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LA MEDITERRANEE, LIGNE DE FRACTURE OU TRAIT D'UNION ENTRE NORD ET SUD ?

Publié le 31/08/2012

Extrait du document

Les tensions politiques existent à l’intérieur de la Chine (document 3) et le pays n’a pas des relations apaisées avec ses voisins. La Chine reste une dictature alors que ses voisins sont des démocraties. La disparité des régimes ne favorise pas la mise en place de structures de coopération économique et la solution des conflits. Le plus important concerne les rapports entre la RPC et Taïwan. La première considère l’île (qui s’appelle officiellement République de Chine) comme une province « rebelle « qui doit revenir un jour dans le giron de Pékin, fût-ce avec un statut spécial, comme celui de Hong Kong depuis 1997. De plus, des conflits territoriaux opposent tous les Etats bordiers de la mer de Chine méridionale à propos du contrôle des îles qu’elle contient. A cela s’ajoute une nouvelle donne dans les relations entre la Chine et ses partenaires d’Asie orientale. Aujourd’hui, c’est toute la hiérarchie des différentes économies qui est en jeu en Asie orientale. La Chine devient un concurrent, même s’il lui faudra, au moins, entre 25 et 30 ans, pour rattraper le niveau du Japon (cf. document 5). Cependant, ce dernier a perdu de son influence et les Dragons lui contestent son rôle dominant dans la région. La question est de savoir si la Chine sera demain une puissance hégémonique en Asie et si cette hégémonie sera acceptée par les Etats de la région. B. Les faiblesses internes du capitalisme à la chinoise L’économie chinoise reste largement administrée par l’Etat. Elle dispose d’un système économique unique : cohabitation du capitalisme et du communisme. ➢ Toutefois, les entrepreneurs privés représentent une part croissante de la création de richesses. ➢ C’est le principe « un pays, deux systèmes « (alliance de l’autoritarisme politique du parti communiste et du libéralisme économique) de l’« économie socialiste de marché « (terme officiel du gouvernement chinois pour désigner le retour à l’économie de marché).

« Le Maghreb est un espace fournisseur de main d’œuvre du fait d’une situation économique offrant peu de perspectives d’emploi pour une population jeune etexcédentaire par rapport à l’offre d’emplois. Le Maghreb est aussi une zone de transit en direction de l’Europe pour des migrants d’Afrique subsaharienne. Les flux migratoires d’Egypte et de Syrie se dirigent plutôt vers les pays du Golfe persique. La Turquie est à la fois une zone qui fournit des flux migratoires vers l’Europe (notamment les Kurdes de Turquie) et aussi une zone de transit vers l’Unioneuropéenne. B.

Les flux touristiques La Méditerranée est la première destination touristique au monde. Depuis les années 1960, on assiste à une véritable explosion du tourisme de masse.

Ce tourisme est essentiellement basé sur les activités balnéaires et estivales. L’essentiel des flux est fourni par l’Europe septentrionale industrialisée.

Les principaux bénéficiaires sont les pays d’Europe (Italie, Espagne, France, Grèce), quidisposent des 4/5èmes des ressources d’hébergement. La pression touristique pose des problèmes environnementaux : surexploitation des littoraux (bétonnage) et surconsommation de l’eau, notamment en périodeestivale. Quatre ensembles touristiques se distinguent : Un axe allant du littoral français au Maroc. Un axe Nord/Sud de la Vénétie (région de Venise, Italie) à la Tunisie. Un ensemble associant les rives de l’ex-Yougoslavie, la Grèce et la Turquie. Un axe oriental qui va de l’Egypte à la Syrie. C.

Les échanges commerciaux De façon générale il faut noter que les échanges commerciaux sont en plein essor. Ils ont pour caractéristiques essentielles : - L’Union européenne réalise l’essentiel de ses échanges à l’intérieur de sa zone et avec les autres membres de la Triade.

Ainsi, et bien que traversé par l’axeGibraltar – Suez, le bassin méditerranéen est relativement en marge des principaux échanges mondiaux, qui se font dans l’Atlantique Nord et l’aire Pacifique. - Mais avec 30 % du trafic mondial, le bassin méditerranéen reste un axe majeur des échanges pétroliers mondiaux, échanges qui sont un puissant vecteurd’intégration Nord-Sud. Les échanges au sein de l’espace méditerranéen reflètent l’inégale puissance économique des Etats.

Cela se traduit par : - Le volume des échanges : les pays de l’UE exportent six fois plus que l’ensemble des autres pays du bassin. - La nature des produits échangés : Les biens peu élaborés (produits industriels textiles par exemple, aujourd’hui concurrencés par les produits de Chine et d’Inde), les matières premières(hydrocarbures et minerais) et produits agricoles occupent une place prépondérante dans les exportations en direction du Nord. Exemple : les hydrocarbures représentent 90 % des exportations de l’Algérie et de la Libye. Les produits industriels en provenance d’Europe dominent dans les importations. - La forte polarisation géographique des flux de marchandises. Les PSEM échangent surtout avec l’Europe. Chacun des Etats du Maghreb réalise avec l’Europe plus de 60 % de ses échanges. L’Union européenne est le premier partenaire commercial du Maghreb. III.

La recherche d’un espace méditerranéen plus homogène A.

Les tentatives de rapprochement sont nombreuses… L’élargissement de l’UE vers l’Europe de l’Est semble détourner son regard des pays du Sud, qui constituent pourtant pour elle une aire d’expansion naturelle. Des initiatives ont été lancées au milieu des années 1990 pour relancer le partenariat Nord/Sud au sein du bassin méditerranéen : Le point de départ est le processus de Barcelone lancé en 1995. Naissance de l’Union pour la Méditerranée, lancée en 2008. Dialogue 5 + 5 : Algérie, Libye, Maroc, Mauritanie, Tunisie ainsi que cinq pays de l’Union européenne (Espagne, France, Italie, Malte et Portugal). Forum méditerranéen (Algérie, Egypte, Espagne, France, Grèce, Italie, Malte, Maroc, Portugal, Tunisie et Turquie).. »

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