tempérament de lutteur. Né le 28 octobre 1759, à Arcis-sur-Aube, Georges-Jacques Danton est encore un avocat besogneux lorsque éclate la Révolution; il en adopte les principes avec fougue et fonde le club des Cordeliers. Sa popularité grandit quand, après l'affaire de Varennes, il réclame la déchéance du roi. En 1792, substitut du procureur de la Commune de Paris, il joue un rôle important dans la préparation de l'assaut contre les Tuileries.
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« Fils d'un procureur dans le bailliage d'Arcis-sur-Aube, il effectue des études chez les Oratoriens, puis à Paris auCollège Louis le Grand.

Il suit des études de Droit.

Il devient avocat au Conseil du roi en 1787.

Laid, il est appelé le"Mirabeau de la canaille", mais il a une grande éloquence.

Il entre dans le Club des Cordeliers qu'il anime.

Après lafuite de Varenne, il demande le départ du roi.

Proche de La Fayette, il rompt avec ce dernier après le massacre duChamp-de-Mars.

Menacé d'être arrêté, il s'enfuit en Angleterre.

Il revient à Paris et est élu procureur de laCommune de Paris en décembre 1791.

Il joue un rôle certain dans la préparation de l'insurrection du 10 août 1792,mais mal déterminé.

Il entre au Conseil exécutif formé après le 10 août 1792 comme ministre de la Justice.

Il laissefaire les massacres de Septembre.

Alors que les Prussiens marchent sur Paris, il conserve son calme et réclame "del'audace, toujours de l'audace, encore de l'audace".

Il est élu député à la Convention et siège avec lesMontagnards.

Il appuie la formation du Comité de salut public.

Il est président de fait du Comité jusqu'en juillet 1793.Il demande plus de modération dans l'application de la Terreur.

Il se retire du Comité de salut public après le 10juillet 1793.

Il se marie et se retire de la vie politique.

Il revient à Paris et s'oppose à la politique dedéchristianisation prôné par Hébert.

Il demande également une modération dans la Terreur.

Il contribue à la chuted'Hébert, mais s'oppose à Robespierre sur la politique à mener.

Six jours après l'exécution d'Hébert, il est arrêté avecCamille Desmoulins.

Il comparaît devant le Tribunal révolutionnaire le 2 avril 1794.

Il est jugé et condamné à mortsans pouvoir se défendre.

Il est exécuté le 5 avril 1794.. »

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