Iles, archipels et atolls
Publié le 30/12/2018
                            
                        
Extrait du document
DES SANCTUAIRES ISOLES
La planète Terre est en réalité un monde océanique : mers et océans couvrent 71 % de sa surface. Dans ces conditions, même les continents les plus étendus, étant entourés d'eau, pourraient être considérés comme des « îles ». Or la notion d’insularité répond à des critères physiques et géographiques précis et révèle des situations d'une grande diversité.
L'INSULARITÉ
• Par définition, une île est
« une étendue de terre ferme, isolée de tous côtés par les eaux, et de manière durable ».
• Fondée sur des critères physiques
- émergence d'un espace, isolement encerclement par les eaux -, la notion d'insularité se définit par deux outils : l'indice côtier et l'indice d'isolement.
L'indice côtier
• L'insularité suppose que la superficie terrestre ne soit pas trop importante. L'indice côtier met en rapport
la longueur de côte et la superficie émergée.
• Lorsque l'indice côtier est inférieur à 1/25 - 1 km de côtes pour 25 km2 de superficie - la continentalité s'affirme. Plus la surface d’une île est grande, plus l'indice côtier baisse.
L'indice d'isolement
• L'indice d'isolement calcule le rapport entre la surface émergée d'une île et la zone économique des 200 milles marins (370 km).
• Une île de 1 km2 qui est séparée d'au moins 370 km de la terre la plus proche se trouve dans une situation d'isolement total. C’est le cas des îles françaises Clipperton (Pacifique)
et Amsterdam (océan Indien).
• Les îles présentant un indice inférieur à 100 ne sont pas réputées « isolées ».
Des superficies très diverses
• Dans le groupe d'îles à
la superficie comprise entre 900 000 et 400 000 km2 figurent la Nouvelle-Guinée (785 000 km2), Bornéo (735 000 km2), Madagascar (587 000 km2), Sumatra (473 500 km2).
• Le groupe d'îles dont la superficie va de 200 000 à 100 000 km2 compte notamment la Nouvelle-Zélande (265 000 km2), la Grande-Bretagne (228 300 km2), Java (126 500 km2), Cuba (110 860 km2), Terre-Neuve (110 000 km2), l’Islande
(102 845 km2).
• Viennent ensuite des îles comme Hispaniola (Haiti et Saint-Domingue, 77 293 km2), la Tasmanie (68 000 km2) et le Sri Lanka (Ceylan, 65 610 km2).
• Le groupe des « grandes terres » rassemble des îles dont la superficie s'étend de 25 000 à 4 000 km2 :
la Sicile (25 460 km2), la Sardaigne (24 090 km2), Chypre (9 251 km2), la Corse (8 681 km2), Majorque
• La plupart des îles tropicales
ne dépassent pas quelques dizaines de kilomètres carrés, tout comme certaines îles méditerranéennes (Porquerolles 13 km2, Capri 10 km2).
• Reste enfin la catégorie des îles « géantes », comme l'Australie
(7 682 300 km2), plus grande île ou plus petit continent, et le Groenland (2 186 000 km2).
DES ORIGINES DIVERSES
Les îles continentales
• À l'image de la Grande-Bretagne et de l'Irlande, en Europe, les îles continentales ont été récemment séparées du continent par des mouvements d'affaissement avant d'être recouvertes par les eaux lors de la fonte des glaciers quaternaires. La plate-forme sous-marine qui
en constitue le socle présente les mêmes caractères que la surface continentale.
«
                                                                                                                            LES 
ANIMAUX  PAÙO·ENDtMIQUES 
•  Dans  le même  temps,  certaines espèces 
éliminées  par la compétition  naturelle 
sur  le continent  ont pu perdurer  sur les 
îles  voisines  qui leur  offraient  un milieu 
plus  protégé.
                                                            
                                                                                
                                                                     Cette persistance  de 
«  peuplements  reliques » est  qualifiée 
de  « palée-endémique  ».
                                                            
                                                                                
                                                                    Par  opposition, 
les  espèces  « néo-endémiques  » 
sont  celles  qui ont évolué  dans les iles 
à  partir  des souches  continentales.
                                                            
                                                                                
                                                                    
•  Parmi  les animaux  palée-endémiques 
figurent  les tortues  terrestres  géantes 
des  Galapagos  (Pacifique),  les v11r11ns 
gé11nts  dr Kom lldo (Indonésie), 
les  oiseaux  aptères comme  le dronte 
de  l'ile  Maurice  (océan Indien),  disparus 
au  XVII'  siècle,  ou encore  les lémuriens 
géants  de Madagascar.
                                                            
