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La France dans la Première Guerre mondiale

Publié le 15/09/2014

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Sans casque, habillés d'un pantalon rouge, les soldats français subissent des pertes énormes lors des batailles de l'été 1914. Ils sont mieux équipés ensuite (tenue bleu horizon), mais l'interminable guerre de position n'en constitue pas moins pour eux une épreuve redoutable. Dans l'enfer des tranchées, la vie des combat­tants est marquée par la présence permanente de la souffrance et de la mort. Ils ne peuvent ni se laver ni se raser : on les appelle les « poilus )›. Sans protection contre la 

« La Triple Entente réunit la France, la Russie et le Royaume-Uni.

Ultérieure­ ment, l'Italie (1915) puis les États-Unis (1917) rejoignentl'Entente, que quitte la Russie fin 1917.

La Triple Alliance ou Triplice rassemble l'Allemagne et l'Autriche-Hongrie.

Lltalie, qui en faisait partie, décide de rester neutre, mais la Turquie rejoint la Triplice.

1 -Les grandes phases de la guerre Dans les deux camps on prévoyait une guerre courte.

Mais le choc des réalités bouleverse les plans des états-majors.

Tandis que l'armée française attaque en direction de l'Alsace, les Allemands envahissent la Belgique neutre, trop faible pour résister efficacement.

La route de Paris est ouverte, la capitale menacée.

Mais, début septembre, le général Joffre rétablie la situation en remportant la bataille de la Marne.

Désormais, -a_~cun des adversaires n'est en mesure de s'imposer.

À partir de l'hiver, les sol­ dats s'enterrent dans des tranchées.

La guerre de position commence.

Français et Allemands restent face à face plus de trois ans.

Les sanglantes offen­ sives des uns et des autres n'aboutissent à aucun résultat.

En 1916, se déroule à Verdun la plus grande bataille de la guerre (600 000 morts au total).

Le géné­ ral Pétain parvient à conserver cette position.

En 1917, le conflit semble complètement enlisé.

La Russie, à la suite de la révo­ lution bolchevique, abandonne ses alliés, mais les États-Unis se rangent à nos côtés.

Avec 1918, c'est le retour à la guerre de mouvement qui marque la dernière phase du conflit.

Au printemps, l'Allemagne attaque en force.

Elle dispose d'une supériorité numérique car elle peut engager contre la France ses croupes libé­ rées par l'arrêt de la guerre en Russie.

Le front craque, les Allemands avancent en direction de la Marne.

Le général Foch est alors nommé commandant en chef de toutes les armées alliées.

À partir de juillet, en s'appuyant sur les chars et le renfort américain, il lance une contre-offensive.

Victorieuse, celle-ci abou­ tit en novembre à la capitulation allemande.

II -La vie des soldats et leur état d'esprit Sans casque, habillés d'un pantalon rouge, les soldats français subissent des perces énormes lors des batailles de l'été 1914.

Ils sont mieux équipés ensuite (tenue bleu horizon), mais l'interminable guerre de position n'en constitue pas moins pour eux une épreuve redoutable.

Dans l'enfer des tranchées, la vie des combat­ tants est marquée par la présence permanente de la souffiance et de la mort.

Ils ne peuvent ni se laver ni se raser : on les appelle les. »

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