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INTUC (lnde)

Publié le 14/01/2012

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Avec ses 2,5 millions d'adhérents, le Congrès national des Syndicats indiens (lndian National Trade Union Congress, INTUC) est la plus grande centrale syndicale en Inde. Plus de 2 400 syndicats lui sont affiliés, regroupés en 27 fédérations industrielles nationales fortement implantées dans le nord du pays. Soutenu par le parti du Congrès d'Indira Ghandi (au pouvoir jusqu'en mars 1977), l'INTUC s'est signalé par la modération de ses revendications et par l'appui qu'il accordait aux plans économiques et sociaux officiels.

« par des employeurs hostiles à toute forme d'activité syn­ dicale dans leur entreprise.

De plus, beaucoup de syndi­ cats locaux ne sont pas affiliés à des fédérations natio­ nales.

L'une des techniques couramment utili c.ées par ces petites organisations, le cc gherao " consiste à séquestrer la direction d'une entreprise dans ses bureaux jusqu'à ce que leurs revendications soient satisfaites.

5 Les conventions collectives négociées entre patronat et syndicats sont inhabituelles en Inde.

D'âpres conflits poil­ tiques divisent les syndicats, ce qui accentue encore leur faiblesse.

Ni les syndicats, ni le patronat ne se plaignent des interventions rapides et systématiques du gouverne­ ment dans les conflits du travail.

Les syndicats savent que, du fait de leur position de faiblesse, leurs revendications ont plus de chances d'être acceptées par des commissions d'arbitrage gouvernementales que par un patronat souvent intransigeant.

Les employeurs pour leur part évitent ainsi des négociations directes en traitant avec des intermé­ diaires intéressés avant tout à la reprise de la production.

6 Dans un pays qui comptait, en 1977 , 10 millions de chô­ meurs sur une population active de 200 millions de per­ sonnes (sans compter les 60 millions de personnes employées à temps partiel comme ouvriers agricoles), les conflits du travail ont augmenté en nombre et en intensité depuis 1970 .

En mai 1974, les cheminots, dirigés par George Fernandes, paralysent le sous-continent en lan­ çant une grève de 20 jours.

Soutenus par I'AITUC, dénon­ cés par I'INTUC, 50 000 d'entre eux sont massivement emprisonnés sur ordre d'lndira Ghandi.

Après avoir été ainsi mis hors la loi, George Fernandes est devenu ministre de l'Industrie dans le cabinet de Moravjl Desaï (mouvement Janata).. »

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