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Kersten (Otto)

Publié le 14/01/2012

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Secrétaire général de la Confédération Internationale des Syndicats libres (CISL), Otto Karsten assume aujourd'hui la responsabilité des tentatives d'adaptation du syndicalisme occidental à l'évolution de l'économie et aux nouveaux problèmes du travail dans le monde. Son grand dessein est, sans aucun doute, de rallier de nouveau à son organisation l'American Federation of Labor-Congress of lndustrlal Organlzatlon, et sa politique de guerre froide dans le tiers monde ou face à la Fédération syndicale mondiale, d'obédience communiste, s'en ressent très nettement.

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« groupement d'organisations au sein d'une Confédération eumpéenne des Syndicats.

Après avoir été centrée sur les problèmes des travailleurs actifs, masculins, adultes, la CISL doit affronter le chômage, qui touche surtout les femmes, les jeunes et les travailleurs migrants.

5 En revanche, dans le tiers monde, Otto K.ersten pour­ suit la politique d'exportation des schémas du syndicalisme modéré, de tendance social-démocrate, avec des moyens financiers considérables (européens et américains), prati­ quant la ta'ctlque du compromis avec les gouvernements, quels qu'ils soient.

Cette lutte d'influence qu'il mène contre les syndicats qui gravitent autour de la FSM se traduit matériellement par une aide aux autres syndicats dans le domaine de la formation professionnelle et syndi­ cale, de l'information et de la recherche.

6 Sur le plan de la structure professionnelle de la CISL, Otto Karsten tente aujourd'hui de se réconcilier avec les Secrétariats professionnels Internationaux (SPI) qui pré­ sentent une mosaïque très différenciée quant à leur implan­ tation, à l'orientation et à l'intensité de leur action.

Si la Fédération Internationale des Ouvriers de la Métallurgie se rallie toujours de près à l'esprit de la CISL, d'autres, comme la Fédération Internationale de la Chimie de Charles Levinson, s'en distancient de plus en plus.

L'ac­ tion directe des SPI contre les multinationales contraste en effet quelquefois avec celle, plus diplomate, d'Otto 1. »

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