Devoir de Philosophie

LA CONQUÊTE DE L'ALGÉRIE

Publié le 22/02/2012

Extrait du document

(1830- 1847) Une affaire embrouillée de fourniture de blé impayée est à l'origine des cent trente ans de présence française en Algérie. Le dey d'Alger s'estimait le créancier de la France et manifestait continuellement son irritation. Un jour de 1827, il donna ainsi publiquement au consul de France, Deval, le fameux coup d'éventail qui allait déclencher l'expédition d'Alger. Charles X et Polignac y répliquèrent en établissant le blocus devant Alger, puis décidèrent, au début de 1830, d'intervenir militairement, espérant ainsi faire diversion à leurs difficultés intérieures.

« 5 juillet 1830 Le corps expéditionnaire français s'empare d'Alger Le 5 juillet 1830, Alger capitule, vaincue par un corps expéditionnaire commandé par le maréchal Bourmont et l'amiral Duperré.

Lancée pour laver l'insulte faite par le bey d'Alger au consul de France, mais ne correspondant à aucun objectif politique précis, cette conquête -ce «legs onéreux de la Restauration» -va laisser la monarchie de Juillet fort embarrassée.

L 1 affaire trouve son origi­ ne lors de la campagne d'Italie.

Bonaparte a contrac­ té une dette auprès de deux marchands de Livourne, Ba­ cri et Busnach, qui sont éga­ lement en affaires avec la Régence d'Alger.

Jugeant le montant demandé excessif, le général refuse de régler la somme due. · En 1820, Louis XVIII, relancé par les mar­ chands, consent à acquitter la moitié de la dette.

Sept ans plus tard, Hussein, le dey d'Alger alors en affaires avec la France à laquelle il vend du blé, réclame direc­ tement à Charles X 250 000 francs que lui doivent Bacri et Busnach.

Il explique que la procédure serait ainsi sim- plifiée puisque la France doit de l'argent aux Livour­ nais ! La méthode, à la fois alambiquée et expéditive, déplaît fort au roi.

Il fait transmettre son refus par son ministre des Affaires étrangères, Villèle.

Mais Hussein ne renonce pas.

Le 30 avril 1827, en plei­ ne audience protocolaire, le dey insulte publiquement Deval, le consul de France, et l'accuse de l'empêcher de toucher son dû.

Il le traite d'infidèle et de traître, et ponctue l'injure par trois coups de chasse-mouches portés au visage du diplo­ mate.

Le gouvernement fran­ çais offensé réplique par le blocus d'Alger.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles