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JUILLET 1981 (chronologie)

Publié le 16/11/2011

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chronologie

Les Français éprouvent un besoin de changement : M. Giscard d'Estaing avait su, en 1974, le capter en ~:assurant, car la gauche unie faisait peur; en 1981, les électeurs l'on cherché auprès des socialistes, séparés des communistes. Un bilan, alourdi par le chômage et l'inflation, donnait contre le président sortant une coalition de mécontents; il a été victime d'un « vote-sanction « qui le dépasse car son septennat a eu la malchance de coïncider avec une crise économique mondiale d'une ampleur considérable : dérèglements monétaires et énergétiques, drames de l'emploi ont été de vraies raisons de pessimisme et d'insécurité qui se sont traduites par un rejet de la majorité en

place et de son chef. Très rapidement les leaders des principaies familles politiques se sont préoccupés de la préparation des élections législatives, sachant le désir du nouveau président de la République de dissoudre l'Assemblée, afin d'avoir une majorité cohérente. Le P.S. se préoccupe de structurer le centre gauche et de négocier avec toutes les composantes de la

majorité présidentielle; M. Chirac souhaite l'unité de candidature de la majorité sortante dans chaque circonscription et M. Giscard d'Estaing a appelé ses 14 600 000 électeurs à se rassembler au centre. Le 15 mai, l'u.D.F. et le R.P.R. signent un pacte électoral et adoptent un sigle commun, U.N.M. (Union pour une Nouvelle Majorité). Le P.C. a proposé des objectifs limités pour une première étape, son but étant d'assurer la réélection de ses députés.

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« leur permettre de produire plus avec moins de tra­ vailleurs ''• et elle veut « faire payer les riches ''· M.

Lalonde se prononce en faveur de la réduc­ tion du travail salarié et pour la fixation de règles dans les échanges internationaux, il soutient que les P .M .E .

sont plus créatrices d'emplois que la grande industrie .

Pendant sa campagne électorale, ce n'est pas en président sortant mais en citoyen-candidat que M.

Giscard d'Estaing s'est posé comme garant de l 'ordre et de la stabilité .

Il a estimé que les deux réalisations importantes de son septennat ont été la recherche, avec succès , de l'indépendance éner­ gétique, et son action en faveur des personnes âgées, des familles et des handicapés; il a fait des propositions en matière d'emploi, notamment pour les jeunes (neuf mesures chiffrées) et, le 8 avril présentait son programme pour un nouvel essor de l'investissement et de la recherche .

Il a souligné le rôle international joué par la France durant son septennat.

La dernière semaine de la longue campagne électorale a été dominée par une interrogation : quel sera l'« effet Chirac »? Ce dernier , ayant enregistré des progrès constants d'après les son­ dages, a opéré une percée qui pouvait inquiéter M.

Giscard d'Estaing, notamment quand M.

Chirac affirmait : « mon objectif est de sortir la France de l'ornière dans laquelle elle se trouve ''• et ne lais ­ sait pas indifférents les socialistes .

Le premier tour Le 26 avril, M.

Giscard d'Estaing obtenait 28,21 % des suffrages exprimés (perdant 4,3 % par rapport au premier tour de 1974), M.

Mitter­ rand 25,90 %, M.

Chirac 18,02% et M.

Marchais 15,48 %; les six autres candidats totalisaient 12,55 %.

Le président sortant et M.

Mitterrand sont arrivés en tête au premier tour : plus que ce résultat attendu, c'est le recul général et important de l'électorat communiste qui caractérise le scrutin du 26 avril.

M.

Marchais, qui se situe au plus bas niveau de l'audience du P.C., depuis le Front Populaire de 1936 , a mis en cause les efforts conjugués de la droite et du P.S ., puis a affirmé que bon nombre d'électeurs avaient voulu •• voter utile '' dès ce pre­ mier tour.

M.

Mitterrand s'est félicité de la pro­ gression de son parti; Mlle Laguiller , Mme Bouchardeau et M.

Crépeau ont confirmé leur désistement au profit du candidat socialiste.

M .

Giscard d'Estaing s'est déclaré prêt à repré­ senter tous ceux qui refusent< < la bureaucratie et le marxisme ».

M.

Chirac a indiqué qu'. »

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