LA FRANCE LES PARTIS POLITIQUES
Publié le 29/03/2014
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LA FRANCE
LES PARTIS POLITIQUES
Depuis plus d'un siècle, la France connaît le pluripartisme. Les Français adhèrent peu, militent peu, mais votent beaucoup. Si quatre partis dominent la vie parlementaire, d'autres contestent ce monopole de la e bande des quatre s.
I. — Les quatre grands
1. Le Parti socialiste
Né en 1905, rénové en 1969-71, il compte environ 180 000 adhérents, surtout parmi les classes moyennes salariées (cadres, enseignants, employés). Il représente la gauche réformiste, même si son pro¬gramme se réfère toujours à l'analyse marxiste.
Il accepte le libre jeu des tendances internes, chacune incarnée par un leader qui aspire à la succession de F. Mitterrand : les mitterrandistes avec Laurent Fabius et Lionel Jospin, les partisans de Pierre Mauroy, Premier secrétaire, ceux de Michel Rocard, ceux de J.-P. Chevènement. Le PS est partagé entre son souci de justice sociale et les nécessités de la rigueur. 30 % environ des électeurs lui sont désormais fidèles (20 % vers 1975).
«
LA FRANCE
4.
L'Union pour la Démocratie Française
Elle est alliée au RPR contre la gauche.
Elle fédère tant bien que mal
le Parti républicain de François Léotard, le CDS de Pierre Méhai
gnerie, dont certains éléments sont tentés par l'alliance que proposent
les socialistes ( l'ouverture) et le petit parti radical de droite.
Assez
peu d'adhérents, surtout des notables.
Thèmes : ceux du RPR, avec un plus fort engagement européen.
Autres leaders : Raymond Barre, Simone Veil, l'ancien président de la République Giscard d'Estaing.
Il.
- Les autres , à droite
• Le Centre National des Indépendants et Paysans veut faire le pont entre RPR et Front national.
• Le Front national de Jean-Marie Le Pen, après des années de, stagnation, a fait en 1983 une percée électorale spectaculaire qui l'a
porté au niveau du PCF.
Mais il n'a que 50 ooo à 60 ooo adhérents.
Faisant fond sur le racisme qu'alimente la crise économique, il dénonce l'immigration, le laxisme judiciaire et policier, l'avortement, le
marxisme.
Il développe une idéologie dite
« sécuritaire * qui prône le
renforcement de la répression policière et judiciaire contre les délin
quants et
le rétablissement de la peine de mort.
Cela assurerait, selon
le Front national, la sécurité des Français .
Ce discours séduit une frange de l'électorat RPR et UDF, mais ces partis ont jusqu'ici refusé
de négocier avec lui.
Ill.
- Les autres, à gauche
• Le Mouvement des Radicaux de Gauche de F.
Doubin et M.
Crépeau, allié au PS, représente l'aile modérée de la gauche.
• La mouvance autogestionnaire, entre PS et PC, attire 2 à 3 % des
électeurs.
Ses militants se partagent entre la Nouvelle Gauche de Pierre
Juquin et le Mouvement des Communistes Rénovateurs de Claude
Llabres.
• Les groupes d'extrême gauche (trotskistes, anarchistes) comptent
des militants
peu nombreux, actifs dans les syndicats.
IV.
- Les écologistes
Les écologistes, présents aux élections depuis 1974, ont vu leurs thèmes
souvent repris par d'autres.
Bénéficiant longtemps de 3 à 5 % des
suffrages, ils ont fait aux municipales de mars 1989 une percée
remarquée là où ils étaient présents (IO à 15 %).
Leader : Antoine
Waechter..
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