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Israël et la Jordanie

Publié le 24/12/2018

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jordanie

ENTRE MER ET DÉSERT

 

Israël est un État du Proche-Orient, riverain de la Méditerranée. S'étendant sur 425 km de long et 16 à 115 km de large, il possède des frontières communes avec le Liban au nord, la Syrie au nord-est, l'Égypte au sud-ouest et - surtout -la Jordanie à l'est Israël occupe aussi le plateau du Golan qui appartient à la Syrie, Jérusalem-Est - la partie arabe de la ville -, la Cisjordanie, contrôlée en partie par l'Autorité palestinienne depuis 1995. Israël a évacué en 2005 la bande de Gaza qui est désormais sous administration palestinienne. La Jordanie est limitrophe d'Israël et de la Cisjordanie à l'ouest de la Syrie au nord, de l'Irak au nord-est et de l'Arabie Saoudite au sud-est. Les deux pays disposent dans le sud, d'un étroit débouché sur la mer Rouge par le golfe d'Aqaba. Ils présentent des paysages de plateaux arides, excepté la plaine littorale en Israël et la vallée du Jourdain qui sépare les deux pays.

se concentre l'activité économique et où se situent les principales villes. La bande de Gaza se situe dans le sud de cette plaine.

 

LE CLIMAT

 

Israël allie les caractéristiques climatiques d'un pays méditerranéen, pour la façade nord-ouest de son territoire, à celles d'un milieu semi-désertique, dans l'ensemble de celui-ci. On distingue en conséquence deux zones climatiques, les conditions variant considérablement du nord au sud.

 

Dans le nord, le climat est méditerranéen, très ensoleillé, avec des étés chauds et des hivers doux. Pendant la période des pluies, d'octobre à avril, les précipitations sont relativement abondantes.

 

Les maxima pluviométriques en janvier-février peuvent atteindre 1 000 mm en Galilée et 550 mm à Tel-Aviv.

 

Dans le sud, Eilat, sur le golfe d'Aqaba, connaît un climat subtropical aride avec des moyennes de 17 °C en janvier et de 27 °C en juillet et des précipitations annuelles qui n'excèdent guère 40 mm.

La faune

Les grandes villes

Les régions montagneuses sont le domaine des oiseaux de proie, aigles, buses et vautours.

 

Dans les régions boisées, gazelles et bouquetins gambadent en toute quiétude, la chasse étant interdite en Israël. On y croise aussi des rongeurs tels que la gerbille et

 

la gerboise ainsi que des prédateurs comme le loup, la loutre, la mangouste et la panthère.

 

Hyènes et chacals peuplent la zone désertique.

 

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Mont a Carmel (546 m)

LIBAN 1

Le réseau hydrographique

 

• Long de 360 km - dont 120 km sur le territoire israélien -, le Jourdain, seul fleuve important de la région, traverse les lacs de Houlé et de Tibériade avant de se jeter dans la mer Morte.

Le relief

 

Israël s’ordonne en quatre régions naturelles. Une chaîne de montagnes calcaires s'étire du nord

 

au sud. Dans le nord, les collines delà Galilée qui prolongent la chaîne du Liban, culminent

au mont Méron (1 208 m), déclinent vers le sud jusqu'au massif du Thabor (588 m). Dominée par le mont Carmel (546 m), la plaine d'Esdrelon sépare ces collines des plateaux de Judée et Samarie.

 

À l'est de cette chaîne s'étire,

 

sur 120 km, le fossé d’effondrement de Ghor, le plus profond du globe. Traversé du nord au sud par le fleuve Jourdain, ce sillon abrite la mer Morte qui se situe à plus de 400 m au-dessous du niveau de la mer.

Dans le sud, les montagnes se perdent dans le désert du Néguev, qui occupe plus de la moitié du pays.

 

L'étroite plaine littorale s'étend du mont Carmel au désert du Néguev sur une longueur de 125 km et une largeur de 25 km. C'est là que

• Son cours, aménagé de telle sorte qu'il irrigue le Néguev et la Galilée, suit une direction nord-sud, qui correspond au fossé de Ghor.

LA FLORE

 

La flore est constituée d'espèces caractéristiques du bassin méditerranéen, mais aussi d'Europe, d’Asie et d'Afrique saharienne ou tropicale. Israël ne compte ainsi pas moins de 2 800 espèces végétales. Le nord abrite des zones boisées

 

où poussent à la fois des feuillus et des conifères.

 

De vastes territoires de Judée et de Samarie ont été reboisés. Depuis 1948, plus de 200 millions d'arbres - conifères et chênes verts, notamment - ont été plantés en Israël, couvrant 6,4 % du territoire.

 

La végétation se raréfie en allant vers le sud désertique où seuls quelques oasis abritent des jujubiers, des acacias, des térébinthes

 

et des pistachiers.

La population

 

Israël compte 6,4 millions d'hab. : 27 % ont moins de 14 ans, 63 % entre 14 et 64 ans et 10 % 65 ans et plus.

 

Le taux de natalité est de 18,9 %o et le taux de mortalité de 6,2 %o.

 

- 7 %o pour la mortalité infantile.

 

Le taux de croissance est de 1,2 % avec 2,5 naissances par femme.

 

L'espérance moyenne de vie à

 

la naissance est de 81 ans - 83 ans pour les femmes et 76,8 ans pour les hommes.

 

La densité de la population est proche de 305 hab./km!.

 

Le taux d'urbanisation est de 92 % : au littoral densément peuplé s'opposent les zones désertiques

 

du Néguev.

 

Depuis l'instauration d’un foyer national juif en Palestine en 1918,

 

la population n’a cessé de s'accroître au rythme des vagues d'immigration de la diaspora. Les « bâtisseurs », juifs ashkénazes d'Europe centrale et orientale fuyant les pogroms et l'antisémitisme, puis l'Allemagne nazie, ou plus tard survivants de la Shoah, cohabitent avec les juifs sépharades d'Afrique du Nord et du Moyen-Orient immigrés en nombre à partir des années 1960. Depuis les années 1970 et surtout depuis l'éclatement de l'URSS, Israël accueille de nombreux juifs exsoviétiques. Des juifs d'Éthiopie, les falashas, s'y sont ajoutés.

83 % des Israéliens sont juifs. Parmi les 17 % de la population composée d'Arabes, 82 % sont musulmans et 18 % chrétiens.

 

La communauté grecque orthodoxe est la plus importante des communautés chrétiennes.

 

Quelque 30 000 Bédouins vivent dans le Néguev.

jordanie

« • le cheptel est principalement constitué de 400 000 bovins et de 390 000 ovins.

• la pêche se pratique à la fois sur le littoral méditerranéen et dans des étangs artificiels, les poissons d'élevage représentant la moitié de la prodution.

L'lndiiStrie • L'industrie emploie 23 % de la population active et représente 37 % du PIB.

les principales ressources en industries minières du pays sont la potasse et le phosphate (1 million de t).

le sous-sol contient aussi du cuivre, du fer, du manganése, du granit et du marbre.

la production de pétrole brut ne satisfait guère plus de 1 % de la consommation intérieure et Israël doit en importer pour produire l'électricité fournie par les centrales thermiques.

• les industries les plus développées concernent l'agroalimentaire et le textile ainsi que la production de machines et de matériaux de construction.

• Depuis les années 1980, Israël développe les secteurs de l'Informatique, des biotechnologies et des télécommunications.

Services, commerce et tourisme • le secteur tertiaire, qui fait vivre 59 % de la population, domine la vie économique d'Israël et contribue pour plus de la moitié à la formation du PNB.

• la balance commerciale reste très déficitaire.

les États-Unis sont le premier partenaire commercial d'Israël, devant l'Allemagne, le Benelux, le Royaume-Uni et le Japon.

• Après une traversée du désert.

le tourisme connaît un regain de vitalité : ville de pèlerinage pour les trois religions monothéistes, Jérusalem attire des centaines de milliers de les transports • Israël possède 676 km de voies ferrées et 16 903 km de routes.

Il dispose de deux aéroports internationaux : Ben Gourion, entre Tei-Aviv et Jérusalem, et Ovda, près d'Eilat.

LE RELIU • le pays se partage en trois grandes régions.

Dans l'ouest s'étend le fossé tectonique du Ghor.

Ce dernier est occupé par la vallée du Jourdain dans le nord, au centre par la mer Morte qui, à plus de 400 rn au-dessous du niveau de la mer, constitue le point le plus bas du monde, et par la plaine d'Araba dans le sud.