                                                                                
                                                                    
lA  DISPARmON 
DE  CARACTiRES  OR"INAUX 
•  Plus  une ne comporte  de formes  de 
vies  endémiques  et plus  elle est fragile 
dès  que  les hommes  s'y installent.
                                                            
                                                                                
                                                                    
•  Nombres  d11es ont perdu  une grande 
partie  de leurs  caractères  originaux 
biologiques  soit à la  suite d'une  prédation 
importante  (oiseaux et reptiles),  soit 
à  la  suite  de l'introduction  d'espèces 
végétales  ou animales  ayant bouleversé 
l'équilibre  fragile de l'écosystème.
                                                            
                                                                                
                                                                    
•  Les  apports  d'espèces  nouvelles sont 
le  fait  de phénomènes  tels que  le ven� 
l'échouage  d'épaves flottantes,  la 
migration  d'oiseaux ou l'introduction 
par  l'homme,  volontaire  ou 
involontaire, d'espèces  étrangères.
                                                            
                                                                                
                                                                    
•  Ainsi,  les serpents,  notamment 
le  trigonocéphale,  ont été  introduits 
en  Martinique  par les planteurs  pour 
empêcher  les esclaves  de fuir  dans 
les  bois.
                                                            
                                                                                
                                                                     Puis, face à la  prolifération 
de  ces  reptiles  dont ils étaient  eux
mêmes  victimes,  les colons  ont importé  la 
mangouste,  seul animal  capable 
de  tuer  un serpen�  mais qui se régale 
aussi  de poules  et de  canards  ...
                                                            
                                                                                
                                                                    
•  l'installation  des colons  a aussi 
eu  des  conséquences  néfastes.
                                                            
                                                                                
                                                                    
Défrichement,  plantation, activités 
commerciales  et industrielles  ont 
provoqué  la disparition  de nombreuses 
espèces  animales  et végétales.
                                                            
                                                                                
                                                                     Il en 
est  ainsi  aux Petites  Antilles  d'où les 
lamentins  et les  agoutis  ont disparu, 
des  Mascareignes  ou de la Polynésie.
                                                            
                                                                                
                                                                    
LE  PEUPLEMENT  HUMAIN 
Dts  LA PRÉHISTOIRE 
•  De  tout  temps,  les iles  ont exercé 
une  fascination  sur les hommes.
                                                            
                                                                                
                                                                    
Très  tô� elles  ont été colonisées 
par  les habitants  du continent.
                                                            
                                                                                
                                                                     Dès 
le  paléolithique,  la Sicile  a été  occupée 
par  les Sicules,  puis par les Cnes, 
les  Phéniciens,  les Carthaginois 
et  les  Romains.
                                                            
                                                                                
                                                                     Presque toutes 
les  îles  de la Méditerranée  présentent 
une  histoire  comparable.
                                                            
                                                                                
                                                                    
•  Aux  Antilles,  ce sont  les Indiens 
Arawaks,  venus de la région 
de  l'Orénoque  qui, dès la préhistoire, 
se  sont  installés  dans l'archipel.
                                                            
                                                                                
                                                                    
C'est  ensuite 
au  tour  des 
C11r11ibes, 
Amérindiens  venus  du 
continen� 
de  conquérir 
les  lieux.
                                                            
                                                                                
                                                                    
Dans  les ,.
                                                            
                                                                                
                                                                    ...	..
                                                            
                                                                                
                                                                    deux cas, 
les  premiers  occupants  ont rapidement 
progressé  d11e en ile.
                                                            
                                                                                
                                                                    
lE  PEUPLEMENT  DE L"OdANIE 
•  le  peuplement  des nes  du Pacifique 
1-------------1  est 
très  différent.
                                                            
                                                                                
                                                                     Les grandes  distances 
LES  ILES FRANÇAISES  D'OUTRE-MER 
•  Toutes  les possessions  françaises 
outre-mer  sont des iles,  sauf  la Guyane 
et  la Terre  Adélie  (Antarctique).
                                                            
                                                                                
                                                                    
Celles-ci  se situent  dans trois océans 
et  sont  régies  par des  statuts  différents.
                                                            
                                                                                
                                                                    
•  Le  Pacifique  accueille la Nouvelle
Calédonie,  la Polynésie,  Wallis, 
Futuna  et Clipperton  ; l'océan  Indien, 
la  Réunion,  Mayotte, les iles  Éparses 
(Tromelin,  Juan de Nova,  les 
Glorieuses,  Europa, Bassas da lndia) 
et  les  nes  australes  (Saint-Paul, 
Amsterdam,  Crozet et Kerguelen)  ; 
l'Atlantique,  Saint-Pierre-et-Miquelon 
e�  dans  la mer  des Caraibes,  la 
Martinique,  la Guadeloupe  et les  îles 
qui  s'y rattachent  (Saint-Barthélemy, 
Saint-Martin,  Marie-Galante, 
les Saintes  et la Désirade).
                                                            
