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La bataille de la Marne

Publié le 27/02/2008

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La résurrection d'une armée. En août 1914, l'armée française a perdu la «bataille des frontières». En retraite depuis Mons et Charleroi, elle a subi des pertes considérables. Les Anglais, écrasés au Cateau, se sont repliés sur La Fére. En face, cinq armées allemandes avancent en tenaille vers l'ouest, entre Montdidier et Verdun. Le 30 août, leurs avant-gardes sont à moins de 40 km de Paris. Le généralissime Joffre ordonne à ses troupes du centre de reculer jusqu'à la Seine afin de s'y rétablir. Son aile nord (armée Maunoury), qu'il espère renforcer, couvrira le faible camp retranché qui défend la capitale. La situation est dramatique. Le 2 septembre, le gouvernement gagne Bordeaux. Le 3 septembre, l'état-major français apprend, par les reconnaissances de la cavalerie et de l'aviation, que von Kluck (1er armée), au lieu de foncer sur Paris à partir de Senlis, se dirige vers le sud-est et Coulommiers. Il n'a laissé, au nord de la Marne, qu'un simple corps de réserve et a cessé d'accompagner, comme il en avait l'ordre, l'armée de Bülow. Négligence ou désobéissance volontaire, on ne l'a jamais su.

« Deuxième bataille de la Marne (15 juil - 6 août 1918): Les Alliés lancent une contre-offensive qui arrête lesoffensives allemandes Ludendorff veut lancer une dernière offensive pour épuiser les réserves françaises avant d'achever l'arméebritannique.

Mais, prévenu, Foch peut déclencher une violente contre-attaque qui aboutit à une grande victoirepour les Alliés.Après les deux offensives contre les Français, lors de la deuxième bataille du Chemin des Dames et l'offensive duMatz, les Allemands sont parvenus à drainer une partie des réserves françaises.

Ludendorff estime toujours que lecoup décisif doit être porté contre les Britanniques sur le nord du front.

Il estime néanmoins, qu'avant cetteattaque, qui doit être décisive, les armées allemandes doivent fixer les réserves françaises sur la Marne.

Le 14 juin,Ludendorff établit ses plans stratégiques.

Une première opération doit être lancée sur le front de Champagne, afinde fixer les Français et dégager la poche de la Marne.

Ludendorff programme en même temps une attaque contre lesBritanniques entre Calais et Dunkerque.

Les Alliés attendent l'offensive allemande.

Leur principal souci, c'est qu'ils nesavent pas où les Allemands entendent frapper.

Ce n'est qu'à partir du 1er juillet que les services de renseignementsalliés commencent à apprendre le lieu de l'offensive allemande.

Pétain fait alors transporter les réserves françaisesen conséquence.

Foch prévoit déjà la riposte.

Une armée française commandée par Mangin doit lancer une contre-attaque sur le flanc ouest des armées allemandes.

L'attaque allemande est lancée le 15 juillet.

Mais les divisionsallemandes s'enlisent.

Néanmoins, Pétain craint pour la région de Reims.

Il demande à Mangin de suspendre sacontre-offensive et de lui envoyer des renforts.

Foch contredit les ordres de Pétain et maintient la contre-offensive.Cette dernière est lancée le 18 juillet, sans préparation d'artillerie, mais avec le soutien de très nombreux chars,dont des FT-17.

Les Allemands sont bousculés, d'autant plus qu'une partie de leurs moyens ont été déplacés vers leNord.

Ludendorff ordonne le repli.

Les Allemands se retirent en plusieurs phases pour atteindre la ligne de l'Aisne à laVesle.

Le front se stabilise le 6 août au soir.

Durant la deuxième bataille de la Marne, les Français ont capturé 659officiers, 28.708 soldats, 612 canons, 220 minenferwer et 3.300 mitrailleuses.. »

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