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•la densité est de 57,6 hab.fkm'.

SYRIE • la répartition de la population est hétérogène, l'est étant sous-peuplé.

•le taux d'urbanisation est de 79,1 %.

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Désert de S y ri e .\ •' ARABIE SAOUDITE • le fonds arabe et sémite de la population s'est enrichi par vagues successives, à partir de 1948, de réfugiés palestiniens, ethniquement proches des Jordaniens de souche.

la proportion de ces derniers dans la population totale atteint 50 %.

le pays compte également une population de 45 000 bédouins semi-nomades.

• Religion officielle, l'islam sunnite rassemble 93 % de la population.

la Wadi Rum :' communauté chrétienne ne représente plus que 6 % de la population, et se ___ ., , partage entre grecs orthodoxes, grecs f"-------==------'"'T"--------------i catholiques et catholiques melkites.

les plateaux crayeux et désertiques de la Transjordanie, entaillés de profonds canyon s.

D'une altitude moyenne de 1 000 rn, ces plateaux sont hérissés de sommets qui, dans le massif méridional du djebel ai-Chara, culminent à 1 754 rn au djebel Ram, tandis que dans le nord, le djebel Um ei-Daraj s'élève à 12 47 m.

• L'altitude décroît progressivement vers l'est et le sud-est du pays où la steppe parsemée de dépressions, dont la plus importante est la sebkha ai-Jafr, assure la transition avec le désert, désert de Syrie dans le nord, désert du Wadi Rum dans le sud.

Situé à l'est d'Aqaba, ce dernier constitue la plus ancienne strate géologique connue de l'écorce terrestre.

LE CLIMAT • la Jordanie est marquée à l'ouest par des influences méditerranéennes, aux étés chouds et secs et aux hivers humides : la capitale Amman connaît des températures de 15 à 40 oc au mois d'août et de 0 à 15 oc en janvier.

L'aridité s'impose au fur et à mesure que l'on progresse vers l'est et le sud.

la situation encaissée de la vallée du Jourdain soumet celle-ci à des températures élevées de l'ordre de 15 oc en moyenne en janvier, avec des maximales de 50 oc en août.

• le niveau des précipitations varie considérablement entre la bordure occidentale, relativement arrosée, qui reçoit 660 mm de pluies, et la portie désertique où celles-ci sont inférieures à 100 mm par on.

lE RtSEAU HYDROGRAPHIQUE • le plus grand fleuve de Jordanie est le Jourdain, qui donne son nom au pays.

Il est formé par la réunion de trois cours d'eau qui prennent leurs sources en Israël, en Syrie et dans les montagnes libanaises de l'Hermon.

le Jourdain traverse le lac de Tibériade, en Galilée, puis se jette dans la mer Morte.

D'une longueur de 360 km, il décrit de nombreux méandres.

le Jourdain forme la frontière avec Israël et la Cisjordanie.

• le Yarmuk, principal affluent du Jourdain, sépare la Jordanie de la Syrie.

• Dans le sud, le fleuve Araba qui coule depuis le sud vers la dépression de la mer Morte, présente un cours intermittent.

lA FLORE • Des prairies et des régions boisées où poussent des chênes, des oliviers, des pins, des cèdres, des eucalyptus s'étendent dans les vallée du djebel Um ei-Daraj, dans le nord-ouest du pays.

• t:est désertique est inculte, hormis les oasis de palmiers dattiers.

LA FAUNE • la Jordanie abrite une faune des milieux steppiques et désertiques : plusieurs espèces de serpents, de scorpions et de lézards, des petits mammifères comme les fennecs et les rats des sables ou gerboises.

• Certaines espèces endémiques, telles que les gazelles et les antilopes, ont été réintroduites dans la réserve de Schaumani, près d'Azraq, qui renferme aussi des oiseaux migrateurs.

• les groupes ethniques minoritaires sont les Circassiens, les Tchétchènes et les Turkmènes musulmans ainsi que les Arméniens chrétiens de rite grégorien.

• la langue officielle est l'arabe.

t:anglais est couramment utilisé.

• Située dans les djebels de l'ouest du pays, Amm an (1,5 million d'hab.) est la capitale politique, administrative, économique de la Jordanie.

• la deuxième ville du pays est Irbid ( 600 000 hab.), proche de la frontière syrienne, au cœur de la vallée fertile.

