Devoir de Philosophie

La Malmaison : le «cabaret égyptien» de Joséphine

Publié le 18/12/2014

Extrait du document

LA FABRICATION DES PORCELAINES DURES DE SEVRES

La « pâte dure « qui donnera la porcelaine est composée de kaolin, une argile blanche qui forme le corps de la pâte, de feldspath, élément fondant et vitrifiant qui donne sa dureté à la porcelaine et de quartz, qui sert de liant. Après avoir été broyée et mouillée, la pâte est tournée ou moulée, puis elle est cuite une première

fois avant d'être immergée dans un bain d'émail (faute de quoi elle se déliterait

dans le liquide) : c'est la «cuisson de dégourdi «, faite à une température

relativement modérée (940 °C). Une fois couverte d'émail, la pièce est cuite

pendant vingt-quatre heures à une température maximale de 1 400 °C la pâte se vitrifie alors et acquiert sa dureté exceptionnelle. La décoration est appliquée soit avant la cuisson, soit après, par une «sur-couverte« colorée, comme le fameux bleu de Sèvres. La porcelaine est ensuite recuite à «grand feu « (1 400 °C) ou à « petit feu « (900 °C). Les dorures sont faites de poudre d'or mêlée à une huile, et après la cuisson les motifs dorés devront encore être polis :

c'est le brunissage. Grâce au registre des travaux de la manufacture, on connaît les noms des « brunisseuses« qui ont travaillé sur le cabaret de Joséphine. En novembre 1808, on compte à «Mademoiselle Legrand, brunisseuse «, « pot à sucre cabaret de l'impératrice, bruni des hyérogliphes «, et « théyère forme Denon, bruni des hiéroglyphes «.

« LA FABRICATION DES PORCELAINES DURES DE SÈVRES La «pâte dure » qui donnera la porcelaine est composée de kaolin , une argile blanche qui forme le corps de la pâte , de feldspath, élément fondant et vitrifiant qui donne sa dureté à la porcelaine et de quartz, qui sert de liant.

Après avoir été broyée et mouillée, la pâte est tournée ou moulée, puis elle est cuite une première fois avant d'être immergée dans un bain d'émail (faute de quoi elle se déliterait dans le liquide) : c'est la «cuisson de dégourdi», faite à une température relativement modérée (940 ° C).

Une fois couverte d'émail , la pièce est cuite pendant vingt-quatre heures à une température maximale de 1 400 °C : la pâte se vitrifie alors et acquiert sa dureté exceptionnelle.

La décoration est appliquée soit avant la cuisson, soit après, par une «sur-couverte » colorée, comme le fameux bleu de Sèvres .

La porcelaine est ensuite recuite à «grand feu» (1 400 ° C) ou à «petit feu » (900 ° C).

Les dorures sont faites de poudre d'or mêlée à une huile , et après la cuisson les motifs dorés devront encore être polis : c'est le brunissage.

Grâce au registre des travaux de la manufacture, on connaît les noms des « brunisseuses» qui ont travaillé sur le cabaret de Joséphine .

En novembre 1808, on compte à «Mademoiselle Legrand, brunisseuse », « 1 pot à sucre cabaret de /' Impératrice , bruni des hyérogliphes » , et « 1 théyère forme Denon, brun i des hiéroglyphes ».. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles