LA HAVANE

« dres, des coups d'Etat et des debarquements de Marines.

De cette epoque, o0 Cuba gravitait dans I'orbite de son voisin du Nord, datent le nouveau palais presidentiel et le Capitol., cople sur celui de Washington et qui le depasse meme d'un pied.

5 La dictature de Fulgenclo Batista dots Ia ville de deux importantes realisations : les edifices et le forum de Ia place Civique (aujourd'hui place de la Republique), et un tunnel routier, perce par des ingenieurs francais sous le goulet qui retie les deux rives de la rade.

Cette époque fut propice surtout A la multiplication des palaces et des salons de jeux, 8 laquelle la Mafia de Miami presida impu- nement non sans faire de La Havane l'entrepet et la banque de Ia drogue aux pones des Etats-Unis.

6 La revolution castriste a sonne le glas des bars, des casinos et des maisons de prostitution qui faisaient de La Havane une des plus grandes villes de plaisir du monde, le « bordel de l'Amerlque *.

Les difficultes eco- nomiques et l'austerite ont vide les rues de leurs voitures, reduit les grands magasins, et le nouveau regime a rem- place la publicite par des panneaux politiques.

Le spec- tacle des miliciens, hommes et femmes, montant la garde armes de mitraillettes est vita devenu familier, sans sup- primer le moins du monde Ia gentillesse et ('exuberance naturelles des Havanais.

Le gouvernement castriste s'ef- force de decongestionner la capitale, et ne favorise plus son cleveloppement.

II a centre toute son action sur les campagnes et les autres villes.

La Havane est certai- nement i'unique capitale latino-americalne qui ait vu sa population diminuer depuis une quinzaine d'annees.

dres, des coups d'État et des débarquements de Marines.

De cette époque, où Cuba gravitait dans l'orbite de son voisin du Nord, datent le nouveau palais présidentiel et le Capitole, copié sur celui de Washington et qui le dépasse même d'un pied.

5 La dictature de Fuigenclo Batista dota la ville de deux importantes réalisations : les édifices et le forum de la place Civique (aujourd'hui place de la République), et un tunnel routier, percé par des ingénieurs français sous le goulet qui relie les deux rives de la rade.

Cette époque fut , propice surtout à la multiplication des palaces et des salons de jeux, à laquelle la Mafia de Miami présida impu- nément non sans faire de La Havane l'entrepôt et la banque de la drogue aux portes des États-Unis.

6 La révolution castriste a sonné le glas des bars, des casinos et des maisons de prostitution qui faisaient de La Havane une des plus grandes villes de plaisir du monde, le « bordel de l'Amérique ».

Les difficultés éco- nomiques et l'austérité ont vidé les rues de leurs voitures, réduit les grands magasins, et le nouveau régime a rem- placé la publicité par des panneaux politiques.

Le spec- tacle des miliciens, hommes et femmes, montant la garde armés de mitraillettes est vite devenu familier, sans sup- primer le moins du monde la gentillesse et l'exubérance naturelles des Havanais.

Le gouvernement castriste s'ef- force de décongestionner la capitale, et ne favorise plus son développement.

Il a centré toute son action sur les campagnes et les autres villes.

La Havane est certai- nement l'unique capitale latino-américaine qui ait vu sa population diminuer depuis une quinzaine d'années.. »