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La France sous le Premier Empire - La vie économique

Publié le 28/06/2012

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Napoléon sacrifia délibérément /es ouvriers. Reprenant la législation de l'Ancien Régime et de la Révolution, le Code pénal de 1810 (art. 415 et 416) fit des Coalitions un délit puni de prison, les tentatives de grèves furent durement réprimées. Tous les ouvriers furent astreints à avoir, comme en 1789, un livret ouvrier délivré par la police, où le patron inscrivait les séjours qu'ils faisaient chez lui et les sommes qui leur avaient été avancées. Cependant il semble que les ouvriers furent favorables à l'Empereur.

« 160 1 Les Révolutions tion restait essentiellement agricole et rural; à Paris même, en 1807, on ne comptait pas 100 000 artisans.

Prospérité agricole Une fois l'ordre rétabli.

les paysans purent profiter des avan­ tages que leur avait valus la Révolution : la disparition des dîmes et des droits féodaux et la vente des propriétés d'Église et des biens d'émigrés 1 • Une administration régulière.

une po­ lice vigilante, des routes refaites.

une monnaie stable favori­ sèrent les campagnes.

Les journaliers agricoles étaient nourris et entretenus par le fermier ou le propriétaire ; ils souffraient donc moins qu'on ne pourrait croire de ce que leur salaire fût bas.

La vie.

dans les villages et les bourgs où l'on consommait les produits locaux, était à bon marché -d'ailleurs, même dans les villes, on vivait largement avec cinq à six cent francs de revenu par an.

La lutte contre la jachère, inaugurée au XVIII~ siècle.

se poursuivit activement.

La culture des fourrages artificiels se répandit.

Les récoltes de blé- c'était la culture fondamentale -furent abondantes jusque vers l81. »

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