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La géologie de la France

Publié le 04/04/2013

Extrait du document

• Affouillement : érosion

exercée par les eaux courantes

ou le ressac.

• Cristalline : qualifie une roche

constituée de cristaux et formée en

profondeur à partir d'un magma.

• Croupe : sommet. colline

de forme ronde.

• Exonder : se découvrir, en

parlant d'une terre immergée.

• Géosyndinal : qualifie un vaste

sillon sédimentaire dont le

plissement aboutit à la formation

d'une chaine de montagnes.

• Gradin : rupture de pente

ou escarpement formé par

plusieurs failles.

• Hercynien : qualifie l'orogenèse

qui s'est déroulée pendant la

première moitié de l'ère primaire.

• Magmatique : qualifie une

roche provenant du magma

(synonyme : éruptive).

« • Principalement à proximité des le sol y reste gelé et enneigé durant du Pas-de-calais, entre la mer du Nord L1ROSION ANTHROPIQUE régions plissées, les vieux terrains de longs mois chaque année .

!:érosion et la Manche : lorsqu'une calotte de cristallins et primaires, durs et rigides, s'exerce donc dans des conditions très glace recouvrait encore le nord de • Aujourd'hui les forces externes se fracturent et sont disloqués.

différentes de celles dont nous sommes l'Europe, l'Angleterre , la Scandinavie , - eaux courantes, glaciers, neige, Certains compartiments sont très témoins.

le sol est alors perpétuellement l'Allemagne du Nord, les eaux de fonte vent.

changements de températures - soulevés (est.

centre et sud-est du gelé en profondeur, mais pendant du glader qui occupait l'emplacement continuent à éroder, à accumuler, à Massif central , Vosges) ; d'autres la • belle saison • la partie voisine de la mer du Nord alimentaient un transporter des matériaux, surtout en s'effondrent (limagne, plaine de la de la surface dégèle dans la journée grand fleuve qui se déversait dans milieux montagneux.

Elles ne cessent SaOne, plaine rhénane) et demeurent et l'eau y pénètre.

le gel reprenant la Manche ; après la fonte des glaciers, donc de modeler les paysages français.

longtemps occupés par des lagunes dans la nuit cette alternance provoque le niveau de la Manche s 'est élevé , • Dans le même temps, l'homme est et des lacs dans lesquels se forment la fragmentation des roches en éléments l'eau a pu envahir la vallée fluviale aussi devenu un agent de l'érosion : parties saillantes, créent des frll•lsa de la potasse, du pétrole et du gaz de plus en plus petits.

Finalement réduite qui devint le dètroit du Pas-de-calais .

on parle au sujet de son action qui reculent sous leurs assauts.

naturel.

De ces dislocations naissent à une sorte de bouillie, la couche Les demitres lllilnifestatiHS d'érosion anthropique .

Il détruit les courants transportant les les volcans du Massif central.

superficielle glisse sur la moindre volcuiques la végétation naturelle pour étendre matériaux arrachés déposent ceux-ci • Parallèlement à ces événements, pente, ensevelissant le bas de • Depuis le quaternaire moyen ses cultures ; il reboise et aménage dans les rentrants qui ont tendance l'érosion débarrasse de leurs sédiments celle-ci .

Ce façonnement des versants, jusqu'à la protohistoire , un réveil des bassins fluviaux.

Tantôt il freine à se combler.

les côtes rocheuses les parties relevées.

De nouvelles l'adoucissement de leur profil par du volcanisme en Auvergne a affecté l'érosion, tantôt ilia rend plus alternent donc avec les cOtes plates .

montagnes apparaissen~ aux formes des boues et des gréves, a été très les Monts Dore et le Cézallier .

Surto~ • agressive • encore .

En fait cette évolution est infiniment usées, mais dont les roches dures poussé dans certaines formations, il donna naissance à la chaine lente ; des observations précises s'entaillent bientôt de vallées ètroites.

comme la craie en Champagne.

du Puy-de-Dôme .

montrent que la mer érode souvent Ainsi prennent corps les massifs en Belgique et s'enfonce sous la mer fort peu ~qu'en bien des endroits, qui sont les fragments du sode du Nord .

le relief est y modéré : elle peine à retoucher le littoral tracé hercynien rajeunis par l'érosion.

cOtes, coteaux, petits versants s'y par la transgres sion flandrienne .

