Devoir de Philosophie

Ginko

Publié le 23/10/2018

Extrait du document

LETAILLEUR Commentaire géographie LISA 1ES Au XXIe siècle, l’enjeu écologique est majeur pour la survie de la planète. Réchauffement climatique, perte de la biodiversité et dégradation de la couche d’ozone sont les conséquence de la pollution créée par les Hommes. C’est pour cette raison que certaines grandes métropoles du monde ont décidées d’essayer de réduire leur empreinte écologique en mettant en place des politiques durables se basant sur trois piliers : la dimension environnementale, sociale et écologique pour rendre la terre plus viable, vivable et équitable. C’est dans cette optique qu’a été créé l’écoquartier Ginko à Bordeaux. Le document à étudier est un prospectus ou bien une affiche promotionnelle sur le projet de l’écoquartier Ginko à Bordeaux, à caractère écologique. Ce projet est soutenu par quelques entreprises tels que Bouygues Immobilier, ou encore CUB la Communauté Urbaine de Bordeaux. Son but est d’indiquer aux potentiels acheteurs quels aménagements sont prévus pour créer un quartier plus respectueux de l’environnement. Ainsi nous nous demandons : Comment l’aménagement de l’écoquartier essaie de répondre aux grands enjeux environnementaux urbains, et quelles sont les limites de cette affiche promotionnelle ? Pour commencer, on peut rappeler que Ginko a le label d’éco-quartier car il respecte théoriquement les trois piliers du développement durable fondés sur le social, l’environnement et l’écologie. Premièrement, le document nous indique que l’un des projets serait de...

« d’installations, faisant ainsi grandir cet écoquartier et dans le même temps un mode de vie plus vivable et viable sur le long terme.

De plus, le lien social est renforcé à l’aide de la création des 50 parcelles de jardins partagés qui amèneront les gens à se côtoyer.

Dans une ville où l’urbanisme s’est imposé, l’implantation d’espaces verts donne un accès à la nature ; des enfants peuvent y jouer, des spectacles peuvent y avoir lieu… Les jardins publiques aident aussi à une meilleure absorption du CO2 et donc à une meilleure qualité de vie avec ses 460 arbres et 1800 arbustes offrant un air plus respirable et un paysage plus accueillant (pour des touristes par exemples qui pourront aider l’économie).

D’une autre part, l’utilisation de la biomasse pour le chauffage avec quatre points de compost collectif aide au recyclage menant à la production de compost réutilisable et naturel.

Cela donne accès à un coût du chauffage moins cher économiquement, donc de bonnes nouvelles socialement en plus de polluer moins.

Des familles moins aisées pourraient décider d’invertir dans cet écoquartier grâce au coût de la vie probablement moins cher. Enfin, la construction de 2700 maisons polyvalentes permettront à 7000 habitants de trouver un toit proche de tout. Enfin, les commerces de proximité et les pôles commerciaux inciteront les gens à se déplacer non pas en voiture, mais à pied, en vélo… D’un point de vue économique, cela crée des emplois à proximité, donc une activité économique réduisant le chômage et réduisant la pauvreté à Bordeaux, mais sans subir les migrations pendulaires, les bouchons tout en réduisant l’insalubrité.

De plus les gens peuvent maintenant faire leurs courses sur Internet et ne plus avoir à aller les chercher en voiture créant une économie de temps et d’argent (plus besoin de payer autant d’essence) mais aussi créant un sentiment d’appartenance chez les habitants.

Mais alors, quelles sont les limites de ce document promotionnel ? Il faut rappeler qu’une publicité cherche à donner une image positive du projet.

Si ses limites y sont inscrites, alors le projet est moins facilement validé par les potentiels acheteurs/financeurs ou bien même les habitants voyant cette affiche.

Secondement, la photo ne montre que peu la vue « aboutie » du projet.

Pas de vue en 3D de ce qu’il est prévu d’être construit, ou bien même un croquis de ce qui est espéré à la fin de ce projet ; juste un plan sur la Garonne au coucher de soleil avec les objectifs et les projets de cet écoquartier. De plus, le document ne renseigne pas sur le coût des logements, ou même le genre de commerces qui vont être construits.

Aucun bureaux ne sont prévus, donc la plupart des gens devront quand même se déplacer pour aller travailler, et aucune information n’est donnée sur le type d’emplois pouvant être créés.

Le risque est donc que la mixité sociale soit faible et que seulement les plus aisés soient capables de vivre dans ce quartier. Pour aller plus loin, le journal « Rue89Bordeaux » à mis en ligne un article expliquant qu’a cause de l’ancienne zone marécageuse, les moustiques étaient extrêmement présents.

Ensuite, le tramway n’est pas aussi efficace qu’attendu.

En effet, en étant à 10 minutes à pieds d’une station hors de l’écoquartier, les habitants de Ginko attendent le tramway de leur résidence longtemps, et certains disent que c’est « une grosse galère ».

L’usine biomasse n’est pas à 100 % renouvelable, elle fonctionne encore au gaz, enlevant un peu les effets de cette énergie ‘’renouvelable’’. Les charges sont plus élevées que prévu, ce qui n’avantage pas les ménages les plus pauvres.

Pour conclure, cette publicité nous montre que la construction de ce écoquartier est positif, mais il faut tout de même être capable de garder un esprit critique face à ce genre de projets et de prendre en compte les risques et désavantages dans certains domaines que pourraient avoir ce genre d’aménagements.

Cet écoquartier pourrait alors devenir un quartier résidentiel écologique certes, mais un quartier résidentiel pour les classes sociales aisées.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