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Henri III face aux troubles religieux

Publié le 18/09/2012

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henri iii

  Néanmoins, Henri de Guise apparait dorénavant aux yeux du roi
comme le responsable de tous les troubles auxquels il doit faire face. L’assassinat du duc de Guise et de son frère, le cardinal, marque un tournant dans le règne d’Henri III. En effet, pour ce dernier, cette solution est le dernier recours dont il dispose afin de parvenir à détruire la Ligue. Henri III avait essayé de rétablir la situation, et d’obtenir des moyens monétaires pour continuer la guerre contre les huguenots, en passant par les Etats Généraux qui, réclamés par le manifeste de la Ligue nobiliaire, s’ouvrent à Blois le 16 octobre 1588. Mais l’échec de ses diverses tentatives pour parvenir à avoir subsides qui lui sont nécessaires (impôts,…), de même que l’affaire du marquisat de Saluces dont Henri III attribue la faute à Henri de Guise amène le roi a penser que la seule façon de pouvoir régner seul et de retrouver sa place traditionnelle, c’est-à-dire de ne plus avoir la Ligue contre lui, est de supprimer le duc de Guise qui, étant le chef de la Ligue, confédère tout autour de lui. Par conséquent, le 24 décembre, le roi fait avancer l’heure de son conseil et fait assassiner le duc par quelques uns de ses Quarante-Cinq, sa garde personnelle. Avec ce « coup de majesté «, il applique sa justice souveraine extraordinaire qui lui permet dans les cas extrême de faire précéder le jugement par la peine. Il en sera de même pour l’assassinat du cardinal de Guise le 25 décembre, meurtre encore plus
répréhensible qu’il est commis sur un membre de l’Eglise. Henri III espère par ces deux meurtres de mettre fin au mouvement ligueur, sachant qu’il associe à ces exécutions des arrestations des ligueurs les plus extrêmes présents aux Etats Généraux de Blois.

henri iii

« effet, Henri III se retrouve alors sans héritier direct, la couronne devant alors revenir à son cousin et chef du parti protestant, Henri de Navarre.

Mais, pour les catholiques, il est impossiblequ’un huguenot monte sur le trône de France, ce dernier risquant d’imposer sa religion à toute la population du royaume.

Par conséquent le duc de Guise va signer le traité de Joinville, le31 décembre 1580, avec l’Espagne qui fait reconnaitre le Cardinal de Bourbon comme successeur à Henri III contre une contribution financière espagnole de quelques 50 000 écus parmois pour payer les soldats de la Ligue, créée en septembre 1584, et formée par les Guises qui sont rapidement rejoints par de nombreux nobles, dont le duc de Nevers, le comte deBrissac,… 4 Henri III connait donc l’opposition des nobles qui se concrétise avec la création de ligues nobiliaires et qui se radicalisent avec la crise au sujet de l’héritier potentiel du royaume deFrance.

Mais comment Henri III réussit-t-il a gérer l’émergence de la Sainte Ligue et de sa puissance ? * * * Durant son règne et en particulier dans les dernières années de ce dernier,Henri III doit faire face à la Ligue.

Malgré ses tentatives pour se l’attribuer et ainsi y mettre un terme, Henri III a désormais un opposant dont l’ampleur est très importante.

Sa position vis-à-vis de cette Ligue peut être mise en valeur à travers deux épisodes marquants que sont la journée des barricades et l’assassinat des Guises. En effet, avec la journée des Barricades qui se déroule les 12 et 13 mai 1588, on peut voir l’emprise de cette ligue et la faiblesse, l’impuissance d’Henri III face à elle.

Le mécontentementparisien est très important à cette période, d’autant plus que la ville est touchée, de même que le reste du royaume, par une crise de cherté qui sévit depuis 1586.

Malgré l’interdictionformelle du roi, le duc de Guise décide d’entrer dans la ville le 9 mai 1588 où il est accueilli par la foule.

