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La découverte des papyrus de Nag Hammadi

Publié le 16/09/2014

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En décembre 1945, des manuscrits sur papyrus rédigés en copte sont mis au jour près du village de Nag Hammadi, en Haute-Égypte. Cette décou­verte, réalisée deux ans avant celle des manus­crits de la mer Morte, est l'une des plus impor­tantes du siècle en ma­tière de textes anciens.

« des Antiquités.

La nouvelle se répand dans les milieux ar­ chéologiques.

Nombre d'anti­ quaires égyptiens détenteurs de fragments de manuscrits sont sollicités par les universi­ tés et les musées .

En 1949, le Musée copte du Caire se voit offrir un grand nombre de ces manuscrits par une certaine Maria Dattari, qui res a ache­ tés à un antiquaire chypriote, Phocion J.

Tano.

En 1952, Étienne Drioton, qui détient également une partie des tex­ tes, les confie à son tour au Musée copte.

Il faut attendre 1956 pour assister à une pre­ mière vague de publications.

D'autres textes, éparpillés entre les États-Unis et la Suisse, font l'objet de publications individuelles.

En 1970, sous l'égide de l'UNESCO et du Ser­ vice des Antiquités égyptien­ nes, les éditions Brill commen­ cent à faire paraître - et ce jusqu'en 1984- des photo­ graphies de l'ensemble de la collection.

Mais tous les textes réunis ne seront traduits en anglais qu'en 1977.

Une découverte sans précédent L a plupart de ces textes ont été écrits dans leur ver­ sion originale entre les W et 1v• siècles, en langue copte.

Ils ont été rédigés par des écrivains gnostiques malheu­ reusement anonymes.

Des initiés chassés des rangs des communautés chrétiennes traditionnelles pour leurs idées trop ésotériques et leur remise en question des ima­ ges trop spirituelles véhicu­ lées par les théories chré­ tiennes de l'époque.

Ce sont ces nouvelles doctrines et ces visions originales de Dieu, du monde et de l'humanité qui font des manuscrits de Nag Hammadi une précieuse mine de renseignements.

La collection comprend dou­ ze codices reliés et une partie d'un treizième codex, sur­ nommé « codex XIII », le seul à ne pas avoir été enterré avec sa reliure en cuir.

Si cer-. »

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