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Publié le 07/09/2014

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MARY Loïc 02/05/2014 2nde 5 ETUDE DE CAS : Londres - les défis urbains d'une ville mondiale du Nord A. Croissance urbaine et enjeux Analyse de documents page 150-151 1) La croissance de Londres s'effectue essentiellement de 1800 au début de la Seconde Guerre mondiale, avec une forte accélération dans la seconde moitié du XIXe siècle et au début du XXe. En 1881, le Grand Londres marque une étape majeure de cette croissance démographique liée à la révolution industrielle, urbaine et des transports. Cette progression s'accompagne d'un étalement (Grand Londres, suburbs). La Seconde Guerre mondiale explique en partie la décroissance démographique mais cette tendance est caractéristique des villes des pays développés : la population décroît ou stagne, en revanche l'étalement spatial se poursuit, dépassant même les limites de l'agglomération. Malgré tout, après 2000, on peut noter une reprise de la croissance de la population. 2) L'étalement urbain se traduit tout d'abord par une forte consommation spatiale, principalement des espaces ruraux et périurbains de plus en plus éloignés du centre de Londres. Ceci implique un renforcement des mobilités essentiellement automobiles avec pour conséquence, une congestion et une pollution accrues et coûteuses. La lutte contre ces effets néfastes a été à l'origine de mesures nombreuses et précoces : instauration de l'autorité du Grand Londres pour agir à l'échelle de l'agglomération, création de villes nouvelles dotées d'emplo...

« 5) Le péage urbain pour l ’accès au centre et la gentrification sont d’excellents révélateurs de la ségrégation socio-spatiale.

Le coût des terrains et des logements (accession à la propriété et locations) a considérablement réduit la fonction résidentielle des espaces centraux.

Seules les populations les plus aisées peuvent y prétendre.

Elles échappent du même coup à de longues et coûteuses mobilités, et par conséquent à l’acquittement de ce péage instauré pour accéder au centre (alors qu’elles en auraient les moyens).

Quant aux personnes qui résident à la périphérie, seules celles en mesure de payer cette taxe peuvent venir travailler, se divertir, se cultiver ou consommer grâce à leur automobile.

Cette mesure limite, voire exclut, l’accès en voiture des populations les moins favorisées sans alternative performante en transports en commun. B.

Vers une gestion durable du Grand Londres ? Analyse de documents pages 152-153 1) Un écoquartier présente des caractéristiques architecturales et techniques particulières.

Il s’agit souvent de logements collectifs pour consommer le moins de place possible et ne pas ainsi renforcer la tendance à l’étalement urbain.

Les matériaux de construction employés doivent avoir l’impact environnemental le plus réduit possible.

Un tel quartier doit consommer le moins possible d’énergie, en particulier non renouvelable, et limiter aussi au maximum ses rejets.

Les choix techniques et architecturaux permettent d’atteindre certains objectifs : vastes surfaces vitrées orientées au sud pour la lumière naturelle et la chaleur nécessaire au chauffage, panneaux solaires sur les toits pour la production électrique et d’eau chaude, de vastes cheminées d’aération aussi placées sur les toits pour améliorer la ventilation naturelle qui permet de chauffer ou de rafraîchir les espaces, récupération et réutilisation des eaux pluviales et usées...

Les concepteurs veillent aussi à une bonne desserte en transports en commun pour limiter les déplacements automobiles tandis que les circulations douces sont encouragées, en particulier grâce au tracé de la voirie. 2) Dans une perspective de développement durable, les aspects environnementaux ne sont pas seuls pris en compte.

Le volet social n’a pas été oublié comme l’atteste la mixité sociale encouragée : différentes catégories de logements sont proposées dont des logements sociaux, la diversité des activités (emplois et services) permet d’éviter d’aboutir à un quartier dortoir, enfin la démocratie participative est sollicitée grâce à la participation de quatre principaux acteurs fort différents et néanmoins complémentaires.

Le projet doit être porté par les acteurs locaux.

Malgré tout, ces logements sont plus coûteux que ceux plus traditionnels. 3) Les Jeux olympiques constituent effectivement une excellente opportunité pour gérer Londres plus durablement.

Il s’agit d’un événement au très fort potentiel mobilisateur et accélérateur.

C’est un remarquable stimulant pour tous les acteurs concernés, y compris la population londonienne qui ne manquera pas d’adhérer et de se sentir concernée par un tel projet aussi populaire et à la portée planétaire.

Compte tenu de la mobilisation hors norme et des investissements colossaux nécessaires, les Jeux olympiques permettent de réaliser des chantiers à une échelle géographique plus vaste et sur des durées beaucoup plus brèves qu’en temps normal.

Enfin, une telle occasion permet des créations de toutes pièces mais aussi des requalifications urbaines inespérées. 4) La mise en place d’un péage urbain pour accéder au centre en voiture, apparaît comme une solution limitée et avec des effets en retour regrettables.

En effet, en plus du renforcement de la ségrégation socio-spatiale et de la gentrification de certains quartiers, l’instauration de cette taxe a reporté à la périphérie, parfois même en les aggravant, les problèmes liés à la congestion et à la pollution automobiles.. »

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