Elle est réputée pour son université.

• Au nord d'Amman, Zarqa connaît une rapide expansion démographique due à J'afflux de réfugiés irakiens.

L'tCONOMIE • les conditions naturelles font de la Jordanie un pays pauvre, où les terres arables représentent 3 % de la superficie, les terres irriguées 19,5 % des terres cultivées et les pâturages 9 %.

le chômage atteint 30 % de la population active, ce qui est également la proportion de personnes vivant en dessous du seuil de pauvreté.

• le terrorisme islamiste, les aléas du processus de paix israélo-palestinien et l'occupation de l'Irak ont en effet déçu les espoirs de croissance nés de l'ouverture de la frontière avec Israël.

LA POPULATION • Fragile et fortement endettée en raison • la Jordanie compte 5,3 millions d'hab.

: de la consommation de produits importés, 37% ont moins de 15 ans, 59% entre l'économie dépend des envois d'argent 15 et 65 ans et 4% plus de 65 ans.

des Jordaniens émigrés.

Elle fait l'objet • le taux de natalité est de 29 %o d'une timide libéralisation et d'un léger et le taux de mortalité de 5 %o redressement depuis l'accession - 22 %o pour la mortalité infantile.

au trône du roi Abdallah en 1999.

• le taux de croissance est de 3 %.

L'agriculture • !:espérance moyenne de vie à la • !:agriculture ne représente que naissance est de 77,5 ans-BO ans pour 5% du Pl B.

Elle est concentrée dans les femmes et 75 ans pour les hommes.

la vallée du Jourdain, où l'irrigation permet un mode de culture intensif, et sur les plateaux.

la production de fruits et légumes est destinée à la consommation nationale et à l'exportation en direction des pays du Golfe ainsi que, depuis le traité de paix de 1994, vers Israël.

Dans l'est aride, se pratique un modeste élevage d'ovins et caprins.

• les productions céréalières (blé et orge) sont tributaires des conditions atmosphériques, et comme tout le secteur agricole, se heurtent au problème crucial de l'eau :la Jordanie accuse un déficit hydrique d'environ 300 millions de m'/ an.

la mise en œuvre de vastes projets -refonte de l'adduction d'eau d'Irbid, pompage du bassin souterrain de Dissi, construction d'un barrage sur la rivière Yarmuk à la frontière syrienne -nécessitent une importante coopération étrangère.

L'industrie • !:industrie représente 13% du PIB et le secteur minier 7 %.

le sous-sol du pays recèle surtout des phosphates ( 7 millions de� 7' producteur mondial) et des potasses (1,2 million de t).

•le gisement de pétrole d'Azraq ne fournit que 1 % de la consommation nationale.

L'exploitation du gisement de gaz naturel d'Abu Rista est plus prometteuse (300 millions de rn' par an, 15 milliards de m'de réserves).

le commerce • L'Irak reste le premier partenaire commercial de la Jordanie, devant l'Arabie saoudite, le Koweit et le Liban.

• la Jordanie est membre de l'Organisation mondiale du commerce; elle a signé un accord d'association avec l'Union européenne et un accord de libre-échange avec les États-Unis.

Services et tourisme • les services représentent 75 •1o du PIB et le tourisme en est le poste le plus important.

• Environ 1,5 million de touristes séjournent chaque année en Jordanie.

les sites les plus fréquentés sont Nlrll, capitale du royaume des Nabatéens, célèbre pour ses monuments taillés dans le roc, datant de l'époque romaine, et Jerash (Gerasa), l'une des plus belles cités romaines préservées du Proche­ Orien� située au nord d'Amman.

Enfin, le désert recèle de nombreux qasr, châteaux érigés aux Vil' et VIII' siècles par les princes omeyyades.

les transports • la Jordanie possède deux aéroports internationaux à Amman et Aqaba.

L'unique port.

Aqaba, est doté d'une zone franche.

la Jordanie compte environ B 000 km de routes goudronnées et 677 km de voies ferrées.

FICHE D'IDENTITÉ • Nom : Royaume hachémite de Jordanie (Al Urdun) • Superficie : 92 000 km' • Capitale : Amman • Population : 5,3 millions d'hab.

• Monnaie : dinar jordanien • langue officielle : orabe • Religion principale : islam • PNB/hab.

: 1 710 dollars US. »

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