La France au lendemain du Congrès de Viennes

« La France au lendemain du Congrès de Viennes Avant de connaître la période Restauration, la France connaît de nombreux rebondissements dans son histoire.

En effet, la Révolution Française de 1789 permet un élan démocratique dans une Europe dictée par les monarchies non-libérales.

Après la mort du roi Louis XVI en 1793, la France devient une République.

Ce tout nouveau régime subit les courants contre-révolutionnaires intranationales mais aussi les guerres face aux monarchies alentour.

Cette instabilité politique va permettre la prise au pouvoir le 18 brumère 1799 de Napoléon Bonaparte, un jeune officier de l’armée française.

Celui-ci va très rapidement créer en 1804 un empire en se sacrant empereur à vie.

Ce régime renoue à la monarchie tout en supprimant en son sein beaucoup d’acquis démocratiques issus de la Révolution Française.

L’empire de Napoléon Ier bien qu’hégémonique en Europe, connaît quelques difficultés.

En effet la France de Bonaparte s’affaiblit petit à petit comme en témoigne la campagne de Russie de 1812.

Puis la dernière Coalition du pacte de Chaumont des puissances étrangères sera le coup fatal et Napoléon sera obligé d’abdiquer le 4 avril 1814.

Après la chute de l’empereur, les monarchies européennes décident de mettre Talleyrand à la tête du gouvernement provisoire car c’est un grand aristocrate qui a vécu tout les régimes politiques dont l’Ancien régime.

Les monarchies européennes se retrouvent avec un objectif de taille, reconstruire l’Europe tout en contrôlant l’État Français qui n’a plus de gouvernement à proprement parlé.

L’empire d’Autriche décide alors d’organiser un congrès au sein de sa capitale Viennes, et il y convie toutes les entités d’Europe. On peut donc se questionner au sujet du sort de la France au lendemain du Congrès de Viennes.

En quoi la France est impacté par les décisions ou les restrictions imposées par ce congrès ? Et quels seront les changements apportés par ceux-ci ? Pour répondre à ces questions, nous aborderons dans un premier temps les changements sociétaux au lendemain du Congrès de Viennes.

Puis nous verrons la traduction territoriale des décisions du Congrès pour la France.

Avant de finir en abordant le rôle de Talleyrand au sein du Congrès. I- Les conséquences sociétales du Congrès de Vienne sur le Royaume de France A- Une 1ère Restauration avant les Cents Jours → Pour assurer la grande idée de Metternich : « établir un équilibre politique aussi parfait possible entre les puissances », qui prédomine au Congrès de Vienne.

Les grandes puissances vainqueurs souhaitent rétablir la monarchie européenne. → Pour assurer la légitimité du roi, les monarchies européennes placent Louis XVIII qui fait parti de la dynastie des Bourbons. → L’objectif premier est de revenir à une monarchie constitutionnelle comme en 1791 où le roi exerce le pouvoir exécutif.

Cependant celui-ci refuse la mise en application de la Constitution proposée par les députés. → Rédaction d’une Charte en 1814, ce terme ramène à l’époque de la monarchie absolue et de l’Ancien régime.

Cependant cette Charte est une promesse de compromis, en effet elle instaure deux chambres pour le pouvoir législatif : la chambre des députés élue par le peuple et la chambre des pairs nommé par le roi.

Il confie une partie du pouvoir législatif aux deux chambres de telle sorte que l’on puisse penser que c’est une réelle monarchie constitutionnelle où la séparation des pouvoirs est respectée.

Mais en réalité c’est plus complexe car le roi à travers cette charte se donne le droit de préparer et proposer une loi, de dissoudre la chambre des députés et de légiférer et d’intervenir grâce à une ordonnance.

On observe donc à travers ces différentes fonctions que le roi possède plus de pouvoir que dans une monarchie constitutionnelle. → Par ailleurs, le roi supprime le drapeau tricolore symbole de la nation et des valeurs de la Révolution Française.

Celui-ci revient au drapeau blanc, symbole de la monarchie et il rétablit tout les insignes de la dynastie des Bourgons B- Une parenthèse napoléonienne qui impose le pouvoir du monarque. »