                                                                                
                                                                    
•  Sur  le plan  des institutions,  la Réunion, 
la  Martinique  et la  Guadeloupe  sont 
des  départements  d'outre-mer  (DOM).
                                                            
                                                                                
                                                                    
les  îles  australes,  la Nouvelle-Calédonie, 
Wallis-et-Futuna  et la Polynésie  sont 
des  territoires  d'outre-mer  (TOM).
                                                            
                                                                                
                                                                    
MD }'IIItr  et Saint-Pierre-et-Miquelon 
sont  des collectivités  territoriales.
                                                            
                                                                                
                                                                     qui 
séparent  les nes  confèrent  des 
caractères spécifiques  à ce  peuplement.
                                                            
                                                                                
                                                                    
•  Le  peuplement  primitif de 
la  Mélanésie  ou «nes des Noirs  » 
se  compose 
de  Négritos 
et  de  l'tlpous.
                                                            
                                                                                
                                                                    
Les  premiers 
-l es 
Mélanésiens 
proprement 
dits -sont 
des  Pygmées 
qui  peuplent 
la  Nouvelle-Guinée,  les iles  Salomon, 
les  Philippines  et la Malaisie.
                                                            
                                                                                
                                                                    
•  De  type  dolichocéphale  (crâne long), 
ils  ont  des  cheveux  crépus.
                                                            
                                                                                
                                                                    Les Papous 
ont  les cheveux  frisés et présentent 
des  affinités  avec les Indonésiens.
                                                            
                                                                                
                                                                    
Ils  vivent  également  en Nouvelle-Guinée 
ainsi  qu'aux  Nouvelles-Hébrides.
                                                            
                                                                                
                                                                    
•  L'endémisme  linguistique 
et  sociologique  est ici évident.
                                                            
                                                                                
                                                                    
On  compte  plusieurs  centaines 
de  langues  en Nouvelle-Guinée  et 
plus  de quarante  en Nouvelle-Calédonie.
                                                            
                                                                                
                                                                    
•  L'autre  grand groupe  de l'Océanie 
-Australie  mise à part  -est  celui  des 
Polynésirns.
                                                            
                                                                                
                                                                     Plus clairs  de peaux 
que  les Mélanésiens,  ils ont  les cheveux 
frisés  ou plats.
                                                            
                                                                                
                                                                     Les Polynésiens  sont 
forts  divers  sur le plan  physique,  mais 
leur  spécificité  ne fait  aucun  doute, 
tout  comme  leur originalité  linguistique.
                                                            
                                                                                
                                                                    
Parlé  de Wallis  aux Tuamotu  et 
des  iles  Hawaii  à la  Nouvelle-Zélande, 
le  polynésien  appartient au groupe 
malayo-polynésien.
                                                            
                                                                                
                                                                     Navigateurs 
hors  pair,  ils ont  colonisé  des îles 
séparées  par de très  longues  distance  : 
3  200  km séparent  Samoa de Tahiti  et 
4  000  les Marquises  de 111e  de Pâques.
                                                            
                                                                                
                                                                    
LA  COLONISATION  EUROPÉENNE 
•  Dans  un premier  temps, la 
colonisation  européenne a entraîné  un 
recul  démographique  des populations 
indigènes  : massacres  et guerres, 
maladies  importées  par les colons 
et  travail  forcé en sont  la cause.
                                                            
                                                                                
                                                                    
Dans  certains  cas, les indigènes  ont été 
totalement  exterminés,  à l'exemple  des 
Guanches  (Canaries),  apparentés  aux 
Berbères,  ou encore  des Tasmaniens.
                                                            
                                                                                
                                                                    
•  La  politique  esclavagiste, notamment 
aux  Antilles,  a conduit  à l'introduction 
massive  d'une nouvelle  population  : 
les  Noirs  d'Afrique.
                                                            
                                                                                
                                                                    
•  Reste  enfin les îles  inhabitées avant 
l'arrivée  des Européens.
                                                            
                                                                                
                                                                     C'est le cas  de 
Madère  et des  Açores,  dans l'océan 
Adantique,  et de  la Réunion,  de Maurice 
et  des  Seychelles  dans l'océan  Indien.
                                                            
                                                                        
                                                                    
