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La campagne de France

Publié le 27/05/2013

Extrait du document

• De retour à Paris, le général Weygand entend faire exécuter son plan consistant à lancer un groupement franco-britannique le 23 mai - jour où Gand tombe aux mains des Allemands - depuis Arras-cambrai jusqu'à Bapaume, objectif également fixé à la VIIe armée depuis la Somme. Ce plan implique toutefois une nouvelle retratte de l'armée belge pour couvrir efficacement cette action. Le roi Léopold consent à abandonner la solide position de l'Escaut pour se reporter sur l'Yser. Mais les mauvaises liaisons du commandement. l'encombrement des routes dû à l'action de l'aviation allemande et au flot des réfugiés ont pour effet de retarder les concentrations de troupes indispensables pour lancer la contreattaque.

« • Le 14 mai au soir, l'état-major allemand peut considérer que la percée est réussie sur la partie la plus difficile du front allié : la voie est libre pour réaliser des opérations de grande envergure dans l'arrièrlLf)élys.

En effet, face à l'enveloppement des deux tiers de son front.

le général français André Corap a dO donner l'ordre de repli sur la position frontière.

Ainsi découverte, la 1• armée française est contrainte d'abandonner la trouée de Gembloux et de se replier vers l'Escaut.

• En Belgique également la campagne se déroule au détriment des Alliés.

Anvers tombe aux mains des Allemands le 18 mai.

La position alliée sur la Dyle résiste mal aux assauts répétés des ""*sOllS llllNHs de la Wehrmacht l'.éventualtté d'une attaque française contre le flanc sud inquiète toutefois les chefs militaires allemands.

Cependant.

l'offensive redoutée n'a pas lieu.

Seule la 11' armée française tente, sans succès, d'enfoncer le front ennemi près de Montmédy et de Sedan.

De même, l'aviation alliée échoue à détruire les passages allemands sur la Meuse .

Le 15 mai, Londres s'oppose à un engagement accru de la Royal Air Force.

Churchill, qui a pris la tête du gouvernement le 10 mai, pense qu'il est temps de renforcer la défense des nes Britanniques.

•Alors qu'en Belgique les troupes commencent à évacuer le terrain, à Paris, le président du Conseil Paul Reynaud prononce un discours radiodiffusé qui informe les Français des graves revers subis par l'armée.

Tout.

désormais, semble concourir à une débade de grand style.

Ainsi, le 19 mai, le général Gamelin est remplacé à son poste par le général Maxime Weygand, rappelé de Syrie .

Cette rupture du commandement intervient au plus mauvais moment.

reportant une décision d'attaque su~ée par la s~ation exposée de la tête du GA A, coupée de ses arrières.

• De retour à Paris, le général Weygand entend faire exécuter son plan consistant à lancer un groupement franco-britannique le 23 mai -jour où Gand tombe aux mains des Allemands - depuis Arras-cambrai jusqu'à Bapaume, objectif également fixé à la VII' armée depuis la Somme.

Ce plan implique toutefois une nouvelle retratte de l'armée belge pour couvrir efficacement cette action.

Le roi Léopold consent à abandonner la solide position de l'Escaut pour se reporter sur l'Yser.

Mais les mauvaises liaisons du commandement.

l'encombrement des routes dO à l'action de l'aviation allemande et au flot des réfugiés ont pour effet de retarder les concentrations de troupes indispensables pour lancer la contre­ attaque.

Certes, deux divisions britanniques parviennent à retenir la 7' division de panzers (7' PZD) près d'Arras le 21 mai, mais la reprise de l'offensive du XIX' corps blindé allemand, cette fois plein nord vers Boulogne, rend la position anglaise à Arras intenable et menace le corps expéditionnaire britannique (BEF) d'encerdement li UMIAllQUEllENT DE DUNllEllQllE • Le 25 mai, lord Gort décide de replier tout le BEF sur Dunkerque.

De son côté, le général Weygand se résout à ordonner au 1 • groupe d'armées de sauver ce qui peut l'être en se repliant également sur Dunkerque.

• Les Anglais parviennent à Dunkerque avant les Allemands car, le 24 mai, Hitler a ordonné à la 1 • PZD et au XLI' CA de stopper leur avance pour laisser à la seule Luftwaffe le soin de détruire les armées encerdées.

Lorsqu'il annule cet ordre, le 26 mai, il est trop tard : la tête de pont de o..lrerflle est solidement tenue .

Alors que les IV' et v• corps français luttent dans Lille, le 111' CA et les restes du corps de cavalerie parviennent jusqu'à Dunkerque.

Du 28 mai à l'aube jusqu'au 3 juin, plus de 220 ooo Anglais et 100 000 Français peuvent embarquer grace à l'action efficace et les sacrifices des deux marines et du Fighter Command qui réusstt localement à récupérer la maitrise de l'air.

Alors que s'effectue le rembarquement.

l'armée belge, littéralement accablée, cap~le avec son roi (28 mai).

• Pour les Alliés, cette première phase ,.....----------------------- des combats à l'ouest est un véritable LA MU1I AUI CUIS llUEllANDS PLUS NOllllEUX 1 • De nombreux auleurs se sont ~sur la comparaison des forœs en prée1œ en mai 1940.

1 rmortque.

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la France et fAllemap al9lent des elfmifs se115iblement ...._Mais le cNbal s'est ulllul aistalsé sur la question des blindés pli.et que sur le nombre et la valu des divisions.

• À lire les CllllllnelaRs de 1'4poque.

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