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Juifs et URSS

Publié le 21/02/2012

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« Le problème juif n'existe pas en URSS «, affirmait la « Grande Encyclopédie soviétique « en 1952. Pourtant, l'antisémitisme a trouvé de tout temps en Russie un terrain favorable. Mobilisée par une diaspora puissante, sensible au souvenir du génocide nazi, l'opinion internationale s'émeut du sort réservé aux citoyens soviétiques d'origine juive et réclame pour eux le droit d'émigrer en Israël ...

« 4 Les Juifs sont surtout presents dans 'les professions Intellectuelles.

Representant a peine 1 p.

100 de Ia popu- lation de I'URSS, ils fournissent 16 p.

100 des medecins, 11 p.

100 des artistes, 8 p.

100 des professeurs d'univer- site.

Inversement, leur influence politique n'a cesse de decliner.

En 1939, en depit des purges, un membre du Comite central sur dix &sit Juif.

En 1976, leur represen- tation dans cet organisme est nettement inferieure a ieur importance demographique. 5 Bien que le grand rabbin de Moscou apparaisse avec le patriarche de toutes les Russies et le grand mufti dans les manifestations officielles du regime, les autorites se sont opposees a la diffusion de Ia culture juive : ferme- ture du theatre yiddish, des synagogues (1 000 en 1920, a peine 60 en 1976), absence de cours d'hebreu dans les ecoles.

A cheque Paque, la fabrication du pain azyme pose des problemes et provoque des brimades.

En RSFSR, o0 ils representent a peine 0,70 p.

100 de la population, les Juifs ont subi 61 p.

100 des condemnation: puur crimes economiques.

Puni par la Ioi(art.

74 du Code penal), l'antisemitisme s'affiche a nouveau dans certaines publications recentes sous couvert de lutte contrale sionisme. 6 April's avoir favorise Ia creation de ['Etat d'Israel (dont Bottle Meir fut lepremier ambassadeur a Moscou), I'URSS a interdit a ses ressortissants d'y emigrer (10 000 seulement de 1948 a 1971).

II a fallu la pression de l'opinion mondial° et l'ouverture d'importantes negotiations commerciales avec Washington pour que 100 000 Juifs environ puissent quitter I'URSS en acquittant un prix de visa exorbitant et dans Ia mesure ou leur activite pro- fessionnelle n'etait pas economiquement essentielie. 4 Les Juifs sont surtout présents dans les professions Intellectuelles.

Représentant à peine 1 p.

100 de la popu­ lation de l'URSS, ils fournissent 16 p. 100 des médecins, 11 p.

100 des artistes, 8 p. 100 des professeurs d'univer­ sité. Inversement, leur influence politique n'a cessé de décliner. En 1939, en dépit des purges, un membre du Comité central sur dix était Juif. En 1976, leur représen­ tation dans cet organisme est nettement inférieure à leur importance démographique.

5 Bien que le grand rabbin de Moscou apparaisse avec le patriarche de toutes les Russies et le grand mufti dans les manifestations officielles du régime, les autorités se sont opposées à la diffusion de la culture Juive : ferme­ ture du théâtre yiddish, des synagogues (1 000 en 1920, à peine 60 en 1976), absence de cours d'hébreu dans les écoles. A chaque Pâque, la fabrication du pain azyme pose des problèmes et provoque des brimades. En RSFSR, où ils représentent à peine 0,70 p. 100 de la population, les Juifs ont subi 61 p.

100 des condamnations put» crimes économiques.

Puni par la loi (art.

74 du Code pénal), l'antisémitisme s'affiche à nouveau dans certaines publications récentes sous couvert de lutte contre le sionisme.

6 Après avoir favorisé la création de l'État d'Israël (dont Golda Meir fut le premier ambassadeur à Moscou), l'URSS a interdit à ses ressortissants d'y émigrer (10 000 seulement de 1948 à 1971). Il a fallu la pression de l'opinion mondiale et l'ouverture d'importantes négociations commerciales avec Washington pour que 100 000 Juifs environ puissent quitter l'URSS en acquittant un prix de visa exorbitant et dans la mesure où leur activité pro­ fessionnelle n'était pas économiquement essentielle.. »

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