La bataille de Marignan

« 13 sept.

15 h 13 sept.

17 h 4 oct.

Engagement du roi dans la bataille Prise de Milan par les Français Renoncement de Max imilien Sforza à LE ROI DE FRANCE S'EMPARE DU MILANAIS ·C'est pourquoi, il signe très Également sollicités , les Suisses • Jacques Galiot de Genouillac rapidement un traité avec Henri VIII refusent de le rejoindre en raison commande d 'Angleterre pour maintenir la paix d'une dette impayée de 400 000 écus.

l'artillerie .

le vendredi 14 septembre 1515 , entre les deux pays, un autre avec • Avant de partir en campagne, fin Prtlro François 1" remporte la bataille le jeune Charles d 'Autriche , futur juin, il installe sa mère , louise de Nt1Vt11T0, de Marignan , grace à l'appui Charles -Quint qui prévoit le mariage Savoie, comme régente du royaume , qui avait inespéré des Vénitiens , sur l'alliance de celui-ci avec Renée de France, puis se dirige vers Grenoble, où été employé unissant le pape , les Suisses et seconde fille de louis Xli, et un le gros de son armée do~ se former .

sous le roi d 'Espagne , ce qui lui permet troisième avec le doge de Venise • Son armée comprend 3 000 hommes louis Xli par de conquérir le duché de Milan .

auquel il restitue les droits de d'armes et 30 000 hommes de Ferdinand Devenue légendaire , cette bataille souvera ineté possédés par la France pied , dont 10 000 Français d'Aragon , n ' est pourtant que l'un des sur la c~é de Saint-Ma rc.

et 20 000 lansquenets .

le roi de Naples , dirige les gens nombreux épisodes des guerres • Hormis ceux qui ont accompagné de pied français elles pionniers, d1talie commencées par Charles VIII LA CAMI\\CONE D'ITALIE louis Xli dans les campagnes sortes de soldats du génie .

en 1494 pour ravir le royaume • Au début du mois d ' avril1515 , précédentes , comme Jacques •le chancelier Antoine Dupra t le de Naples et le duché de Milan , François 1" de Chabannes , seigneur de la général des Finances Thomas Bohier , dont les rois de France revendiquaient se prépare Palisse , Jacques de Trivulce, louis le trésorier de France Florimond la possession.

Elle est pourtant à la guerre de la Trémoille et Pierre Terrail , Robertet le grand aumônier, des restée dans la mémoire collective en enrôlant dit le chevalier Bayard , on trouve évêques et des maîtres des requêtes comme une date importante notamment à la tête de cette armée une nouvelle sont aussi de la campagne .

de la construction de la France , des génération de nobles comme • Avertis des manœuvres françaises, à l'Instar de celle de la prise de mercenaires Charles de Valois, duc d 'Alençon, les Suisses décident de bloquer la Bastille.

Si cette bataille n'ajoute allemands , Charles de Bourbon-Vendôme, l'accès à l'Italie en occupant les cols rien à l'histoire de la tactique les /t111S· comte de Nevers, et du Mont-Cenis et du Montgenèvre militaire, elle est toutefois héroïque .

IJWHfs.

le grand maitre de Boisy .

avec une armée forte de 15 000 À l'aube de la Renaissance française , r-----------"-------------l à 20 000 hommes le récit de l'explo~ permet de • Ce blocus , employé pour la première comparer Franço is 1 • à Jules César , LES ,..lUEs GUEIIES D'ITALIE fois dans les guerres d'Ital ie , oblige seul chef militaire à avoir battu les França is à franch ir les Alpes les Suisses , ce qui rehausse l'Image •les guerres d'ltalie sont une Terre de labeur elles Abruzzes par le col de larche , beaucoup du jeune roi.

Nul doute que série de campagnes menées par reviennent à la couronne frclnçaise.

moins praticable , situé au nord de l'adoubement du roi par Bayard , les rois de Franœ en llalie, au COII'S !:alliance franco.espagnol est I 'Enchastraye, entre les vallées de le chevalier • sans peur et sans du lM " siède.

pour réalpén!r, rompue en 1504 ella France perd l'Ubaye , à l'ouest et de la Stura , à l'est reproche » , ait aussi largement après la mort de René d'Anjou Naples après plusieurs défaites.

• Il faut trois jours, du 9 au 11 août, contribué à la mémoire de en 1481, leurs droits hérités de la •IV" .....

tl'lllll (.-.ISU) à l'armée de François 1 " pour passer cette bataille .

famille d 'Anjou sur le royaume de En 1508, la figue de cambrai, d'Embrun à Demonte, en Italie , •----------~ Naples, puis 511' le dudlé de Milan.

qui regroupe la papauté.

en passant par Saint -Paul , larche FRANÇOIS 1" , HÉRITIER DES GUERRES D 'ITALIE • Dès son couronnement en 1515 , Ftwllfols t• (1494-1547 ) songe à franchir les Alpes pour conquérir le Milanais , dont il se prétend l'héritier à la fois par sa femme Claude de France, fille de louis Xli, et par sa grand-mère Valentine Viscont i, duchesse de Milan .