LES  EFFETS  DE LA 
COLONISATION  EUROPÉENNE 
UN  KALÉIDOSCOPE  DE PEUPLES, 
DE  LANGUES  ET DE  RELIGIONS 
•  Plus  faciles  à contrôler  que les 
continents  tropicaux, les îles  ont été 
des  lieux  privilégiés  de la colonisation 
européenne.
                                                            
                                                                                
                                                                     les colons  relevaient 
toutefois  de catégories  sociales très 
différentes  : planteurs,  commerçants 
et  missionnaires  ou prisonniers 
de  droit  commun  ou politique, 
comme  en Nouvelle-Calédonie.
                                                            
                                                                                
                                                                    
• l'abolition  de l'esclavage  a entraîné 
un  apport  de main-d'œuvre  étrangère : 
Indiens  (Antilles,  Fidji, Maurice), 
Chinois  (Hawaii,  Tahiti, Samoa), 
Tonkinois,  Javanais, Japonais,  etc.
                                                            
                                                                                
                                                                    
•  À  cette  diversité  ethnique  se sont 
ajoutés  les créoles,  c'est-à-dire  ceux qui, 
d'origine  européenne,  sont nés dans  les 
colonies  et ont  progressivement 
constitué  une caste  aux intérêts 
spécifiques  parfois contradictoires  avec 
ceux  de la puissance  colonisatrice 
(Antilles).
                                                            
                                                                                
                                                                    
Dts  SITUA110NS  DtMOGRAPHIQUES  DMRSES 
•  L'évolution  démographique  et la 
densité  varient d'une île à l'autre.
                                                            
                                                                                
                                                                    
Aux  560  habitants  par kilomètre  carré 
de  la Barbade  (Antilles)  s'opposent 
les  7 habitants  par kilomètre  carré 
de  la Papouasie-Nouvelle-Guinée.
                                                            
                                                                                
                                                                    
•  Dans  les iles  où la démographie  s'est 
rapidement  accrue dans la première 
moitié  du xx•  siècle,  l'excédent 
de  population  s'est résorbé  soit par  le 
biais  du contrôle  des naissances, 
soit  par celui  de l'émigration.
                                                            
                                                                                
                                                                     Il en  est 
ainsi  de l'émigration  des Portoricains 
vers  les États-Unis  et de  celle  des Antillais, 
anglophones  vers la Grande-Bretagne 
et  francophones  vers la France.
                                                            
                                                                                
                                                                    
r ÉVOLUTION 
ÉCONOMIQUE  DES ÎLES 
r  AGRICULTURE 
•  l'économie  des îles,  longtemps  axée 
autour  de l'agriculture  vivrière 
et  de  la pêche,  s'est diversifiée  avec 
la  colonisation.
                                                            
                                                                                
                                                                     Toutefois, aujourd'hui 
encore,  les îles  tropicales  offrent 
d'excellents  exemples d'agricultures 
traditionnelles  fondées notamment 
sur  la culture  des rhizomes,  des racines 
et  des  tubercules.
                                                            
                                                                                
                                                                    
•  Ayant  accaparé  les meilleurs  terres, 
les  colons  ont développé  les cultures 
d'exportation  et l'élevage.
                                                            
                                                                                
                                                                     Ainsi, le 
cocotier  est privilégié  dans l'ensemble 
des  atolls  et des  îles basses,  la canne  à 
sucre  aux Antilles  et aux  Fidji,  le caféier 
en  Nouvelle-Calédonie  et à Tahiti.
                                                            
                                                                                
                                                                    
· C'est  dans les « isles à sucre » 
-A ntilles,  mais aussi  Réunion  et 
Maurice  -que  la mutation  a été  la plus 
importante  en raison  de l'instauration 
de  la grande  propriété  et de  l'apport 
massif  d'esclaves  noirs.
                                                            
                                                                                
                                                                    
ruPLOITATION  MINIÈRE 
•  Quelques  îles accueillent  des 
exploitations minières,  comme celle du 
phosphate  sur certaines  îles coralliennes.
                                                            
                                                                                
                                                                    
En  Nouvelle-Calédonie,  l'extraction 
du  nickel  a bouleversé  les anciens 
équilibres  économiques  et sociaux.
                                                            
                                                                                
                                                                    
lE  TOURISME 
•  Beaucoup  plus spécifique  est 
le  succès  -relativement  récent -
du  tourisme  qui a donné  un nouveau 
souffle  économique  au monde  insulaire.
                                                            
                                                                                
                                                                    
S'inscrivant  dans l'ensemble  des 
activités  tertiaires créatrices d'emplois, 
il  a  permis  d'élever  le niveau  de vie 
des  populations  des petits  États 
insulaires.
                                                            
                                                                                
                                                                    
