Israël.
Publié le 15/04/2013
Extrait du document
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suite des indépendances en Afrique du Nord, et alors que les pays arabes étaient en guerre avec l’État hébreu.
Dans les années 1970, puis après l’effondrement ducommunisme, de nombreux Juifs soviétiques s’établirent en Israël.
Le pays a également accueilli des Juifs et des Juifs d’Éthiopie (Falashas).
Aujourd’hui, plus de la moitiédes Juifs israéliens sont nés dans le pays — on les appelle les Sabras — de parents originaires de plus de 100 pays différents.
La population des Arabes israéliens, établie principalement en Galilée et dans le Triangle (Umm el-Fahm), était de 700 000 personnes en 1993.
Ces chiffres ne prennent pasen compte les habitants arabes de Jérusalem-Est, qui ont refusé la citoyenneté israélienne, n’acceptant pas l’annexion de cette partie de la ville.
Quelque 30 000 Bédouinsvivent dans le Néguev.
Environ 85 000 druzes, mieux intégrés à la société israélienne, habitent le mont Carmel et le Golan.
3.2 Découpage administratif et villes principales
Israël, État centralisé, comprend six districts administrés par un commissaire nommé par le ministre de l’Intérieur.
Le gouvernement local s’exerce par le biais de conseilsmunicipaux, locaux et régionaux.
Le pays est fortement urbanisé.
En 2005, 92 p.
100 des Israéliens habitaient les villes, dont la plus grande est Jérusalem, avec 701 512 habitants en 2004.
Tel-Aviv, laseule capitale reconnue par la communauté internationale, constitue, avec Jaffa, la seconde ville du pays.
L’agglomération de Tel-Aviv-Jaffa, regroupant des centresindustriels comme Holon et Ramat Gan, totalise 2 001 000 habitants.
Haïfa est le premier port du pays.
3.3 Langues et religions
L’hébreu et l’arabe sont les langues officielles du pays.
L’hébreu est la langue la plus pratiquée, mais l’arabe est utilisé dans les écoles ainsi que pour les questions juridiqueset législatives.
L’anglais, le yiddish, le russe et d’autres langues européennes sont également parlées par de nombreuses personnes.
Les affaires religieuses concernant les trois principales religions du pays, le judaïsme, l’islam et le christianisme, sont gérées par le ministère des Affaires religieuses.
Pourchaque citoyen, c’est le droit religieux de sa communauté qui est appliqué en matière de statut personnel (mariage, divorce, etc.).
Les Arabes israéliens sont musulmans à 82 p.
100 et chrétiens à 18 p.
100.
La communauté druze bénéficie d’un statut particulier, qui dispense ses membres du servicenational.
Une des plus importantes communautés chrétiennes est celle des Grecs orthodoxes.
3.4 Éducation
L’éducation est obligatoire et gratuite pour les jeunes de 5 à 15 ans.
L’enseignement secondaire a été réformé par la loi de 1953 instituant un système national d’écolessecondaires publiques.
Parallèlement au système éducatif laïc existe un système d’écoles religieuses juives.
Le pays compte également des écoles de missionnaireschrétiens.
L’enseignement supérieur est assuré par de nombreuses institutions telles que l’université hébraïque de Jérusalem (1918), l’Institut israélien de technologie de Haïfa (1912)et l’université de Haïfa, l’université de Bar-Ilan (1953) à Ramat Gan, l’université de Tel-Aviv (1953), l’université Ben Gourion (1965) à Beersheba et l’Institut Weizmannpour les sciences (1949) à Rehovot.
En 2005, le taux d’alphabétisation était de 96 p.
100.
Environ 57 p.
100 de la classe d’âge concernée était scolarisée dans le troisième degré.
3.5 Culture
La culture israélienne reflète la grande diversité des populations du pays.
Les écrivains les plus célèbres sont ceux qui se sont inspirés de la tradition juive, comme leromancier Samuel Joseph Agnon, lauréat du prix Nobel de littérature en 1966, et le philosophe Martin Buber.
Le plus grand orchestre du pays est l’Orchestre philharmonique d’Israël qui accueille certains des meilleurs chefs d’orchestre et solistes du monde.
La chanson populaire,imprégnée des airs traditionnels de musique juive orientale, connaît un vif succès, ainsi que la danse.
Le théâtre le plus important du pays est le Théâtre national d’Israël àTel-Aviv.
Voir aussi Art juif.
Israël possède plus de cent trente musées, dont les plus importants sont le musée de Tel-Aviv et le musée d’Israël à Jérusalem qui renferme une grande collection d’artfolklorique juif, une collection de sculptures modernes, des objets bibliques et archéologiques et surtout une partie des manuscrits de la mer Morte.
Le pays compte plus decinq cents bibliothèques publiques dont les plus notables sont la Bibliothèque nationale juive et la bibliothèque de l’université hébraïque de Jérusalem.
Les secteurs de l’audiovisuel et des communications sont gérés par l’État.
Israël possède plus de vingt cinq quotidiens dont les plus influents sont Ha’aretz, Davar, Ma’ariv, Yedioth Aharonoth et le Jerusalem Post.
3.6 Institutions et vie politique
3.6. 1 Institutions
Le régime politique de l’État d’Israël est un régime parlementaire au sein duquel l’essentiel du pouvoir exécutif appartient au Premier ministre.
Le pays ne possède pas deConstitution écrite : ce sont les lois adoptées par le Parlement qui règlent le fonctionnement du gouvernement.
Le président d’Israël est élu par le Parlement pour une durée de cinq ans.
Son pouvoir est essentiellement représentatif.
Le principal organe exécutif est formé d’ungouvernement de 25 ministres présidé par un Premier ministre, élu au suffrage direct selon un mode majoritaire depuis 1996.
Le Parlement israélien ou la Knesset est une chambre unique de 120 membres élus pour quatre ans selon un mode de scrutin proportionnel, ce qui favorise les petits partis.Tous les citoyens peuvent voter dès l’âge de dix-huit ans.
3.6. 2 Partis politiques
Les deux grandes formations qui ont dominé la vie politique israélienne pendant plusieurs décennies sont, d’une part, le Likoud, parti conservateur formé en 1973 par lafusion de plusieurs mouvements, dont le Gahal, et le Parti du centre libre et, d’autre part, le Parti travailliste constitué en 1968 par le regroupement des partis Mapaï(socialiste), Rafi et Achdut Ha’avoda.
Ce paysage est bouleversé par la scission du Likoud, en novembre 2005, après la fondation par son leader Ariel Sharon d’une nouvelleformation baptisée Kadima (« En avant » en hébreu) et positionnée au centre.
Néanmoins, de nombreux autres partis politiques existent et obtiennent une audiencegrandissante dans le cadre d’une dispersion des votes accentuée depuis le milieu des années 1990.
Ce sont notamment des partis religieux de droite et d’extrême droite— tels que le Shas (ultra-orthodoxe à dominante séfarade), le Parti national religieux, l’Union nationale et le parti Judaïsme unifié de la Torah —, des partis laïques, tels quele Shinouï (centre droit) et le Meretz (gauche pacifiste) ; le parti Notre Maison Israël, formation d’extrême droite qui représente la minorité russe, est en essor.
3.6. 3 Système judiciaire.
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