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Kenya.

Publié le 15/04/2013

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Kenya. 1 PRÉSENTATION Kenya, en swahili et en anglais (langues officielles) Kenya, pays d'Afrique de l'Est. Sa capitale est Nairobi. Le Kenya est baigné par l'océan Indien, bordé au nord par le Soudan et l'Éthiopie, à l'est par la Somalie et au sud par la Tanzanie. 2 MILIEU NATUREL 2.1 Relief et hydrographie Le Kenya couvre une superficie de 582 646 km². Il possède plus de 400 km de côtes bordées d'îles (Lamu), séparées de l'océan Indien par des récifs de corail. Dans la vaste plaine côtière coulent les deux principaux fleuves, Tana et Galana (appelé Athi dans son cours supérieur). Le terrain s'élève progressivement en un large plateau aride ou semi-aride qui couvre une grande partie du nord et de l'est. Dans la zone centrale, de grandes chaînes de montagnes volcaniques culminent à 5 199 m au mont Kenya. Plus à l'ouest, l'immense fracture de la Rift Valley est marquée par une succession de falaises abruptes. Le Kenya englobe la presque totalité du lac Turkana (ancien lac Rodolphe) et une petite partie du lac Victoria. 2.2 Climat Le Kenya est traversé dans sa partie centrale par l'équateur. Les régions situées au nord de celui-ci (soit les deux tiers du pays) ont un climat désertique ou semidésertique. Sur la côte, soumise à la mousson chaude et humide de l'océan Indien, la température moyenne varie de 24,4 °C en juin-juillet à 27,8 °C de février à avril. Les hauts plateaux sont plus tempérées (de 11 °C à 21 °C à Nairobi en juillet ; de 13 °C à 26 °C en février). La région du lac Victoria est tropicale, avec deux saisons des pluies d'octobre à décembre et d'avril à juin. 2.3 Végétation et faune Une mangrove de palétuviers couvre partiellement la côte, où poussent également des palmiers. Teck et santal comptent parmi les espèces précieuses de la forêt côtière. Dans les steppes, jusqu'à une altitude de 900 m, prospèrent baobabs, euphorbiacées et acacias. Les vastes étendues de savane sont parsemées de bouquets d'acacias et de papyrus -- de 900 m à 2 700 m environ. Les papyrus couvrent les rives du lac Victoria. Les pentes du mont Kenya possèdent une végétation différente selon l'altitude : le camphrier et le bambou sur les pentes montagneuses de l'Est et du Sud-Est, une flore de type alpin (sénés, lobélies) au-dessus de 3 500 m et, au-delà, les genévriers. Le Kenya est également réputé pour sa faune riche en animaux sauvages : antilopes de toutes espèces, éléphants, rhinocéros, zèbres, girafes, lions et autres grands félins. Parcs nationaux et réserves de chasse les protègent en principe. Mais le braconnage, qui concerne principalement les éléphants et les rhinocéros, semble irréductible. Le Kenya abonde en oiseaux et en reptiles (pythons et cobras). 3 POPULATION ET SOCIÉTÉ 3.1 Caractéristiques démographiques La population du Kenya était estimée à 38 millions d'habitants en 2008 (densité : 67 habitants au km2). Elle connaît un rythme d'augmentation rapide : sur la décennie 1995-2005, elle a augmenté de 25 % ; en 2008, le taux d'accroissement annuel de la population kenyane (2,8 %) est l'un des plus élevés au monde. Encore basse, l'espérance de vie est en progression, de 47 ans au début des années 2000 à 56,6 ans en 2008. Sur la même période, le taux de mortalité infantile est passé de 67,8 ? à 56 ?. La lutte contre l'épidémie de sida, qui touchait 1,2 million de personnes en 2003, fait l'objet d'une importante politique gouvernementale ; le taux de prévalence de la maladie, qui s'élevait à 14 % à la fin des années 1990, est passé à 6,7 % en 2003 et est estimé à 5 % en 2007. 3.2 Divisions administratives et villes principales Le Kenya est divisé en sept provinces -- Centre (Central), Côte (Coast), Est (Eastern), Nord-Est (North-Eastern), Nyanza, Vallée du Rift (Rift Valley), Ouest (Western) -- et un district (Nairobi Area). Les provinces sont gérées chacune par un conseil consultatif dont les membres sont nommés par le président de la République. Elles sont divisées en districts, dotés de conseils locaux. Une large autonomie est accordée aux autorités locales qui perçoivent leurs propres taxes pour financer la santé publique et l'enseignement, les projets de route ou de construction, les plans de sécurité sociale. Les densités de population sont très inégales entre les provinces, en particulier entre le Nord-Est, aride, et les zones fertiles de la vallée du Rift. En outre, l'exode rural rapide gonfle les populations des villes : tandis que près des trois quarts des Kenyans vivaient dans les campagnes en 1995, le taux d'urbanisation atteint 42 % en 2005. La capitale Nairobi est, de loin, la plus grande ville du pays avec 2 575 000 habitants en 2003. Les autres villes principales sont Mombasa (660 800 habitants en 1999), premier port maritime, et Kisumu (194 390 habitants en 1999), principal port kenyan sur le lac Victoria. L'importance d'Eldoret, au nord-est de Kisumu (137 016 habitants en 1999) tient à son rôle de noeud ferroviaire. 3.3 Peuples, langues et religions La population kenyane peut être divisée en deux grands groupes principaux. Plus de la moitié des Kenyans est d'origine bantoue : dans ce groupe, figurent les Kikuyu (22 % de la population, installés au centre du pays), les Luhya (14 %, à l'ouest), les Kamba (11 %, à l'est), les Meru (6 %, au centre), les Kisii (6 %, à l'ouest) et les Mijikenda (4 %, sur le littoral). Un autre groupe important est constitué des Nilotiques, et comprend les Luo (13 %, installés sur les rives du lac Victoria) et les Kalenjins (12 %, dans les hautes terres de l'Ouest). Le pays abrite aussi une minorité somalie (1 %) et, parmi les minorités non africaines (1 %), il existe une importante communauté originaire du sous-continent indien et implantée de longue date, ainsi que des minorités arabes et européennes. Les langues officielles sont le swahili, langue v&e...
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« 4 INSTITUTIONS ET VIE POLITIQUE 4.1 Organisation des pouvoirs La République du Kenya est régie par la Constitution de 1963, amendée à plusieurs reprises.