•  Pour  mettre  en valeur  les  « gisements 
touristiques  » insulaires  -notamment 
tropicaux  -,les  tour-opérateurs 
multinationaux  et les  grandes  chaînes 
hôtelières  ont équipé  massivement 
les  îles  en hôtels  de luxe  et mis 
à  la  disposition  des touristes 
le  maximum  de confort.
                                                            
                                                                                
                                                                    
•  l'archipel  antillais est le meilleur 
exemple  des changements  opérés 
par  le tourisme  international.
                                                            
                                                                                
                                                                    
En  tête  des destinations  touristiques 
figure  Porto Rico, qui bénéficie  de 
son  statut  d'État  associé  aux États-Unis.
                                                            
                                                                                
                                                                     Les 
BllhDmDs , la  Jamaïque,  la Barbade 
et  la République  dominicaine  sont 
d'autres  lieux de villégiature  prisés.
                                                            
                                                                                
                                                                    
Les  Antilles  françaises,  Aruba, Curaçao, 
Sainte-Lucie,  Trinidad et Cuba  accueillent 
aussi  un nombre  croissant  de touristes.
                                                            
                                                                                
                                                                    
· Les  îles de l'océan  Indien 
et  du  Pacifique  s'offrent à leur  tour 
au  tourisme  : les  Seychelles, Maurice, 
la  Polynésie française,  les Fidji.
                                                            
                                                                                
                                                                    
LES  DERNIERS  TERRITOIRES 
NON  INDÉPENDANTS 
•  L'extension  des eaux  territoriales 
à  200  milles  et l'assouplissement 
..-----,,.,.--...., de 
la position 
des  instances 
internationales 
sur  la question 
ont  permis  à 
de  nombreuses 
petites  îles 
d'acquérir  un  stllfut 
intemlltion111.
                                                            
                                                                                
                                                                    
•  L'ONU  apporte  une attention 
particulière  aux territoires  dits non 
autonomes  qui, sans  être des colonies, 
relèven t de  puissances « administrantes  » 
( É tats-Unis,  France, Nouvelle-Zélande  et 
Royaume-Uni).
                                                            
                                                                                
                                                                     Or la quasi-totalité  des 
territoires  auxquels s'appliquent encore 
la  Déclaration  relative aux territoires 
non  autonomes  (charte  de l'ONU)  et la 
Déclaration  sur l'octroi de l'Indépendance 
aux  pays  et aux  peup les  coloniaux  (1960) 
sont  des iles : Guam,  Pitcairn,  iles 
Tokélaou,  Nouvelle-Calédonie  et Samoa 
américaines  dans le Pacifique  ; Anguilla, 
Bermudes,  îles  Caïmanes,  Falkland, 
Turques  et Caïques,  îles Vierges 
américaines,  iles Vierges britanniques, 
Montserrat  et Sainte-Hélène  dans 
l'Atlantique  et les  Cara·,bes .
                                                            
                                                                                
                                                                    la  charte 
de  l'ONU  (art.
                                                            
                                                                                
                                                                    73) invite  les puissances 
administrantes  à acc epter  « comme 
une  mission  sacrée l'obligation  de 
favoriser  dans toute  la  mesure  possible 
[la]  prospérité»  des territoires  non 
autonomes,  ainsi que « leur  capacité  de 
s'administrer  » en  tenant  compte  « des 
aspirations  politiques des populations  ».
                                                            
                                                                                
                                                                    
•  Le  problème  qui se pose  à ces  petits 
pays  est d'assurer  un développement 
économique  suffisant pour permettre 
à  leurs  habitants  de vivre  sur leur  ile.
                                                            
                                                                                
                                                                    
•  la  déclaration  de 1960  a offert  des 
alternatives  à l'indépendance  : la  libre 
association  avec un État  indépendan� 
voie  choisie  par  les iles  Cook 
à  l'égard  de la Nouvelle-Zélande, 
ou  l'intégration  à un  État  indépendan� 
comme  les iles  Cocos  avec l'Australie.
                                                            
                                                                                
                                                                    
•  Toujours  dans le Pacifique,  des 
archipels  ayant accédé  à l'Indépendance 
se  sont  associés  aux États -Un is  dans  les 
années  1990 : Micronésie,  îles Marshall, 
iles  Mariannes  septentrionales  et Palaos.
                                                            
                                                                                
                                                                    
•  Pour  sa part,  la France  a inscrit  dans 
sa  Const itution  en 1998  les conditions 
de  l'évo lution  politique  de la Nouvelle
Calédonie  vers une autonomie 
plus  affirmée  et son  " accession 
à  la  pleine  souveraineté  »..
                                                                                                                    »
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