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Jean Jaurès, socialiste et pacifiste, est assassiné à Paris

Publié le 28/03/2019

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Jean Jaurès, socialiste et pacifiste, est assassiné à Paris

Le 31 juillet 1914, le pacifiste Jean Jaurès est assassiné par un nationaliste fanatique, Raoul Villain. Les socialistes perdent ainsi leur tête de file et la force motrice de l'union des courants qui les composent.

Jean Jaurès, un des dirigeants socialistes français au tournant du siècle

Dans les dernières années précédant sa mort, Jaurès, en tant que représentant d'une ligne modérée du socialisme, s'oppose de plus en plus vivement aux forces radicales. Les radicaux dans la France d'alors se recrutent dans les milieux de la bourgeoisie qui se réclament de la Révolution française. Les socialistes ont arraché une partie des électeurs à ces courants de la fin du xixe siècle, en prônant un bouleversement des conditions sociales. Le radicalisme et le socialisme avaient conjugué leurs efforts contre le boulangisme nationaliste et extrémiste qui menaçait le régime parlementaire (1886-1904).

 

Jaurès, professeur à l'université de Toulouse de 1883 à 1886, fait d'abord partie des républicains de gauche dont il est l'un des députés pendant quatre ans à partir de 1885. De 1893 à 1898 et de 1902 à 1904, il est également député socialiste. Issu d'une famille de la moyenne bourgeoisie, il se rapproche du socialisme, sans jamais se rallier complètement à l'idéologie marxiste. Il refuse le matérialisme dialectique et défend un point de vue réformiste. Au contact des ouvriers et de la population rurale, il s'ouvre à la lutte militante en faveur des classes défavorisées. Il fait partie des quelque trente candidats indépendants qui se présentent sous l'étiquette socialiste portée par quatre partis qui obtiennent 18 sièges, devenant ainsi une force politique aux côtés des républicains et des radicaux. Il se fait remarquer dans son soutien à la politique laïque de Pierre-Marie Waldeck-Rousseau et d'Émile Combes, chefs de gouvernement de 1899 à 1905. De plus, il appartient au groupe de ceux qui exigent une révision du procès de Dreyfus.

« Jean Jaurès, un des dirigeants socialistes français au tournant du siècle Jean Jaurès, socialiste et paci fiste , est assassi né à Paris Le 31 juill et 1914 , le pacifis te Jean Jaurès est assass iné par un nationa liste fanatique, Raoul Villain.

Les socialis tes perdent ainsi leur tête de file et la force motrice de l'union des courants qui les composent.

D ans les derni ères années précédant sa mort, Jaurès, en tant que représentant d'une ligne modérée du socialisme, s'oppose de plus en plus vivement aux forces radicales.

Les radicaux dans la France d'alors se recrutent dans les milieux de la bourgeoisie qui se réclament de la Rév olution française.

Les socialistes ont arraché une partie des électe urs à ces courants de la fin du XIX' siècle, en prônant un boulevers ement des conditions sociales.

Le radicali sme et le soc ialisme avaient conj ugué leur s efforts contre le boulangisme national iste et ext rémis te qui menaçait le régime parlementaire (1 886-1 904).

Jaur ès, professeur à l'un iversité de Toulouse de 1883 à 18 86, fait d'abord partie des répu blicain s de gauche dont il est l'un des députés pendant quatre ans à par tir de 18 85.

De 1893 à 18 98 et de 1902 à 19 04, il est égalem ent député soci aliste.

Issu d'une famill e de la moy enne bourgeoisie, il se rap proche du socialisme, sans jam ais se rallier complè tement à l'i déolog ie ma rxiste.

Il refuse le matérialisme dialecti que et défend un point de vue réform iste.

Au contac t des ouvrie rs et de la popula tion rura le, il s'o uvre à la lu tte militante en faveur des classes défavorisées.

Il fait partie des quelque trente candidats indépen­ da nts qui se présentent sous l' étiq uette socia liste portée par qu atre partis qui obti ennen t 18 siè ges, devenant ainsi une force politique aux côtés des républicains et des radicaux.