•la couverture sédimentaire ne accompagnent de dénivellations faibles.

• !:évolution du littoral est plus ou subsiste que dans les cuvettes où elle le sous-wl est toujours constitué moins avancée selon les secteurs.

est soumise à une dégradation intense, de roches sédimentaires dont l'age Sa rapidité , en rapport avec la vigueur sous des climats apparentés aux climats ne remonte jamais au-delà de l'ère de l'érosion et de l'accumulation tropicaux actuels .

Ainsi se forment secondaire ; les couches n 'y sont jamais marines, dépend aussi du relief la bauxite dans le sud-est de la France, plissées, mais tout au plus ondulées .

et de la structure du continent puis les couches de meulière, et sans • Certaines plaines sédimentaires son~ lorsque la mer s'attaque à une roche doute aussi d'argile à silex qui signalent • C'est aussi pendant les périodes à la différence des bassins, ètroites, relativement tendre et homogène les surfaces d'érosion du tertiaire de glaciation que s'est déposé le limon allongées suivant une direction comme la craie du littoral cauchois dans le Bassin parisien .

Ce dernier argilo-sableux (lœss) de couleur jaunatre, méridienne et encaissées entre des en Normandie, la falaise, sapée à sa s'exonde au milieu du tertiaire ; le qui confère leur fertilité à l'Alsace et à montagnes : telles sont la ,_...,.

base, s'abat par pans et recule parfois Bassin aquitain s'exonde pour sa part beaucoup de plaines du Bassin parisien.

au cœur du Massif central ; le couloir très vite (plusieurs mètres par an en à la fin de la même ère géologique .

le limon est en grande partie apporté • les hautes montagnes du sud Rhodanien au contact du Jura, des quelques endroits), tout en restant par les vents qui en empruntent les et du sud-est se présentent comme Alpes et du Massif central ; la plaine verticale .

Au contraire, dans les roches matériaux aux moraines et aux dépôts des chaines rectilignes (l'yréllées) d'Alsace, partie française de la plaine cristallines dures, le recul est parfois étalés par les torrents sur le front ou arquées (Jura et Alpes) .

Sommets rhénane comprise entre les Vosges insensible.

Mais souvent, au nord et des glaciers de l'Europe du Nord.

et fonds de vallées y sont séparés et la Forêt-Noire.

à l'ouest de la Bretagne, par exemple, l:'érosion fluviale par d'énormes dénivellations , par de où les roches dures, cristallines ou • D'autre part, le niveau des mers grands versants.

les roches cristallines gréseuses, alternent avec des bandes change à plusieurs reprises .

(granite, gneiss, schistes cristallins) schisteuses, moins résistantes , la côte les périodes de glaciation ont été y voisinent avec des formations se trouve festonnée par des caps marquées par un abaissement du sédimentaires de tous ages et de et des écueils .

niveau des mers (mouvement négatif) , toute nature, disloquées, violemment • Le profil transversal de la côte • On peut donc considérer que les ~ lors des périodes de réchauffement plissées, parfois redressées jusqu ' à la dépend, lui aussi , de la nature du sol.

grands ensembles actuels sont en place qui ont entraîné un recul des glaciers, verticale.

Moins élevé , essentiellement Ainsi , les falaises ne sont pas toujours à la fin du tertiaire : llotfs ciHIIHs par un relévement de ce niveau calcaire , le Jura n'en présente pas abruptes ; bien des falaises schisteuses tle -r.,_ de la France alpine et (mouvement positif).

Le débit et la moins certaines ressemblances (comme au Pays basque) plongent pyrénéenne, massifs anciens rajeunis, charge des fleuves changent aussi avec les deux autres chalnes .

