La côte sud de la Méditerranée

« ! 1 ' 1 r Ci-dessus: Le grand barrage d'A ssouan en Egyp r e, consrruir pour con­ frôler le débir du Nil.

Depui s sa mise en service, l'o uvrage a permis d'augmenrer considérablemenr la surfa ce culrivable er a fourni au Caire son élecrriciré.

fluence des vents humide s so ufflant de 1' Atlantique et de la Méditerranée.

Le s forêts de chênes, de cèdres et de genévriers cèdent la place au maquis chaque foi s que les précipitations sont inférieure s à 600 mm; de nombreu x endroits se sont dé ­ boisés et ont été envahis par un maquis constitué d'oli­ viers sauvages et de myrte s.

Dan s ces régions , des trou­ peaux de chèvres qui broutent et dévorent toute végéta­ tion (elles grimpent même aux arbres) créent ainsi une surface facilement érodée par les pluie s.

D'énorme s bar­ rages permettent d'améliorer la production agricole et de s projet s de drainage et de reboisement ont été élabo­ rés, comme par exemple dan s le Mo yen Atlas et sur la ri­ v ière Dra .

L'Algérie peut aisément être divisée en trois zones : la cô­ te bien arro sée, les montagne s de l'Atla s saharien, derriè­ re la zone côtière, et les plateaux déser tique s et aride s du sud.

La population de ces plateaux est surtout pastorale et semi-nomade, bien que divers groupes tendent à se fixer pou r compléter leur économie par l'agriculture.

La découverte du pétrole a eu des conséquences importante s pour l'économie du pays.

L'Algérie exporta du pétrole pour la pre mière fois en 1958 et, en 1960, elle était à mê­ me de sa tisfa ire la moitié d es besoins de la France.

De­ puis lors, la production n'a cessé d'augmenter et une ca­ nali sation de pétrole a été mise en place jusqu'à la Médi­ terranée, à Bougie.

Un autre ancien protectorat français, la Tunisie, se situe à l'extrémité est de l'Atla s.

Dan s ce pay s, les colons français n'ont pas joué un rôle aussi important qu'en Al­ gérie.

La Tunisie était aux main s d'indigène s qui créèrent de s propriétés terriennes immense s, puis en vendirent des parcelle s.

Un réseau routier a été construit à partir de Tunis, port principal , vers l'in tér ieur en vue d 'ac heminer vers la côte les pho sphate s, les olive s et leurs dérivé s, ainsi que le liè­ ge et les fruits.

L'agriculture se re ssent des conditions de la pluviomé­ trie; ses principales product ion s s ont le blé, dur et tendre, l'orge et les agrumes _ L'indu strie extractive est principa­ lement représentée par les phosphates.

Le tourisme, trè s bien organisé, constitue une activité économique es­ sentielle.

En Lybie, la découverte du pétrole dans les années s oixante et la révolution militaire qui suivit ont provoqué de nombreux changements.

Les revenus de ces gisements constituent un stimulant important pour l'économie , car on considère que moins de 8 OJo du pays est productif et ces terres, à l'exception des oasis, forment une bande cô­ tière large d'à peine quelques kilomètres.

Même à ces en­ droit s, la pluie peut faire complètement défaut, ce qui risque d'e ntraîner des conséquences désastreuses pour les récoltes de blé _ Grâce au pétrole et au gaz naturel, des ré­ gions peuvent survivre, surtout les oasis isolées du sud du pay s.

De s concessions sont souvent accordées, à condition qu'un pourcentage des bénéfices soit destiné au finance­ ment de projets relatifs à l'irrigation et à l'agriculture.

Dan s l' oa sis de Koufra, dans le lointain sud-est, une so­ ciété pétrolière a creusé des puits afin de recueillir de l'eau douce, utile pour l'irrigation.

Celle-ci a été utilisée pour la culture du blé, de l'orge et du trèfle destiné aux pâtures à moutons.

L'Egypte ressemble à la Lybie à beaucoup d'égards.

Près de 96 OJo du pays est désertique, avec de petites étendues de marécages , et plus de 33 millions d'habitants peuplent les 4 OJo restants.

Ils occupent l'étroite vallée du Nil, le delta, une bande côtière peu profonde et quelques oasis éparpillées dans l'oue st du désert.

Le problème décou­ lant de cette situation est que cette énorme population ne dispose que de re ssource s très limitées et d'un maigre espace pour se déplacer.

Toutefoi s, depui s la révolution de 1952 et la fin de la monarchie, plusieurs éléments se sont combinés pour améliorer les conditions de vie: la réforme agraire, la na­ tionalisation et le développement de l'industrie, auxquels il faut ajouter les grands projets, comme le barrage d'As­ souan et la mise en valeur de terres incultes, spécialement dan s la région du delta et le long de la côte méditerra­ néenne.

Du point de vue de l'industrie, l 'Egy pte est le deuxième pay s d'Afrique après la république d'Afrique du Sud .

De s inve stissement s importants ont permis la construc­ tion de cimenteries, de fabrique s d'engrais et de raffine­ ries de pétrole, ainsi que le développement des vieilles in­ du strie s basées sur les produits agricoles, comme le co­ ton, par exemple .

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