Le système constitutionnel instaure un régime présidentiel fort, dans lequel lepouvoir exécutif est exercé par le président de la République, qui est à la fois le chef de l’État et le chef de gouvernement.

Le président de la République est élu au suffrageuniversel pour un mandat de cinq ans renouvelable une fois.

Il est assisté par un vice-président et par des ministres qu’il désigne parmi les membres de l’Assembléenationale.

L’Assemblée nationale, détentrice du pouvoir législatif, constitue l’unique Chambre du Parlement kenyan ; elle compte 210 députés élus au suffrage direct pourun mandat de cinq et 12 membres nommés par le président de la République. La Haute Cour de justice assure la fonction de juridiction constitutionnelle.

Elle est placée au sommet du système judiciaire en matière civile et pénale ; au-dessous, setrouvent la Cour d'appel puis de nombreux tribunaux au niveau des districts et provinces. 4.2 Partis politiques L’Union nationale africaine du Kenya (Kenya African National Union, KANU), fondée en 1960 et dirigée dès 1961 par Jomo Kenyatta, est le seul parti politique légal entre1982 et 1991.

À cette date, le multipartisme est introduit, et les premières élections libres ont lieu en décembre 1992.

Daniel Arap Moi, qui a succédé à Jomo Kenyatta en1978, est reconduit à la tête de l’État et la KANU obtient une majorité confortable à l’Assemblée.

Mais ces élections donnent lieu à de violents troubles, souvent dirigéscontre les Kikuyu, ethnie de Kenyatta, autrefois privilégiée.

Lors des élections générales de 2002, le Kenya connaît sa première alternance démocratique.

Aux électionslégislatives, la Coalition nationale arc-en-ciel (NARC), qui regroupe une quinzaine de partis d’opposition, remporte une victoire écrasante sur la KANU en obtenant lamajorité absolue au Parlement.

Son candidat, Mwai Kibaki, accède à la présidence en battant Uhuru Kenyatta, le fils de Jomo Kenyatta, candidat de la KANU et dauphin duprésident sortant, que la Constitution n’autorise pas à se représenter. À la tête d’une nouvelle coalition, le Parti de l’unité nationale (PNU), Mwai Kibaki est déclaré vainqueur de l’élection présidentielle de décembre 2007 face à Raila Odinga, duMouvement démocratique orange (ODM) ; le PNU est en revanche largement défait aux élections législatives (43 sièges contre 99 sièges à l’ODM).

Sur fond de contestationdes résultats, les violences postélectorales tournent à l’affrontement interethnique entre les Luo, ethnie de Raila Odinga, et les Kikuyu, ethnie de Mwai Kibaki.

Un accord degouvernement est signé en février 2008 entre les deux rivaux, qui prévoit la création d’un poste de Premier ministre, auquel est nommé au mois d’avril Raila Odinga.. 5 ÉCONOMIE 5.1 Généralités Longtemps cité en modèle par les pays occidentaux pour sa relative réussite économique à l’échelle du continent africain, le Kenya voit son image se ternir dans lesannées 1980 : la corruption et l’autoritarisme prennent le pas sur la stabilité et l'ouverture.