• La France possède enfin des petites en mer par des pentes douces .

bassins sédimentaires et plaines avec les variations du climat Pendant • Les montagnes moyennes -Ardenne, plaines, jadis véritables marais, dont la La plate-forme continentale, de moins d'effondrement de la France hercynienne .

les glaciations, les fleuves étaient Vosges, Massif central, Massif plupart ont été aménagées par l'homme.

de 200 rn de profondeur, intervient encombrés de débris grossiers ; sous armoricain, Maures et Estérel, Corse Ce sont les plaines littorales, au sol de également : les fleuves y apportent L'ilE QUAJEINAIH un climat plus humide, leur charge cristalline -sont formées de terrains cailloux, de sable et de vase .

On peut des alluvions dont s'emparent l:'érosloll p.d81re devient moins importante par rapport cristallins et de roches sédimentaires ranger dans cette catégorie la bordure les courants ; de l'action conjugée à leur débit : les fleuves enfoncent dès anciennes, d'age primaire .

les hauteurs des plaines du Bas Languedoc.

la Aandre de la mer et des fleuves naissent lors leur talweg en contrebas de leurs apparaissent le plus souvent comme maritime , les Bas Champs de Picard ie .

plaines alluviales.

De ces variations des plateaux ondulés , dominés par résultent des terrasses qui sont donc de lourdes d'origines différentes, mais dont croupes les gradins accompagnent presque à moins partout le cours des fleuves de France.

de1800m • la disparition des glaciers est suivie d'altitude .

d'une dernière transgression des eaux Aux plateaux marines connue sous le nom de s'opposent • A l'ère quaternaire (-1 million • transgression flandrienne •· La mer des r•llées d'années à -13 000 ans), des g/llden envahit les parties les plus basses du eiK•lssfts recouvrent à plusieurs reprises les continent et naturellement les vallées en gorges parties les plus élevées des montagnes inférieures des fleuves -ces dernières entre des versants raides .

Ce modelé -au-dessus de 1 000 rn environ - seront par la suite partie llement en creux est l'un des traits • Les côtes françaises résultent de • raction de la Méditerranée est moins et descendent dans les vallées.

Ceux comblées par des alluvions .

Telle caractéristiques des massifs l'évolution du littol'•l créé par la efficace que celles des mers occidentales .

des Alpes s'avancent jusque dans les est l'origine des l'his, des estuaires des montagnes moyennes .

transgr ession flandrienne, l'Invasion Des profondeurs de 1 000 rn (voire environs de Lyon .

C'est à l'action de et des plaines littorales .

C'est aussi marine qui a suivi la disparition des de 2 000 rn) y sont proches du rivage .

ces glaciers que sont dus les cirques, à cette époque que s'ouvre le détroit l'l.mAul n PlAINES glaciers du quaternaire.

Le littoral Faute de marées significatives et de les vallées en forme d'auge, les verrous, • De vastes ensembles de plateaux, épousait les inégalités du relief courants puissants, cette mer ne peut les moraines, et également en partie les de collines et de plaines, plus ou moins continental : saillants et côtes élevées redistribuer qu'une faible partie des étendues d'argile , de cailloux et de sable régulièrement disposés en forme de des hautes terres, rentrants et côtes alluvions du Rhône, ce qui explique le accumulées au pied des hautes chaines .

cuvette, forment ce que l'on appelle plus basses des dépressions .

A l'Issue delta de ce dernier.

De même, elle a été • Les régions qui échappent aux des bassins : de part et d'autre du de cette transgression, des vallées presque impuissante à entamer le relief glaciers n'en connaissent pas moins Massif central.

ce sont le Bassin fluviales, envahies par la mer, étaient vigoureux des collines de Provence, presque toutes un climat très froid Parisien, le plus vaste des bassins devenues des estuaires et des rias.

des Préalpes niçoises et des Pyrénées (dit préglaciaire), sans doute analogue sédimentaires d'Europe, et le Bassin • Depuis des milliers d'années, la mer orientales .

En revanche, du Rhône à celui qui règne de nos jours dans aquitain .

Au nord des collines de modèle inlassablement ce littoral.

aux Pyrénées, le travail de régularisation le nord de la Sibérie et du Canada.

l'Arto is, la plaine de Aandre se poursuit Les vagues, s'attaquant surtout aux du littoral est plus avancé.. »

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