Devoir de Philosophie

La France pendant la Première Guerre mondiale

Publié le 03/07/2012

Extrait du document

La France mène une << guerre totale>>: le front prend appui sur l'arrière qui doit le ravitailler. Dans l'enfer des tranchées, la vie des soldats est marquée par le manque d'hygiène, l'absence de protection face aux rigueurs du climat mais surtout la présence de la mort. Les assauts contre les lignes ennemies causent des pertes énormes, de même que les pilonnages de l'artillerie. Des gaz sont utilisés pour la première fois en 1915.

« ..

LA PREMIÈRE GUERRE MONDIALE 1 -Alliés et adversaires de la France En 1914, la Triple Entente rassemble la France, la Russie et le Royaume­ Uni.

Pendant toute la durée du conflit, sur terre aussi bien que sur mer, le Royaume-Uni combat avec la France.

L'Italie, d'abord neutre, rejoint la Triple Entente en 1915.

Enfin les États-Unis s'engagent eux aussi aux côtés de la France, en avril 1917, ripostant ainsi à la guerre sous-marine à outrance déclenchée par l'Allemagne.

Au cours de l'année suivante, ils contribuent de façon décisive à la victoire finale.

À la suite de la révolution d'octobre 1917, la Russie et l'Allemagne si­ gnent un armistice puis un traité de paix à Brest-Litovsk (mars 1918).

Dès lors, la Russie qui abandonne l'Entente ne participe plus aux hostilités.

Les « empires centraux» :Allemagne, Autriche-Hongrie puis Empire ottoman sont les adversaires de la France et de la Triple Entente.

Sur le sol de la France l'affrontement oppose, en priorité, les armées allemandes et françaises.

Le poids démographique, industriel et militaire de l'Allemagne est supérieur à celui de la France.

Pour celle-ci, l'apport de ses alliés se ré­ vèle donc capital.

11 -Les grandes phases du conflit Dans les deux camps on prévoit une guerre courte.

Mais le choc des réa­ lités bouleverse les plans des états-majors.

Tandis que la France attaque en direction de l'Alsace, les Allemands en­ vahissent la Belgique neutre, trop faible pour résister.

La route de Paris est ouverte, la capitale menacée.

Mais, début septembre, le général Joffre re­ tourne la situation en gagnant la bataille de la Marne.

À la fin de l'année, aucun des adversaires n'est en mesure de s'imposer.

De la frontière suisse à la mer du Nord, les fronts s'immobilisent, les soldats s'enterrent dans des tranchées.

La guerre de position commence.

Français et Allemands restent face-à-face plus de trois ans.

Les offen­ sives des uns et des autres n'aboutissent à aucun résultat.

En 1915, les ten­ tatives françaises de percée échouent.

1916 voit se dérouler, à Verdun, la plus grande bataille de la guerre.

Le général Pétain parvient à conserver cette position.

Mais, au total, on compte environ 600 000 morts.

En 1917, l'épuisement est général.

Des mutineries, causées par l'échec de nouvelles 19. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles