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Histadrout (Israël)

Publié le 14/01/2012

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La Histadrout Ha'ovdim Lé'Eretz Israel (Confédération générale du Travail), organisation à multiples ramifications, constitue en Israël un État dans l'État. Les liens étroits qui unissent ses dirigeants à ceux du Parti travailliste au pouvoir jusqu'en 1977 (d'ailleurs Interchangeables et fréquemment issus de ses rangs) sont l'un des fondements du régime israélien. Aux élections syndicales de 1977, le Parti travailliste conserve la majorité absolue des voix face au Llkoud actuellement au pouvoir. Ce clivage entre une Histadrout travailliste, véritable colonne vertébrale de l'économie israélienne, et un gouvernement de droite risque de poser d'importants problèmes.

« diaire, ou celui de sous-groupes comme le puissant complexe Koor, la Histadrout contrôle une grande partie de l'économie nationale à travers un puissant réseau d'entreprises.

4 Les activités économiques de la Histadrout s'étendent, entre autres, à 75 Dfo de l'agriculture, 20 Dfo de l'Industrie, 50 Dfo de la construction et des travaux publics et 85 Dfo des transports collectifs.

Proclamant sa volonté de veiller à la sauvegarde du caractère social et progressiste de I' Ëtat d'Israël, la Histadrout maintient dans son programme la priorité de l'expansion du secteur public, non capitaliste , de l'économie (englobant quelque 60% des travailleurs) , entreprises nationalisées , municipales, coopératives, et par­ ticulièrement celles de la Hevrat Ovdim.

La Histadrout se considère plus comme un organisme engagé dans le déve­ loppement de la nation toute entière que comme le repré­ sentant des intérêts d'une partie de la population.

5 Toutefois , ces fondements théoriques de la Histadrout se trouvent de plus en plus contredits , non seulement par ses propres exigences d'employeur, ma is encore par celles des employeurs privés et du gouvernement , dont les mem­ bres ont souvent été ou seront des cadres supérieurs de la Histadrout.

Ce divorce entre les idéaux socialistes et des réalités de type capitaliste a provoqué des remous au sein de la confédération , dont la démission d'ltshak Ben Aharon, son secrétaire général depuis 1970 , qui, aux élec­ tions syndicales de décembre 1973 a posé la question de savoir si l'imbrication du capitalisme et du socialisme demeure possible en Israël.

Il a été remplacé à ce poste par son adjoint Yeruham Meshel, secrétaire général de la Hevrat Ovdim.

La Histadrout adhère à la Confédération internationale des syndicats libres, CISL.. »

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