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Kamès lutte contre les Hyksos

Publié le 08/09/2014

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tentent de pénétrer sur le territoire thébain). Alors, je passai la nuit dans mon ba­teau, le coeur content et, quand la terre s'illumina, je fus sur lui, à la manière du faucon. A l'heure du déjeu­ner du matin, je le renversai, je détruisis les murailles et massacrai les hommes. (...) Le district de Neferousy se ren­dit à moi.«

 

Cette défaite oblige Apophis à fuir à Avaris. « Ton dos ver­ra la défaite, car mon armée est derrière toi. Les femmes de ta cité (Avaris) n'enfante­ront plus, leurs désirs ne se répandront plus dans leur corps, lorsqu'elles enten­dront le cri de guerre de Ma Majesté. «

« hippopotame .

animal malfai ­ sant, dans l'étang sacré est une façon rituelle de prot é­ ger la monarchie égyptienne .

Pour Apophis I" et les Hykso s, qu i vénèrent le dieu Seth (Soutekh), tuer un hippopota ­ me est un sacrilège, Soutekh se réincarnant dans le sei ­ gneur des marais .

On_ peut imaginer que les Thébains re­ fusèrent une telle demande , montrant a insi , à travers la puissance div ine de leur d ieu Amon -Rê, capable de !uer Seth, qu ' ils n 'acceptaient plus de se plier aux exigen c es d'Apophis .

La guerre inévitable D ès lors, la guerre es~ iné­ v itable .

Nul ne sait ce qu 'il est advenu de Seqenen ­ rê Taâ Il, mais sa momie , re ­ trouvée à Deir el-Bahari, por ­ te des traces de profondes blessures à la tête .

C'est son fils Kamès qui lui succède .

Dès son avènement, celui-ci manifeste sa volonté guerriè ­ re en adoptant les trois noms d 'Horus : Khay- her -nesetef (« Celui qui a été couronné sur son trône»), Hornefer ­ khab - taoui (« L'Horus parfait qui courbe les Deux Ter. res »)'.

Sedjefa - taoui («Celui qui nourrit les Deux Terres»).

Paré de ces protections di­ vines, Kamès entreprend de libérer le pays.

On ne connaît pas grand-chose de la vie.

de ce roi, si ce n 'est deux steles c ommémoratives de ses vic ­ toires qu ' il fit ériger à Kar ­ nak .

La première raconte le début de la guerre contre les Hyksos.

La seconde relate la fin de la campagne victo rieu­ se.« Le roi puissant qui est en Thèbes Kamès, est un souve­ rain bi~nfaisant.

C'est Rê lui ­ même qui l'a placé en tant que roi et qui , pour lui, a fait reverdir la victoire .

( ...

) Alors, Sa Majesté s'adressa à ses courtisans qui étaient dans sa suite : "A quoi donc puis- je re­ connaître mon pouvoir? Un chef est dans Avaris, un autre à Koush , et moi je siègerais là sans rien faire mêlé à un Asia­ tique et à un nègre ? Voyez, Apophis est à Khemenou (H ermopolis) et aucun hom­ me ne peut se reposer, dé­ pouillé par la servitude des Asiatiques .

Mais moi, je vais me battre avec lui, je vais bri­ ser son corps .

Mon désir est de délivrer l'Égypte et de frapper le s Asiatiques .

( ...

) Le pays ent ier acclamera mon nom, Kamès, qui pr otège l'Égypte" .». »

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