• Auparavant, il doit rééquilibrer la situation diplomatique de la France, car l'Empereur , le pape, le roi d'Aragon et les Suisses sont unis pour défendre Milan .

•1• .....

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MIJ) la France elle Saint-Empire.

et Argentera .

Alié se forme • Contournés, les Suisses établissent en sep­ tembre 1494 , conquérant.

jusqu'en février 1495 , les viles d'Asti.

de Gênes, de Mordano, de Florence.

de Rome el Naples.

Sa mort prénalurée.

en 1498 , met fin à son rêve de conquête .

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, ....

...., Louis Xli occupe Milan durant un an.

avant que Ludovic Sforza.

dit le More, la reconquiert ·•r ...........

,.,......, Dépêchés par Louis Xli, la Trémoille el Georges d'Amboise reconquièrent le duché de Milan en lSOO .la même anMe, le traité de Cirenade.

siplé ëMC Ferdinand Il d'Anlpl.

partage le JVValllle de Naples : Naples, la contre des camps à Chivasso et à Verceil , Venise tandis que les Français entrent el ses à Turin et s'emparent de Novare .

posses- • Cependant, François 1" poursuit sions .

ses négociations de paix.

entamées les le 8 septembre , avec le pape léon X.

......

Ses propositions rencontrent toutefois • ,_, l'opposition des soldats de la Xli Confédération et des délégués des ballent celes de Venise à la Cantons , représentés par le cardinal bataille d'Agnadel en mai 1508.

Matthaüs Schiner (1465-1522 ).

Mais en octobre 15111e pape Jules Il constitue la Sainte ligue avec l'Espagne el Venise.

plus tard rejoints par l'Angleterre elles Cantons suisses, en vue de chasser les Français d1talie.

llallues à la bataille de Ravenne, en avril1512.

les troupes de la ligue parviennent toutefois à repousser les soldats français un mois plus tard .

Après une brève offensive en Lombardie l'année suivante.

Louis Xli perd tout espoir de IMI1ir en Italie.

l'ltalie devient désormais l'affaire de François 1 " .

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_ LA MATINtE DU JEUDI 1] SEPTtMIIE • Peu avant l'aube du 13 septembre, la Trémoille, accompagné de Boisy , quitte le campement français de Santa Brigida pour établir un nouveau bivouac.

leur choix se porte sur la plaine de San Donato, pour installer l'armée, et sur l'abbaye de la Garde-Dieu , pour servir de logis au roi.

• Peu après , les deux hommes se séparent et la Trémoille se dirige vers Milan, la ville convo~ée du ses droits sur le Milanai s duc Maximilien Sforza, pour vérifier si les Suisses y sont bien enfermés, comme les Français le pensent.

• Au même moment, le cardinal Schiner, qui a réuni l'ensemble des capitaines de l'armée de la Confédération dans la forteresse de la cité lombarde, hésite encore entre accepter l'offre de paix de François J • ou lancer ses troupes dans la bataille .

• Vers 10 h , les hommes de la Trémoille affrontent les Suisses dans les faubourgs de Milan .

Cette escarmouche qui fait une vingtaine de morts décide les Suisses à livrer bataille contre les Français .

De leur côté, Arnold Winkebried et Muzio Colonna, capitaines de la cavalerie milanaise , promettent à leurs soldats de les payer en cas de victoire -ce qu'ils n 'avaient pas fait depuis longtemps .

le pape LHIIX (1513-1521 ) et le roi d'Espagne, FeniiHIItl ti'Atwf011, apportent leur soutien aux défenseurs de Milan .

• De retour au camp, la Trémoille rapporte les événements de la matinée à François 1".

les Français se tiennent sur leurs gardes .

1: IIPIB·MIDI DU 13 SEPTtMIIE • leur attente est de courte durée .

Vers 13 h, le seigneur Rochebaron annonce à François !"l'approche des troupes des Confédérés .

• le cardinal Schiner , en habit d'ecdésiastique, progresse vers les lignes françaises à la tête de 20 000 piquiers et hallebardiers suisses .

le seigneur de Mantoue, les nonces Gambara et Aquilejà et200 cavaliers milanais accompagnent les Suisses .

• le théatre de la bataille est une vaste plaine creusée de nombreux canaux d'Irrigation difficiles à franchir.

Au milieu, la route reliant Milan à lodi est bordée d 'arbres et de deux larges canau x.

la Roggia Spazzola et le Ride Fossi .

33000 hommes Effectif des troupes de Fran çois t• engag ées dons la bataille de Marignan .

20000 hommes Effectif des troupes suisses .

14000 morts Pertes enregistrées par les défenseurs deMi/on .

2500 morts Pertes enregistrées par les troupes de François t• .. »