Alarmé par la situation, Henri III, qui a peur de voir sa capitale lui échapper, faitentrer dans troupes dans cette dernière contre les privilèges parisiens.

Pour la première fois dans l’histoire de la ville, on hérisse des barricades, qui empêchent la progression destroupes royales qui doivent se replier.

Le roi, humilié, doit fuir de sa capitale, après avoir demandé au duc de Guise de rétablir la situation.

Le 15 juillet, il est doit capituler devant la Ligueet signe à Rouen l’édit d’Union, qui confirme le serment du sacre d’extirper l’hérésie et qui le fait renoncer à Henri de Navarre comme héritier.

Parallèlement, le duc de Guise obtient lalieutenance générale du royaume et le duc d’Epernon est disgracié.

Henri de Guise contrôle à présent les caisses de l’Etat, et c’est pour lui une victoire décisive.

Néanmoins, Henri deGuise apparait dorénavant aux yeux du roi comme le responsable de tous les troubles auxquels il doit faire face.

L’assassinat du duc de Guise et de son frère, le cardinal, marque un tournant dans le règne d’Henri III.

En effet, pource dernier, cette solution est le dernier recours dont il dispose afin de parvenir à détruire la Ligue.

Henri III avait essayé de rétablir la situation, et d’obtenir des moyens monétaires pourcontinuer la guerre contre les huguenots, en passant par les Etats Généraux qui, réclamés par le manifeste de la Ligue nobiliaire, s’ouvrent à Blois le 16 octobre 1588.

Mais l’échec deses diverses tentatives pour parvenir à avoir subsides qui lui sont nécessaires (impôts,…), de même que l’affaire du marquisat de Saluces dont Henri III attribue la faute à Henri de Guiseamène le roi a penser que la seule façon de pouvoir régner seul et de retrouver sa place traditionnelle, c’est-à-dire de ne plus avoir la Ligue contre lui, est de supprimer le duc de Guisequi, étant le chef de la Ligue, confédère tout autour de lui.

Par conséquent, le 24 décembre, le roi fait avancer l’heure de son conseil et fait assassiner le duc par quelques uns de sesQuarante-Cinq, sa garde personnelle.

Avec ce « coup de majesté », il applique sa justice souveraine extraordinaire qui lui permet dans les cas extrême de faire précéder le jugement parla peine.

Il en sera de même pour l’assassinat du cardinal de Guise le 25 décembre, meurtre encore plus répréhensible qu’il est commis sur un membre de l’Eglise.

Henri III espère par ces deux meurtres de mettre fin au mouvement ligueur, sachant qu’il associe à ces exécutions desarrestations des ligueurs les plus extrêmes présents aux Etats Généraux de Blois. Malgré ses tentatives pour mettre un terme au mouvement ligueur après son humiliation avec le traité d’Union et les journées des Barricades, Henri III ne parvient pas à éteindre cettetendance, comme on peut le comprendre par l’insurrection de la capitale dès le 27 décembre 1588. 5 ** * ** Pendant tout son règne, Henri III est confronté à une opposition vive et tente de trouver des moyens pour raffermir le pouvoir royal.

Néanmoins, c’est sa décision d’assassiner le duc deGuise et son frère le cardinal de Guise qui le mènera à sa perte car ces deux meurtres vont devenir la preuve qu’Henri III est devenu un tyran d’exercice et qu’il doit donc être déposé, cequi conduit, le 1er août 1589, à son assassinat par le moine Jacques Clément.

Après avoir définitivement divisé le royaume entre provinces ligueuses et non ligueuses, Henri III reconnaitpour la deuxième fois Henri de Navarre comme son héritier et joint ses forces avec lui pour permettre la reconquête de son royaume.

Néanmoins, il ne verra jamais la reconstruction dece dernier.

En effet, c’est Henri IV qui réussira à remettre sur pied la France au prix de nombreuses années de guerre.. »

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