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la guerre d'Algérie

Publié le 11/04/2019

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1912-1990

 

Jacques Soustelle

 

Cet ethnologue, spécialiste de l'Amérique précolombienne, rejoint le général de Gaulle à Londres. Élu député en 1945, il occupe plusieurs postes ministériels avant de devenir gouverneur général de l'Algérie en 1955. Sa position en faveur de l'intégration le rend très populaire, et son rappel par Guy Mollet en 1956 provoque de vives manifestations. Son action en faveur de l'Algérie française le contraint à l'exil en 1961.

 

1898-1989

 

Robert Lacoste

 

Ce socialiste s'engage très tôt dans la résistance. En 1945, il est ministre de la Production industrielle dans le gouvernement provisoire du général de Gaulle. On le retrouve ensuite dans les cabinets Blum et Ramadier. En février 1956, il est nommé ministre résidant à Alger en remplacement de Jacques Soustelle, poste qu'il assume jusqu'en mai 1958.

 

1899-1984

 

Général Raoul Salan

 

Jeune officier, il part en 1918, pour le Levant. Entre 1924 et 1937, il fait trois séjours en Indochine, se spécialisant ainsi dans les questions d'Extrême-Orient. En 1945, il commande les troupes françaises de Chine et du Tonkin. En 1952, il succède au général de Lattre de Tassigny comme commandant en chef en Indochine. En 1956, il prend le commandement de la 10e région militaire à Alger où il fait acclamer le général de Gaulle en mai 1958. Partisan de l'Algérie française, il s'oppose bientôt à la politique du gouvernement et déclenche le 21 avril 1961 un putsch à Alger avec les généraux Challe, Jouhaud et Zeller. Après l'échec de cette tentative, il prend la tête de l'OAS. Condamné à mort en 1961, il est gracié en 1968 et réhabilité en 1982.

 

Né en 1908

 

Général Jacques Massu Rallié à de Gaulle dès 1940, il suit le général Leclerc du Tchad à Strasbourg. Il débarque à Port-Saïd en 1956, puis mène les opérations à Alger en 1956-1957. Président du Comité de salut public d'Alger, il devient chef du corps d'armée en 1959. Son rappel en métropole déclenche le 24 janvier 1960 à Alger la semaine des Barricades.

Guy Mollet, qui vient d'être nommé président du Conseil, fait voter par l'Assemblée nationale le recours au contingent. Le service militaire est porté à 28 mois. Désormais, après le rappel des classes 51 à 54, l'effectif des troupes en Algérie atteint 400000 hommes, et ce jusqu'à la fin du conflit.

 

Au terrorisme répond l'anti-terrorisme. En 1956, les services spéciaux français détournent l'avion qui mène du Maroc en Égypte tout l'état- major politique du FLN, dont Ben Bella. La question algérienne est alors inscrite à l'ordre du jour de l'ONU.

« Guy Mollet, qui vient d'être nommé président du Conseil, fait voter par l'Assemblée nationale le recours au contingent.

Le service militaire est porté à 28 mois.

Désormais, après le rappel des classes 51 à 54, l'effectif des troupes en Algérie atteint 400000 hommes, et ce jusqu'à la fin du conflit. Au terrorisme répond l'anti-terrorisme.

En 1956, les services spéciaux français détournent l'avion qui mène du Maroc en Égypte tout l'état- major politique du FLN, dont Ben Bella.

La question algérienne est alors inscrite à l'ordre du jour de l'ONU. 2. »

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