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La bataille d'Azincourt

Publié le 11/12/2012

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La Bataille d'Azincourt (fiche khâgne spécialité histoire) Introduction : En pleine Guerre de Cent Ans, mais aussi en pleine guerre civile entre Armagnacs et Bourguignons, la chevalerie française connaît sa plus grande défaite face à l'armée anglaise d'Henri V, le 25 Octobre 1415 à Azincourt. Contexte : Côté français : Conflit entre Armagnacs et Bourguignons depuis l'assassinat de Louis d'Orléans en 1407 (sur ordre de Jean Sans Peur) et envenimé par l'épisode de la révolte cabochienne en 1413. Côté anglais : Guerre opposant le roi Plantagenêt Richard II au duc Henri de Lancastre, son cousin. Ce dernier est soutenu par le Parlement, remporte la guerre et est proclamé roi sous le nom d'Henri IV en 1399. Son fils, Henri V lui succède, non sans quelques tensions, à sa mort en 1413. Pour calmer les conspirations à son égard, Henri V décide de relancer la guerre avec la France (convaincu d'agir au nom de Dieu, il jouera du désordre fr...
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« Septembre 1415 ), le roi d’Angleterre opte pour une chevauchée classique en direction de Calais. · Les Français contre-attaquent et coupent sa route à Artois, à Azincourt, le 25 Octobre 1415. Les forces en présence : · Armée française  menée par l’armagnac Charles Ier d’Albret qui décide de se passer des troupes bourguignonnes de Jean Sans Peur. · Stratégie à adopter ? La prudence pour les âgés (comme le duc de Berry ) ou l’attaque pour les plus jeunes (comme Charles d’Orléans ). · L’armée française est au final composée de plus de 20 000 hommes, essentiellement des cavaliers (pas d’arbalétriers) tandis que l’armée d’Henri V compte 7 000 hommes (environ 1 000 chevaliers et 5 000 archers ).

L’armée française croit la victoire acquise. La bataille d’Azincourt ( 25 Octobre 1415 ) :  Erreurs françaises : le choix du lieu, le placement des troupes (les nobles sont en première ligne et laissent derrière eux des combattants plus expérimentés), le commandement de l’armée incertain (divisé entre Charles d’Albret et des ducs comme Orléans ou Alençon ).

De plus, l’armée française (3 fois plus nombreuse que l’ennemi) s’est regroupée dans un espace restreint situé entre deux forêts  annihile son avantage numérique.  Conditions météos pas idéales  il ne cesse de pleuvoir : bourbier  Henri V dispose son armée de façon classique  Hommes d’armes surtout au centre, les archers en formation conique.

Le roi d’Angleterre n’a pas oublié les leçons de Crécy.. »

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