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Haïti, République dominicaine, Porto Rico, La Jamaïque, Les Bahamas, Trinidad, Tobago, Les Antilles hollandaises

Publié le 16/12/2011

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bahamas

La république de Haïti ne couvre que 27 750 km2, mais ses deux péninsules occidentales lui valent 3 000 km de côtes. Ces deux péninsules encadrent le golfe de Gonave au fond duquel, derrière l'île de la Gonave, est établi le principal port du pays qui est aussi sa capitale : Port-au-Prince.

L'île avait été découverte et occupée par les Espagnols en même temps que Cuba et Christophe Colomb l'avait appelée Hispaniola. Mais à la fin du xviie siècle, les Français se firent céder la partie occidentale de l'île qu'ils nommèrent Saint-Domingue. Cette colonie, qui devint rapidement la plus prospère des Indes occidentales françaises, était surtout peuplée d'esclaves noirs amenés par les Espagnols.

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« L'économie haïtienne L'agriculture occupe 79 % de la population active .

Or, depuis une vingtaine d'années , les diverses productions n'augmentent .

guère alors que la population s'accroît rapidement et que les sols se dégradent dangereusement en raison des méthodes agricoles très rudimentaires et d'une exploitation forestière menée sans discer­ nement.

Le millet occupe un peu plus de place que le maïs (230 000 et 320 000 ha) et la riziculture (25 000 ha) voit ses rendements .

diminuer (8 qx/ha contre 12 en 1966).

Le manioc (25 000 ha), les patates et les ignames (220 000) et les haricots (25 000 ha) complètent la liste des principales cultures vivrières.

On peut y ajouter de modestes productions d'oléagineux alimentaires (arachides, coton) ou industriels (ricin).

Le coton (6 000 ha) perd rapidement du terrain, par contre, le sisal, une des rares cultures en progrès avec 20 000 t et 44 000 ha, fournit 5,5 % des exportations et 2,2 % du commerce mondial .

Le cacao et le tabac occu­ pent une place très restreinte; la culture des bananes est en régression et les exportations ont pratiquement cessé.

En fait, deux cultures jouent encore un rôle important, mais on peut se demander si ce n'est pas en raison de leur ancienneté même; en effet, la canne à sucre occupe les mêmes étendues qu'en 1950 (90 000 ha).

Les 59 000 t de sucre produites fournissent encore 8,5 % des exportations .

Quant au café, on estime qu'il couvre environ 140 000 ha partagés entre plus de 250 000 toutes petites exploitations; la production oscille entre 28 et 36 000 tonnes dont la qualité facilite l'écoulement.

A lui seul, le café représente 55,5 % des exportations.

Les animaux de basse-cour, peu nombreux en 1950, ont encore diminué depuis (3 600 000) .

Tous les autres élevages accusent de légers progrès : les porcins sont les plus nombreux (1 654 000), ensuite viennent les chèvres (1 295 000) et les bovins (845 000) élevés surtout pour la viande (420 litres de lait par vache et par an) ; l'existence de toutes petites exploita­ tions explique sans doute le nombre élevé des ânes (163 000) pour 81 000 mulets et 367 000 che­ vaux.

On a décelé l'existence d'un certain nombre de minerais, mais seule la bauxite donne lieu à une exploitation notable , encore que la pro­ duction décline depuis 1963 (527 700 t); en 1967, elle tombe à 375 000 t.

La bauxite constitue le 2• poste aux exportations (11,1 %).

L'indus­ trie est pratiquement inexistante, il suffit pour s'en convaincre de constater que la consomma­ tion annuelle d'énergie par habitant est de 33 kg d'équivalent charbon ...

Transports.

Commerce extérieur Depuis 1965, l'aéroport de Port-au -Prince peut accueillir les avions à réaction reliant Haïti aux Etats-Unis, à Porto Rico, à la Jamaïque et à la République Dominicaine .

Seuls, quelques chargements de canne à sucre circulent sur les quelques tronçons encore en service de 354 km de voies ferrées .

Sur les 3 257 km du réseau routier, 440, à peine, sont utilisables par des véhicules motorisés.

Les Etats-Unis ont remplacé la C.E.E.

en tête du commerce haïtien car ils assurent 50 % des exportations (C.E.E.

36 %) et 56 % des impor­ tations (C.E.E.

18 %) .

C'est d'ailleurs grâce à l'aide américaine qu'est retardé le naufrage de l'économie haïtienne, car si la balance com­ merciale est à peu près équilibrée, le tourisme a presque complètement disparu et le gouverne­ ment s'endette chaque jour davantage dans le financement d'un budget où les dépenses mili­ taires entrent pour 60 %.

Si l'on ajoute que le gaspillage et la corruption ont entraîné l'aban­ don des travaux d'irrigation comme de la construction d'une centrale qui aurait doublé la production d'électricité, on comprend aisé­ ment qu'Haïti .

risque de figurer, longtemps encore, parmi les plus retardataires des pays sous-développés.

RÉPUBLIQUE DOMINICAINE Elle couvre 48 734 km2.

Cette partie de l'île fut française pendant 13 ans à peine, de 1795 à 1808; retombée sous le joug de l'Espagne, elle se libéra en 1821, aidée par les Haïtiens dont l'occupation, qui dura jusqu'en 1844, a laissé de très mauvais souvenirs.

Redevenue un moment colonie espagnole, elle acquit en 1863 son indé­ pendance totale, mais à la suite de troubles, elle fut occupée par les troupes américaines de 1916 à 1924.

La constitution actuelle a été promulguée en novembre 1968.

Le Président de la République est élu pour 4 ans au suffrage universel et le pouvoir législatif est partagé entre le Sénat (23 membres) et la Chambre de 52 députés .

La République Dominicaine compte, à présent, 3 900 000 habitants.

La densité kilométrique est de 80, mais 5 provinces sur 25 dépassent 125.

La population est composée d'un bon tiers de métis, de près d'un cinquième de blancs et d'un huitième de noirs vivant, pour la plutart, près de la frontière haïtienne, le reste étant composé de races diverses, Indiens et Chinois entre autres .

La population urbaine qui représentait en 1950 25 % du total, atteint 40 % à présent.. »

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