Géorgie et URSS

« casie signataire du Pacte constitutif de l'URSS. Elle devient République fédérée en 1936.

3 Dans un pays traditionnel de laboureurs, de viticul­ teurs, de bergers et de sylviculteurs, l'industrie alimentaire occupe la première place dans l'économie. Les branches, essentielles en sont le traitement du thé (97 p.

100 de la production soviétique), la vinification qui fournit plus de quarante vins d'appellation contrôlée, la conserverie, le traitement du tabac et des huiles. En exploitant le riche sous-sol géorgien, le pouvoir soviétique a créé une industrie lourde (sidérurgie, mécanique de précision, élec­ trotechnique). Les gisements de manganèse de Tchia- toura, les bassins houillers de Tkibouli et de Tkvartchéli (production de 2,9 millions de tonnes en 1975), le pétrole, des minéraux précieux comme le baryte, le tungstène, le cuivre, le zinc et autres, en fournissent la base. La « houille blanche » vient des rivières impé­ tueuses de montagne.

4 Après la capitale Tbilissi (Tiflis, 1 million d'habitants), Koutaïssi (200000) est le deuxième centre du pays. Des foyers industriels sont apparus dans les Républiques autonomes d'Abkhasie, d'AdJarie, d'Ossétie du Sud, qui font partie de la République géorgienne. Le long du littoral de la mer Noire, la Riviera géorgienne offre ses maisons de cure et de repos aux touristes soviétiques et étrangers dans les stations balnéaires dont Soukhoumi, la capitale de l'Abkhasie, Sotchi et Gagri.

Batoumi, capitale de l'Adja- rie, le port maritime le plus méridional de l'URSS, occupe la première place du pays pour l'exportation du pétrole qui est pompé par un oléoduc venant du littoral de la Caspienne.. »