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Khan el-Khalili, l'âme du Caire

Publié le 10/01/2015

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UN CAFÉ TRADITIONNEL : EL-FISHAWY Situé au coeur du souk des orfèvres, dans Sharia Gohar el-Caïd, le café el-Fishawy est une véritable institution. Il n'a pas changé depuis bientôt deux cents ans et reste l'un des lieux les plus pittoresques de la ville. Avec ses énormes miroirs 1900, ses bustes en plâtre, ses animaux empaillés, ses oeufs d'autruche et autres objets hétéroclites, ce café n'a rien d'une brasserie anonyme. De minuscules tables envahissent la chaussée, des bancs obstruent la rue, au mépris des piétons. Il faut venir y boire le thé à la menthe ou fumer la shisha (narguilé) au milieu des commerçants du quartier, qui égrènent leur chapelet en discutant pendant des heures, le café restant ouvert toute la nuit. Des pierres précieuses aux antiquités, en pas-sant par les étoffes et le verre soufflé, on trouve à Khan el-Khalili tout ce qu'il est possible de vendre. Le plus grand souk du Moyen-Orient est en effet un véritable bazar, et il est conseillé de le visiter en fin d'après-midi quand l'ani¬mation bat son plein.L'ART DU MARCHANDAGE On n'achète pas au souk comme on fait ses course dans un supermarché européen. Dès que l'on pénètre dans Khan el-Khalili, il faut avoir en tête qu'ici le marchandage est de mise dans toutes les transactions. La règle d'or pour le touriste, s'il ne veut pas avoir l'impression de se faire « rouler », c'est d'être patient.'Inutile de se précipiter chez le premier marchand venu et de succomber à ses sourires. Mieux vaut faire le tour complet des boutiques, en prenant le temps de bien choisir les objets que l'on a envie de ramener, puis revenir et discuter... en gardant en toutes circonstances son calme et sa bonne humeur.

« UN CAF~ TRADITIONNEL : EL-FISHAWY Situé au cœur du souk des orfèvres , dans Sharia Gohar el-Caïd, le café el-Fishawy est une véritable institution.

Il n 'a pas changé depuis bientôt deux cents ans et reste l'un des lieux les plus pittoresques de la ville.

Avec ses énormes miroirs 1900, ses bustes en plâtre , ses animaux empaillés, ses œufs d'autruche et autres objets hétéroclites, ce café n'a rien d'une brasserie anonyme .

De minuscules tables envahissent la chaussée , des bancs obstruent la rue , au mépris des piétons .

Il fau t venir y boire le thé à la menthe ou fumer la shisha (narguilé) au milieu des commerçants du quartier, qui égrènent leur chapelet en discutant pendant des heures , le café restant ouvert toute la nuit.

sent en fin d'après-midi, sans se préoccuper des contrain ­ tes horaires.

Bien qu'ayant perdu de son authenticité et de son pitto­ resque à cause d'un tourisme de plus en plus présent, Khan el-Khalili reste un grand mar­ ché très populaire où l'on trouve toutes sortes d'objets fabriqués par les artisans du cru.

Si la rue Muiz ly Din Al­ lah -l 'axe principal du quar­ tier qui le traverse du nord au sud -, bordée d'échoppes de parfums et d'épices, re­ gorge désormais de mar­ chands de « souvenirs d'É­ gypte », les ruelles adjacentes comptent encore nombre d'arti sans.

Dans leur s ateliers, situés au-dessus des bou ­ tiques, ils confectionnent des objets de belle facture et mê­ me quelques œuvres d'art.

Le promeneur qui n'hésite pas à s'aventurer dans ces es­ caliers et ces couloirs mysté­ rieux y trouvera aussi bien des verres ciselés et peints, des photophores et des lam­ padaires en cristal gravé que des porcelaines de Chine, des tapis anciens, des boiseries arabes ou coptes, des faïen­ ces ou encore des reliures de Coran venues de Perse ...

On peut faire d'excellentes af-faires avec le cuir, la marque­ terie, les cuivres, les objets en or ou en argent et les bijoux.

Attention, néanmo i ns, tou ­ tes les pierres ne sont pas précieuses ! Le marché au x viandes C omme tout souk qui se respecte , Khan el-Khalili est divisé en plusieurs mar­ chés où les commerçants se regrou pent par métiers.

L'un des plus étonnants est Gui­ zara Souk, le marché aux viandes.

Si tué à la frontière. »

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