La crise amorcée en 1990 amènent les bailleurs de fonds à lier leur aide à ladémocratisation du régime.

Après les élections libres de décembre 1992, le gouvernement parvient à regagner la confiance des milieux financiers internationaux et s’engagedans un ensemble de réformes radicales.

Il s’agit de réduire le déficit budgétaire — par une politique de privatisations et de diminution des effectifs de la fonctionpublique — et d’assainir la situation financière — dévaluation et flottement du shilling kenyan, libéralisation du commerce extérieur, suppression du contrôle des prix, ycompris agricoles.

Mais, face à la persistance de la corruption, les bailleurs de fonds internationaux quittent le pays en 2001.

En 2004, un an après l’arrivée au pouvoir deMwai Kibaki, le Kenya renoue avec les institutions financières internationales qui reprennent leur aide, tandis que le nouveau président s’attaque d’emblée à la lutte contrela corruption, sans grand succès. Le pays entre cependant dans une phase de croissance, portée par la production de thé, le tourisme et l’horticulture.

Le taux de croissance du PIB, qui s’élevait à environ2 % sur la période 1993-2003, atteint 6,1 % en 2006.

En 2006, le PIB était de 23 milliards de dollars — soit un PIB par habitant de 623,20 dollars. 5.2 Secteur primaire : agriculture, forêts et pêche L’agriculture emploie 19 % de la population active (2002) et représente 27 % du PIB (2006).

Le Kenya atteint l’autosuffisance pour l’ensemble des denrées alimentaires debase.

La première culture vivrière est le maïs, qui couvre près des deux tiers des terres cultivables (3,25 millions de tonnes en 2006).

Le sorgho, les pommes de terre, lesharicots, les arachides et le tabac sont également cultivés sur les hauts plateaux volcaniques du Centre, principale région agricole.

La canne à sucre, le blé, le manioc,l’ananas, le coton et les noix de cajou sont produits sur les plaines côtières.

Les principales cultures commerciales sont le thé (310 580 t en 2006) et les produits horticoles,suivis de loin par le café et le sisal.

L'élevage — pour la viande et les produits laitiers — est important.

En 2006, le Kenya possédait environ 12,4 millions de têtes de bovins,9,30 millions d'ovins et 10,1 millions de caprins. L’exploitation forestière représente une source non négligeable de revenus : la production de bois atteignait 22,5 millions de m³ par an en 2006.

La pêche, essentiellementpratiquée dans les fleuves et les lacs de l’intérieur, suffit à satisfaire le marché local (149 378 t en 2005). 5.3 Secteur secondaire : mines et industries Le secteur minier occupe une place très faible dans l’économie kenyane (soude, sel, fluor et minerais).

D’importants gisements de plomb et d’argent ont cependant étédécouverts près de Mombasa.

Bien qu’en expansion, le secteur industriel occupe une place modeste au sein de l’économie locale : il occupe 20 de la population active(2002) et représente 19 % du PIB (2006).

Il concerne essentiellement l’agroalimentaire, dont la production est destinée à la consommation locale. La production hydroélectrique des barrages de Kiambare et de Turkwell constitue la plus grande richesse industrielle du pays.

Grâce à celle-ci ainsi qu’aux centralesgéothermiques, le Kenya est énergétiquement autosuffisant : en 2003, il produisait 4,3 miliards de kWh. 5.4 Secteur tertiaire : services, finances et commerce L’unité monétaire est le shilling kenyan, divisible en 100 cents.

Les principales ressources en devises proviennent des transferts de la diaspora kenyane, du tourisme et desexportations de thé et de produits agricoles.

La balance commerciale du Kenya est structurellement déficitaire.

Ses principaux clients sont les pays africains, notammentl’Ouganda, suivis de ceux de l’Union européenne, notamment le Royaume-Uni, l’Allemagne et les Pays-Bas.

Les importations proviennent de plus en plus d’Asie (Inde etChine) et des pays du Golfe persique (Émirats arabes unis, Arabie Saoudite), et concernent le pétrole brut, les machines-outils, l’automobile, le fer et l’acier, ainsi que lesproduits plastiques.

Le secteur des services emploie 62 % de la population et représente 54 % du PIB en 2006. Le Kenya est desservi par la Kenya Railways Corporation, qui exploite environ 1 917 km de voies ferrées.

Le réseau intérieur est connecté aux réseaux ougandais ettanzanien.

Le réseau routier atteint 63 265 km (dont 14 %st bitumé).

Des bateaux à vapeur sillonnent le lac Victoria et le relient aux lacs Albert et Kioga, situés enOuganda.

L’aéroport Jomo-Kenyatta, à Nairobi, et celui de Mombasa, accueillent les compagnies nationale (Kenya Airways) et internationales. 6 HISTOIRE. »

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