Il se fait remarquer dans son soutien à la pol itiq ue la ïq ue de Pier re-Marie Walde ck­ Rousseau et d'Émile Combes, chefs de gouvernement de 1899 à 1905.

De plus, il appar tient au groupe de ceux qui exigent une révision du procès de Dreyfus.

Ce jeun e of ficier juif, Alfred Dr eyfus, condamné à tor t pour haute trahison, est gracié en 1899 et réhabili té en 1906, réhabili tation reve ndiq uée comme une victo ire par le cen tre et la gau che.

À la su ite de l'Affa ire, le« blo c des ga uches », formé de radicaux et de social istes relaie la majo rité ré publ icaine modé rée qui s'est dis créditée par ses atermoiements.

En 1904, Jaur ès fonde le journal Le meurtrier de Jaurès, Raoul Villain (debout), fut acquitté par le tribunal.

L'Humanité qui devient l'organe de presse des social istes.

Il obtient le regroupement de ces derniers et il se présente comme le chef intelle ctuel du parti soci aliste unifié qui se présente alors comme la Sec tion française de l'Internationale ouvrière (SFIO).

Des divergences sur la qu estion des grèves et sur la législation sociale s'élèvent entre Jaurès et les gouvernemen ts de ses compagnons de route, Georges Clemenceau et Briand, à cause, notamme nt, de la mont ée des antagon ismes de clas se, de la nécessité des réformes sociales et de la résistance du patronat.

En outre Jaurès préconise une réconcilia tion franco-alle­ mande.

En tant que pacif iste radical, il est honni par les milieux nat ionalis tes.

Quelqu es jours après avoir conva incu le parti social iste de la nécessité d'une grève géné­ rale contre la menace d'une guerre immin ente, Jaurès est assas siné à Paris alors qu'il dîne au Café du Croissant, rue Montmar tre.

Les grands socialistes français 1872-1950 Léon Blum Le président du Front popu­ laire (à partir de 1930) se pré­ occupa de réformes sociales, lor squ'il fut président du conseil en 1936-1 937 et en 19 38.

On lui doit les congés payés et la sema ine des quarante heures.

1905-1975 Guy Mollet Professeur, il rejoint la résis­ tance et est élu député en 19 46.

Jusqu'en 1969, il est secrétaire général de la Section française de l'Inter­ nationale ouvrière (SFIO).

Cofondateur de l'Internatio­ nale socialiste, il est président du conseil en 1956-1957.

19 07-1 982 Pierre Mendès France Ce radical socialiste fait partie de la Résistance, avant de dev enir minis tre de l'écono­ mie dans le gouvernement prov isoire de Charles de Gaulle.

Président du conseil (1 954-1955), il met un terme à la guerre d'Indochine.

Il est mini stre d'État jusqu'en 1957.

En 1958, il fonde l'Union des forces démocratiques et, en 19 60, adhère au parti socia­ liste unifié (PSU).

1916-1996 François Mitterrand Ju riste, il mili te dans la Résistance et devient membre du gouvernement provisoire de De Gaulle.

Durant les an nées 50, il a en charge plusieur s minis tères successifs.

En 1971, en tant que secrétaire du parti socialiste (PS), il conclut une alliance électorale avec les commu­ nis tes et les radicaux de 19 14 Pierre Mendès France à l'Assemblée nationale gauche.

En 1965 et 1974, il François Mitterrand échoue par deux fois aux élections présidentielles, il les remporte en 1981 et en 1988 et assume ainsi la charge pendant 14 ans.

Né en 1928 Pierre Mauroy Mil itant syndicalis te durant les années 50, Maur oy entre à la SFIO, puis, en 1971, participe à la création du Parti so cialis te.

En 1973, maire de Lille, il est élu député.

De 19 81 à 19 84, il est Premier min istre, de 1988 à 1992, premier secrétaire du Parti socialis te.

Il est président de l'Internation ale social iste.

Pierre Mauroy 87. »

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