Héritage et enterrement
Publié le 04/10/2013
Extrait du document
«
pour réclamer une part de
l'héritage de leur mère, ar
guant du fait que Houy n'avait
pas réellement enterré celle-ci
seul.
La question fut portée
devant
l'oracle du pharaon
Aménophis
1 •r, qui donna rai
son
à Hay.
D'après les documents dont
on dispose, on peut donc ten
ter de dégager les grandes li
gnes du droit concernant l'hé
ritage.
Elles sont surtout va
lables pour l'époque ramessi
de, mais
tout laisse à penser
que
pour les périodes plus an
ciennes
les choses étaient à
peu près identiques.
Mari et
femme pouvaient avoir des
biens propres, qu'ils héri
taient chacun de leurs pa
rents.
Les biens des défunts
allaient par ordre de préfé
rence aux enfants
et aux pe
tits-enfants, puis aux frères
et
aux sœurs du mort, et en prin
cipe jamais
à l'époux survi
vant .
Le tout était soumis à
l'obligation pour les héritiers
de
se charger des funérailles,
dont les frais étaient norma
lement imputables à tous les
descendants .
Dispositions
testamentaires
1
1 n'empêche que si toute
personne qui engageait des
frais pour un enterrement
avait droit à une part d'héri
tage, cela ne signifiait pas que
seuls les descendants ayant
enterré
le défunt héritaient.
1 ls étaient certes avantagés
(souvent en
tant que gestion
naires
des biens), mais ceux
qui
voulaient prendre des dis
positions
particulières pou
vaient faire un testament.
Un
papyrus de la v1• dynastie rap
porte ainsi un litige au sujet.
»
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